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Citations sur Une enquête du commissaire Brunetti : L'affaire Paola (24)

En temps qu’époux du principal suspect de l’affaire , il savait mieux que personne que le suspect en question se trouvait assis à côté de lui à l’heure du crime , si bien qu’il ne restait que deux possibilités : soit on avait assassiné Mitri en tant qu’organisateur présumé de tourisme sexuel , soit pour une toute autre raison .
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«Les femmes qui croient que les pédophiles aiment les enfants n'existent pas, Guido. Ils les désirent, ils veulent les dominer, mais ça n'a rien à voir avec de l'amour.»
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Pendant le début du repas,
la conversation fut faite d'échanges à bâtons rompus et à fleuret moucheté,
telle qu'elle se déroule en général entre huit personnes
qui ne sont pas sûres des centres d'intérêt des autres
et qui essaient d'établir les thèmes susceptibles de les intéresser.

Brunetti fut frappé une fois de plus,
comme il l'avait déjà été à plusieurs reprises depuis plusieurs années,
par l'absence d'un sujet de conversation pourtant universel : la politique.

Il se demanda si c'était parce qu'il n'intéressait plus personne
ou parce qu'il était tel un baril de poudre dont on n'osait pas allumer la mèche
en présence d'inconnus.

Toujours est-il qu'il avait rejoint la religion,
dans quelque goulag des conversations où plus personne n'osait s'aventurer
ou que nul n'avait envie d'explorer.
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A en croire leurs déclarations de revenus au fisc,
aucun Italien ne gagnait assez d'argent pour vivre décemment
et l'Italie était une nation de gueux et de miséreux,
qui s'en sortaient en retournant leurs manteaux,
en portant leurs chaussures jusqu'à ce que la semelle en soit trouée et,
pour ce qu'il en savait,
subsistant grâce à la cueillette des pissenlits et à des soupes d'ortie.

Ce qui n'empêchait pas les restaurants d'être pleins,
ni leur clientèle d'être bien habillée,
ni les aéroports d'envoyer chaque jour sur toute la planète
des avions bourrés à craquer de joyeux touristes.

"Va comprendre", comme aurait dit un de ses amis français
dont c'était l'expression favorite.
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Brunetti, grand lecteur d'ouvrages historiques,
se rappela les innombrables fulminations prononcées par les anciens Romains
contre les diverses époques dans lesquelles ils vivaient,
toujours assorties du rappel que celle de la génération de leurs parents
et de leur enfance
était infiniment meilleure, à tous points de vue, que la leur.

Il se rappelait leurs violentes mercuriales contre l'insensibilité de la jeunesse,
sa paresse, son ignorance, son manque de respect et de déférence pour les anciens,
et il se trouva for rasséréné par cette évocation.

Si chaque génération avait pensé de cette façon,
alors peut-être s'étaient-elles toutes trompées
et les choses n'empiraient-elles pas, en réalité ?
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"Vous pensez que les choses deviennent pire ?"

Brunetti haussa les épaules.

"Certains jours, je pense qu'elles sont pire que jamais, en effet.
D'autres jours, je suis même sûr qu'elles le sont.
Puis le soleil chasse les nuages, et je change d'avis."
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La vérité semblait aujourd'hui appartenir à ceux qui pouvaient crier le plus fort
- ou engager les meilleurs avocats.

Aucun syllogisme ne permettait de résister à l'argument du poignard
ou de l'arme à feu,
pas plus qu'à aucune de ces formes perverses d'argumentation
dont était remplie la vie professionnelle.
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... Mais il n'a donné aucun ordre, il nous a simplement laissés procéder de la manière normale.
Brunetti se fit la réflexion qu'il n'y avait pas de manière normale, probablement, d'arrêter l'épouse d'un commissaire de police,
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- Combien sont au courant pour la première fois ?
Vianello réfléchit quelques instants avant de répondre.
- Officiellement, personne n'est au courant. Officiellement, il ne s'est rien passé.
- Ce n'est pas ce que je t'ai demandé.
- A mon avis, ceux qui ne devraient pas être au courant ne sont pas au courant, dit alors Vianello, manifestement peu désireux de s'expliquer davantage.
Brunetti ne savait s'il devait remercier le sergent ou encore Ruberti et Bellini.
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- Je vois, je vois... Le lieutenant Scarpa est-il venu ?
- Non, monsieur. Landi lui a parlé au téléphone. Mais il n'a donné aucun ordre, il nous a simplement laissés procéder de la manière normale.
Brunetti se fit la réflexion qu'il n'y avait pas de manière normale, probablement, d'arrêter l'épouse d'un commissaire de police, mais il la garda pour lui et se leva, jeta un coup d’œil à Paola et, pour la première fois depuis son arrivée, lui adressa la parole.
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