Un peu déçu, ca promettait beaucoup, jusqu'à la page 100 je me suis dit que cela ferait certainement un bon téléfilm... puis, non en fait on sent nettement que le filon s'épuise à force d'utiliser de très grosses ficelles tout au long de l'histoire.
Dommage, à lire en cas de pénurie d'ouvrages ou sur la plage....
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Un roman simple racontant la découverte par une chercheuse Française de LA pilule du bonheur, divertissant mais pas très profond...
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Les anxiolytiques ratissent large. Les effets secondaires peuvent être dramatiques, parfois irréversibles. Imaginez-vous une armée de tueurs encerclant un seul malfaiteur. Bien sûr, leur puissance de feu détruira le criminel, mais aussi la maison dans laquelle il se cache, et le quartier où se trouve la maison. La consommation diminue peut-être, mais si les recherches en cours aboutissent, les consommateurs n’auront plus rien à craindre. Chaque pilule sera le bon missile et détruira le bon objectif.
J’ai dû être un homme comme les autres. Le parfum d’une fleur, l’arrivée du printemps, la satisfaction d’une tâche accomplie me satisfaisaient. Et puis ils m’ont appris que le printemps annonçait la pluie, que cette pluie transformait les plaines en marécages et que bien faire consistait à traverser ces marécages, de la boue jusqu’au ventre, des sangsues collées au corps. Et que surtout, une fleur n’est utile qu’écrasée, lorsqu’elle peut dénoncer le passage d’une troupe ennemie…
À l’époque il était plus facile d’obtenir les autorisations, les administrations étaient moins tatillonnes. Mais depuis la fin des années soixante, la Food and Drug Administration était moins facile à manœuvrer. Trop de politiciens de tous bords avaient tenté de l’utiliser à des fins électorales en la combattant ou en la flattant. Le chemin à parcourir pour obtenir l’autorisation de commercialisation d’une nouvelle substance ressemblait fort à un labyrinthe infernal. Certains dossiers comportaient plus de trente mille feuillets et pesaient jusqu’à cent vingt kilos ! Aujourd’hui, même l’aspirine obtiendrait difficilement son autorisation de mise sur le marché.
Les organes digestifs ont été conçus pour que l’homme se nourrisse et la bouche pour l’aider à cette fonction. C’est donc aller à l’encontre de la Volonté divine que de mâcher un chewing-gum pour le simple plaisir.
Deux cent morts ? Le progrès coûte parfois bien plus cher ! Poursuivons le programme. Qu’ils aient au moins servi à quelque chose.
Adaptation #2 : La nuit des enfants rois