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3,4

sur 174 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Donna Leon et le commissaire Brunetti, une série qui gagne à tous les coups : facile à lire, des intrigues bien ficelées mais sans trop de surprise, les circonvolutions, la lenteur et les états d'âme du commissaire, ... Heureusement, la magie de Venise agit toujours, ce qui donne une lecture agréable et dépaysante.
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C'est peut-être parce que Donna Leon nous promène depuis longtemps dans sa chère Venise, et toujours avec plaisir certes, que ce roman ci m'a paru quelque peu insipide. le milieu des livres (bibliothèques, bibliophiles) m'a attiré , mais je n'y ai pas trouvé mon bonheur : rien appris sur le commerce ou trafic des livres anciens, c'est du déjà lu , plus rien sur Venise, des personnages archi connus; bref, ce n'était pas le moment .
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L'inspecteur Brunetti est contacté par la directrice d'une bibliothèque de Venise. Elle venait de s'apercevoir que des livres anciens avaient été volés et que des pages manquaient dans d'autres ouvrages. Brunetti va alors s'intéresser aux activités très lucratives des trafiquants de livres anciens. Des personnes s'introduisent dans les bibliothèques en tant que lecteurs pour voler ou piller certains livres. Des pages, surtout des cartes, sont arrachées discrètement puis revendues à l'unité dans des boutiques à travers la ville. Mais comme souvent l'inspecteur ne pourra qu'effleurer le problème et devra se contenter des sous-fifres.
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Des livres anciens dont des pages sont volées ou qui sont eux-même dérobés dans des bibliothèques spécialisées et voilà le Commissaire Brunetti lancé dans une nouvelle enquête . le charme de Venise fonctionne mais sans plus .
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Ce livre reçu en cadeau m'a permis une première rencontre avec cette prolifique auteure dont je ne connaissais même pas l'existence. Son inspecteur Brunetti m'a plut, sans plus cependant. Sûr que cela fait du bien un policier intelligent, cultivé, respectueux. Mais j'aurais aimé que ces dimensions soient un tantinet plus poussées, même si je me doute bien que cela ait pu être le cas dans la vingtaine d'opus qui précède celui-ci. Quant à l'enquête, encore ici, c'est correct mais un poil plus élaborée m'aurait peut-être convaincu... En somme une lecture facile, agréable mais qui ne laissera pas de grands souvenirs, ni ne m'a incité à refréquenter l'auteure.
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Lire Donna Léon, ce n'est pas seulement se plonger dans une enquête policière de son héros récurrent le Commissaire Brunetti, c'est aussi plonger dans la vie vénitienne avec la corruption qui gangrène les institutions à tous les niveaux et les petits arrangements entre amis qui régentent le quotidien d'une nation.
Mais c'est aussi découvrir de façon intime l'une des plus belles villes au monde et partager ce privilège avec ses habitants.
Dans ce roman, Brunetti doit enquêter sur des vols de livres rares commis dans la Bibliothèque Merula ,vénérable institution vivant en grande partie du mécénat. Les livres ne sont malheureusement pas les seuls victimes et un crime de sang ne tardera pas à être découvert.
Comme d'habitude l'enquête se déroule à son propre rythme avec ses pauses déjeuner et les inévitables déambulations entre campi et canaux de notre commissaire préféré qui prend son temps...on est loin des Experts et des polars survitamines à l'américaine ou le rythme est franchement exténuant .
Voilà tout le charme de la série qui fait qu'au fil des années le succès de Donna Léon ne se dément pas même si la qualité des intrigues a malheureusement bien baissé.
Les amateurs de livres rares apprécieront cet opus à savourer du fond de sa chaise longue ,avec si possible un Campari (ou un Spriz encore mieux) à portée de mains...
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Un nouvel opus avec le commissaire Guido Brunetti, toujours aussi agréable à lire. Non par l'enquête elle même qui est plutôt "tranquille" que par les acteurs que nous connaissons bien au fil des histoires, et surtout par cette fantastique promenade dans Venise, comme si nous y étions et par les nombreux petits détails de la vie quotidienne des vrais vénitiens..
En dehors de l'enquête policière il y a toujours une critique sociale en filigrane et une pensée pour toutes ces formes de corruption, même (ou surtout?) au sein de la Serenissime.

Cet épisode m'a semblé atroce, non par la violence physique, mais par la violence faite aux livres. Imaginer que l'on puisse voler ou pire encore, découper des livres anciens, m'a traumatisé sincèrement.
Sinon, c'est encore un épisode "tranquille", assez bavard et avec une fin originale et inattendue puisque Mme Leon nous apporte des renseignements en temps réel , en même temps qu'à Guido Brunetti, et c'est au lecteur de conclure l'affaire...Ben , il fallait oser un truc pareil.

La ballade vénitienne est délicieuse et la vie privée du commissaire toujours aussi calme et équilibrée. Ceci tranche beaucoup avec les ambiances de plus en plus gore des polars. Les autres personnages sont assez attachants car le lecteur les connait maintenant très bien : Paola, les deux enfants, les beaux-parents, Vianello, Elettra et l'imbuvable Patta...
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Donna Leon, écrivaine américaine qui vit depuis de longues années à Venise, nous offre avec « Brunetti entre les lignes » un beau voyage dans la cité vénitienne. Elle nous fait pénétrer dans le monde des livres anciens et du milieu des bibliophiles.

