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Pascal Fore, journaliste français, débarque à Buenos Aires pour un entretien avec Ignacio Guttiérez, témoin et victime, lorsqu'il était enfant, de la dictature argentine. La chronologie du livre organise le récit des années de dictature de 1976 à 1984, telles qu'elles sont vécues par Pablo, nom premier d'Ignacio. de souvenirs en discussions, celui-ci se remémore et témoigne de son enfance difficile au coeur de la junte militaire.

Le livre de Christophe Léon, à travers le récit de son personnage Ignacio Gutierrez, revient sur les années noires de la dictature militaire en Argentine.
En 1976, le junte militaire dirigée par le général Videla, renverse le gouvernement en place et prend le pouvoir. Quatre juntes militaires vont se succéder jusqu'en 1983. Ce régime d'oppression va être responsable de la disparition ou de l'assassinat de 30 000 personnes, de l'exil de millions d'Argentins, de nombreux prisonniers politiques, et du vol des bébés des opposants qui seront élevés par des familles proches du pouvoir.
En 1983, la démocratie revient en Argentine. En 1985, le Procès de la Junte est organisé et quelques hauts responsables de la dictature condamnés... et bien vite amnistiés.
Il faut attendre les années 2000 pour que les poursuites soient relancées, avec notamment la condamnation à vie du général Videla.
Le dernier « épisode » de ces nombreuses condamnations a eu lieu en juillet 2012 : à l'issue du procès concernant « le plan systématique de vols de bébés » organisé par la junte, Videla a été condamné à 50 ans de prison.
"Argentina, Argentina", récit de vie fort et juste, s'inspire directement de ces derniers faits.
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Un journaliste français part en Argentine terminer son article sur le vol d'enfants pendant la junte militaire des années 80. Sur place, il rencontre Ignacio, un jeune homme terminant ses études et qui lui raconte dans quelles conditions il fut arraché à sa famille puis adopté par un général de la junte...

C'est un roman sur un thème très original et touchant, que j'ai refermé partagée entre l'émotion et la gêne. L'émotion, il va sans dire, de lire ce pseudo témoignage (probablement inspiré d'histoires vraies) d'un enfant arrêté avec sa famille parce qu'ils étaient opposants à la junte, qui se retrouve orphelin et qui est "récupéré" par un couple en mal d'enfant comme s'il s'agissait de marchandise ou d'un petit chien. le fait qu'il le raconte avec ses impressions d'enfants est très touchant, on imagine à peine ce que ce gamin a vécu tant physiquement qu'émotionnellement... Mais j'ai été aussi gênée par la fin de l'histoire (je ne la révèlerai pas ici) qui, si elle nuance un peu le côté "martyr" de ce jeune homme, apporte surtout de la confusion à son personnage. Je me demande si cette fin était bien nécessaire ainsi. Je me demande également ce que penseront les ados de cette histoire, si elle leur parlera. J'espère qu'elle les poussera à se documenter un peu sur l'histoire de l'Argentine, surtout à cette époque, mais j'ai un léger doute... (qui se confirme avec les premières impressions de mes élèves lecteurs...)
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Pascal Forte, journaliste, prépare un article sur les enfants kidnappés pendant la junte militaire en Argentine. Il rencontre Ignacio, jeune homme enlevé de force à ses parents pour devenir le fils adoptif du Général Guttierez. Ignacio se confie et raconte à Pascal tout ce qu'il a vécu, de son enfance heureuse à la campagne avec ses parents et grands-parents à ses retrouvailles avec son frère, en passant par son arrivée et sa vie quotidienne chez les Guttierez.

J'ai été plutôt déçue par ce roman. En lisant la quatrième de couverture, je pensais en apprendre plus sur cette période de l'histoire argentine. Et puis, non. Tout est focalisé sur Ignacio et sa vie. de ses années chez les Guttierez, on n'apprend pas grand-chose à part ses relations avec ses geoliers/parents adoptifs. La seule vision qu'on a est celle d'Ignacio, c'est certainement voulu par l'auteur mais pour quelqu'un qui ne connaît rien à l'histoire de ce pays, c'est dommage de ne pas apprendre plus de choses.
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Ce roman parle de l'histoire d'un jeune journaliste adolescent Parisien qui travaille pour un journal.
Comme plus aucun journaliste n'est disponible, son patron l'envoie en Amérique du Sud, en Argentine.

A cette époque, entre 1976 et 1983, en Argentine, il y avait la junte, un régime totalitaire militaire qui avait fait un coup d'état et pris le pouvoir. Une partie de la population d'Argentine était socialistes et opposes a ce régime.

Le jeune Fernando Martes doit faire un article sur les enfants vole pendant la junte militaire. Pour cela il réussit a avoir une interview d'un des ces enfants aujourd'hui adulte, Ignacio,qui fut vole puis adopte par un colonel cruel et froid.

