Vol avec effraction douce

Une expression tragique se peignit alors sur le visage de M. Wang.Il s'exprima à nouveau,et sa voix était chargée d'une profonde émotion.
-C'est donc cela, la condition humaine.Dissimuler,composer,trahir,aimer,souffrir...douter...avoir peur...Eh bien,cette existence-là ne me semble pas très enviable.Elle m'envahit d'un immense dégout,et cela...je ne peux pas le vivre.

C'était un homme superbe,la quarantaine,grand,les épaules larges,la gueule tannée,burinée,du soldat de fortune.Il tue sans états d'âme et il meurt sans simagrées.Contre ce fauve,Stewart n'avait aucune chance.

Donc, ne pas recevoir Juliette pour ne pas mécontenter Léonora. La seconde raison tenait en deux chiffres.Maple: cinquante-huit ans,Juliette:trente-six ans.Voir le corps superbe de Juliette plonger dans sa propre piscine et y nager un crawl parfait sous le regard salace de Jérémy,c'était trop pour elle.

Chaque fois qu'une machine remplace l'homme dans une de ses tâches intelligentes,j'ai l'impression que c'est un peu d'humanité qui se perd..

Chaque fois qu'il quittait sa cabane exigüe où la température était redevenue supportable depuis qu'on avait réparé le climatiseur,Stewart se faisait l'effet d'un escargot suicidaire sortant de sa coquille pour prendre un bain de soleil.

Dans la vie,les regrets sont des poisons dont on ne se remet pas.

Il mesure presque deux mètres mais c'est un petit con.