J'ai tenu jusqu'au chapitre 10 mais ce livre présente trop peu d'intérêt pour que je continue cette lecture. Il faut dire qu'avec son titre un peu ridicule j'aurai pu m'en douter. "
Les joyaux du paradis" est le premier livre présenté comme un roman à suspense de
Donna Leon écrit sans le commissaire Brunetti et ce n'est pas une réussite à mon goût.
Je me suis profondément ennuyée, trompée par la photo sur la couverture de la chanteuse lyrique Cécilia Bartoli.
Je n'ai pas accroché à l'écriture de
Donna Leon qui a besoin de plusieurs pages pour décrire chaque personnage et même comme cela, ils ne sont pas passionnants. On apprend par exemple que le docteur Moretti ne sourit que quand quelque chose l'amuse, ce qui est surprenant n'est-ce pas?
L'histoire est celle d'une jeune femme musicologue qui enquête sur le patrimoine contesté d'un musicien ayant vécu il y a 300 ans. Elle est embauchée par deux cousins vénitiens qui recherchent les dispositions testamentaires de leur ancêtre musicien. Mais a priori ce ne sont pas les partitions de musique baroque qui les intéresse mais bien autres choses.
Ces gens sont tellement méprisants qu'on se demande ce qu'elle fait là.
Je suis allée jusqu'à l'ouverture des malles contenant les documents à analyser par la musicologue espérant qu'il se passe enfin quelques choses. Mais c'est surtout l'occasion pour
Donna Leon d'écrire des pages Wikipédia sur la biographie d'Agostino Steffani, le musicien en question qui a réellement existé. Elle le fait de façon très scolaire et on est loin du paradis.