Ce livre m'a particulièrement plu même si, par moments, il peut être extrêmement triste et violent. Il était assez bien construit surtout sur certains critères notamment la description des personnages a tous les niveaux, physiques, psychologiques....Les actions décrites dans le livre, ou l'on pouvait ressentir les moindres mouvements et sentiments des personnages m'ont beaucoup touche.
Le point le plus negatif, a mon avis, est le dénouement de l'histoire puisque Ignacio ne s'en sort pas indemne. Même adulte il est toujours choque par ses souvenirs.
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C. Léon évoque le cas des enfants volés pendant la dictature de la junte militaire en Argentine entre 1976 et 1983. Pablo, âgé de 6 ans vit avec ses parents et ses grand-parents, ils mènent une vie heureuse dans la ferme familiale. Mais le père de Pablo est un syndicaliste, la folie meurtrière les rattrape. Les parents de Pablo sont assassinés lors de leur passage dans la sinistre Ecole de Mécanique de la Marine, et Pablo est "adopté" par un colonel. Son histoire est racontée à l'occasion d'un reportage effectué par un français. C'est l'angle retenu par l'auteur : les enregistrements du récit d'Ignacio Guttierez (Pablo) forment la trame du roman. Un thème pas si facile à aborder en littérature jeunesse, le talent de C. Léon lui permet de relever le défi mais est-ce parce que je connaissais bien cette histoire particulière de l'Argentine et que j'ai déjà lu des romans et autres articles sur ces faits, mais je n'ai pas été ému par cette histoire ? En fait cette rencontre entre le journaliste et Ignacio me semble être une bonne idée, mais je ne sais pourquoi, cela sonne faux et du coup altère la qualité du roman pourtant bien construit par ailleurs. C'est idiot, mais on s'attache aux détails quand on connait l'Argentine, et le maté par exemple se boit non comme un thé mais avec une "bombilla", cela a peut être aussi contribué à ne pas me faire adhérer complètement au récit. Mais c'est surtout la fin qui ma mis mal à l'aise . Comme pour la Randonnée, autre roman de C. Léon, la fin est ouverte mais que vont en penser les lecteurs ados ? Je vais voir les réactions puisque ce roman a été retenu pour figurer dans un Défi.
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Ignacio raconte son histoire à un journaliste venu de France. Trois jours pour dire l'Argentine de la dictature. Une histoire qui commence dans l'amour et le bonheur. Une ferme, des parents et grands-parents présents et aimants.
Et puis le coup d'état militaire fait tout voler en éclat. Comme de nombreux enfants Ignacio sera un enfant enlevé et élevé par un militaire.
Ignacio raconte, le journaliste enregistre. Roman pour adolescent sans doute que beaucoup de jeunes découvriront cette histoire terrible. Comme à chaque fois que je lis sur ce sujet cela me touche. Je ne peux imaginer une telle ignominie, je ne peux qu'admirer le courage de ceux qui se sont opposés, penser à ses femmes qui ont recherché avec ténacité leurs enfants et surtout petits-enfants. Beaucoup de mères ont disparu.
Comme dit la 4 e de couverture " Alors, il parle, il nous parle". le portrait fait d'Ignacio assez étonnant. Il est comme détaché de tout ça, brisé sans doute mais pas haineux. Ignacio était Pablo avant l'horreur, pourquoi n'a-t-il pas repris son prénom de naissance? C'est assez incompréhensible.
Portrait bien campé d'un pays et d'une époque terrible. A lire pour comprendre cette période. Et ne pas oublier.
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Pascal, journaliste, va rencontrer en Argentine, un de ces enfants, dont l'enfance a été volée par la junte. En effet, ces parents, opposants au régime dictatorial, ont été assassinés. Quand à ce jeune homme interviewé, Ignacio ou Pablo, il s'est construit, petit à petit avec cette double identité.
Ce roman nous plonge au sein de cette période historique dans le passé douloureux de ce jeune homme, avec plein de rebondissements.
La fin me laisse un petit peu perplexe ...
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Des catastrophes nucléaires aux accidents écologiques, en passant par l'exploitation des plus modestes, Christophe Léon utilise sa plume pour dénoncer.
Cette fois, il s'attaque à la période sombre de l'histoire de l'Argentine : celle de la junte militaire qui fit disparaître ses opposants après les avoir torturés et sans aucune forme de procès . Encore aujourd'hui, les mères de la Place de Mai cherchent leurs enfants assassinés.
Ignacio qui avait 6 ans en 1972 raconte son histoire. Celle d'un enfant arraché à ses parents, opposants au régime, pour être placé dans la famille d'un Colonel.
Christophe Léon ne s'attarde pas sur les détails historiques. Il préfère mettre au centre de son récit la souffrance et les sentiments d'Ignacio et ça marche : l'empathie pour ce petit garçon donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sur ce sombre épisode de l'Argentine.
Publié en édition jeunesse, ce texte plaira aussi aux adultes qui ne connaissent pas l'histoire des disparus de la dictature militaire d'Argentine.
Petit bémol pour les Editions Oskar : il manque plusieurs mots dans le texte !
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Le thème de la dictature et des bébés volés en Argentine m'intéresse beaucoup et je me suis plongée dans ce petit roman avec curiosité.

J'ai passé dans l'ensemble un bon moment de lecture, mais sans plus. L'écriture est un peu mécanique, il me manquait aussi quelque chose pour être totalement emportée.

Hormis Ignacio et Guillermo, les autres personnages, dont le narrateur, manquent de profondeur pour qu'on s'attache à eux.

Malgré tout, j'ai apprécié le récit.
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Un journaliste français part à la rencontre d'un des enfants volés par la junte militaire en Argentine pour témoigner de sa terrible histoire.

Ce roman, quasi témoignage historique, nous plonge dans ce passé trouble de l'Argentine en nous laissant un arrière-goût amer dans l'esprit, comme Christophe Léon sait si bien le faire avec son écriture !
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