Le commissaire Guido Brunnetti est appelé à la bibliothèque Merula. Quelqu'un a volé de très anciens livres et arraché des pages dans d'autres volumes.
Avec l'aide de son assistant, l'ispettore Vianello et de la Signora Elettra la secrétaire du Vice-Questore Patta, Brunnetti enquête dans le monde des collectionneurs et du marché des livres anciens et rares.

J'ai beaucoup de mal à juger ce roman. L'intrigue est simple, le monde des livres est bien décrit. Mais le récit fini tellement brusquement qu'on se demande s'il est fini. On retiendra surtout du roman l'univers vénitien. Donna Leon utilise sa connaissance de cette ville pour nous faire une description parfaite de la vie à Venise, dès le début on se sent dans la cité des Doges.
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Les enquêtes de Brunetti ne sont jamais trépidantes, je vous l'accorde, mais tout de même, il ne se passe pas grand chose dans ces pages.
Le vol de livre occupe un bon premier tiers, avec l'inspection de la bibliothèque, la découverte des livres absents, la description du personnel de la Mérula.
L'assassinat arrive bien plus tard et ne semble pas passionner Brunetti.
Et moi non plus.

La solution apparait un peu toute seule, murissant (trop) doucement.
Certains personnages semblent suspects, mais on ne saura pas ce qu'ils cachent (super pénible dans un policier).
Cela m'a semblé manquer franchement de rythme et d'intérêt.

Et puis il n'y a quasiment pas de pâtes !!
Brunetti rate les repas, il oublie de manger, à part un plat d'artichauts à l'huile.
Je suis restée sur ma faim.

Quant à la fin, d'ailleurs, elle est franchement nullissime !!
Donna Leon devait en avoir marre, elle a craqué et envoyé son manuscrit à son éditeur qui la harcelait, je ne vois pas d'autre possibilité !
Ou elle voulait partir en vacances, ou il faisait beau et elle n'en pouvait plus de souffrir sur cette histoire.

Je n'ai pas grand chose à dire de plus.
Les pages se tournent tout de même facilement, c'est bien écrit et sans incohérence.
On se promène dans Venise (Brunetti a envie de profiter du printemps, ça tombe bien), il y a quelques lignes contre les bateaux de croisière qui abîment les palais, d'autres sur l'aristocratie vénitienne, mais pas de charge contre les habituels malversations.
Quand on apprécie cette série, ce n'est pas désagréable, bien que ce ne soit pas trépidant.

Si vous aimez Brunetti, vous aimerez peut-être le suivre ici, mais si vous ne l'avez jamais lu, ne commencez pas par celui-là.
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Brunetti et son épouse Paola adorent les livres, d'auteurs romains pour lui, Henry James pour elle. Brunetti se retrouve donc face à un pires délits qu'il puisse imaginer lorsqu'une directrice de bibliothèque vénitienne informe la police que certains de ses plus vieux ouvrages ont été vandalisés, leurs dessins et cartes étant soigneusement découpés pour être volés.
Le coupable est manifestement un pseudo professeur d'histoire américain qui a disparu avec la découverte de ces actes de vandalisme. La directrice appréhende d'officialiser la situation, car une bonne part des ouvrages provenait d'une donation privée, émanant d'une comtesse que Brunetti connaît vaguement par l'entremise de ses beaux-parents. Comment va t-elle réagir ? Va t-elle couper les subventions ? Les employés de la bibliothèque n'ont remarqué, outre cet américain, qu'un autre lecteur assidu : un ancien prêtre défroqué adepte de la lecture de Tertullien, un des pères de l'Église.
Donna Leon brode autour de ses thèmes favoris : corruption, prévarication, dégradations de la cité des doges, et offre à Brunetti l'occasion de perfectionner sa bibliophilie. L'enquête passe bien entendu aussi par quelques réflexions De Paola et de Vianello sur la société et ses dérives et par quelques bons petits plats préparés pour la famille Brunetti par la femme du commissaire.
Les enquêtes de Brunetti n'avancent jamais bien vite, mais est-ce une forme de lassitude, j'ai mis plus de temps qu'accoutumé à trouver de l'intérêt à cet opus. En gros le premier tiers fait dans la facilité, avec une accumulation de remarques très usuelles chez Donna Leon sur l'impact des bateaux de croisières sur les fondations des demeures vénitiennes ou la faiblesse du budget italien pour la culture. le deuxième tiers enlise l'enquête sur des à côté, notamment sur la caste de la noblesse vénitienne. le dernier tiers du livre ramène enfin Brunetti à son enquête, et il n'était que temps, car on avait presque oublié qu'il fallait trouver un coupable dans cette affaire.
Donna Leon a fait mieux, et a écrit des pages plus alertes, et moins prévisibles, mais les chapitres finaux sont prenants et l'ensemble est somme toute assez conforme à tout ce que contient cette sérénissime série.
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