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3,3

sur 142 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'aime la série du commissaire Brunetti de Donna Leon. J'apprécie l'intrigue simple dans une atmosphère de Venise le long des canaux, sa critique d'une certaine Italie et sa description de la cuisine, le calme de Brunetti et sa vie de famille.

Dans ce vingt-deuxième volume, « le Garçon qui ne parlait pas », le commissaire Brunetti enquête, à titre privé, sur la mort de David, jeune handicapé sourd-muet. Mais qui est vraiment David ?

Quelle énorme déception! C'est comme si Donna Leon n'aimait plus Venise, son commissaire Guido, les bons petits plats italiens. Tout est fade dans ce volume. Un soupçon de complot vous attire au début, mais vous êtes vite lassé par la faiblesse de l'enquête. le commissaire Brunetti s'ennuie et nous avec.
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On a beau être une inconditionnelle de la famille Brunetti et se délecter à la description des plats composant leur menu quotidien familial, il faut quand même pour maintenir l'intérêt du lecteur qu'il y ait une enquête policière digne de ce nom et un suspense qui donne envie de continuer à tourner les pages.
Désolée mais ce n'est pas le cas ici, et j'ai été déçue de ce nouvel opus de cette série vénitienne policière. Toujours les mêmes thèmes récurrents, la corruption des élites, le délitement des liens sociaux, l'hypocrisie bien pensante d'une société encore marquée par un catholicisme traditionnel présenté de façon caricaturale et réductrice.
Il ne se passe vraiment pas grand chose au niveau criminel dans la Sérénissime, nimbée par les brumes de l'automne et le Commissaire Brunetti se met à enquêter sur la mort d'un homme handicapé qui rendait quelques petits services dans le pressing où il fait entretenir ses costumes. Ce malheureux a mené une vie tellement discrète avant de trépasser, que nul ne sait vraiment qui il est , étant dépourvu de tout état civil et de tout rattachement administratif.
Sa mère qui devrait déplorer le décès accidentel de son fils unique, serait-elle responsable de cette mise à l'écart ?
Oui, vous l'avez deviné, l'intrigue est cousue de fil blanc et on devine bien rapidement l'issue que nous réserve Donna Léon d'habitude beaucoup plus inventive dans la mise en oeuvre de des intrigues.
Il est dommage qu'une série qui était auparavant excellente, s'enlise dans un tel bourbier et que même l'évocation de la vie quotidienne vénitienne ne suffise plus à réveiller l'intérêt du lecteur.
Pour ceux et celles qui veulent faire connaissance avec le sagace Commissaire Brunetti ,je ne saurai trop recommander "Mort à la Fenice" ou le plus récent "cantique des innocents" qui sont vraiment excellents.
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Chez Donna Leon, le drame social côtoie souvent l'enquête policière. Au fil de ses aventures, le commissaire Brunetti rencontre le long des canaux de la Sérénissime l'humanité dans sa diversité : migrants clandestins, vendeurs à la sauvette, ouvriers de verrerie, salariés d'abattoirs, roms, …

Cet opus ne dépare pas de la série, même si l'aspect investigation policière disparaît de plus en plus. de fait, il n'y a pas formellement d'enquête de la police lorsqu'un employé de pressing, sourd et muet, décède d'une surabsorption de médicaments. Ce garçon, Brunetti et Paola son épouse l'ont croisé pendant des années. Manifestement handicapé, un peu perdu, il rendait service à sa façon.

A la demande pressante De Paola, Brunetti tâche d'en savoir plus. Il rencontre sa mère, une harpie, et cherche à reconstituer l'itinéraire de ce garçon. Or les voisins se taisent, et,, malgré les recherches informatiques de la signorina Elettra, on n'en retrouve aucune trace dans toutes les administrations. Qui était ce malheureux, sans papiers, ni existence légale ? Comment expliquer l'attitude de sa mère bien peu remuée par ce décès ? A son rythme, Brunetti va mettre à jour un secret de famille remontant à des décennies.

Voilà une cuvée Brunetti qui ne sirote pas avec autant de plaisir que les autres. Il y a bien quelques scènes familiales touchantes dans la famille de Brunetti avec ses grands enfants, quelques réflexions sur les préjugés régionalistes, quelques bisbilles et jalousies proprement féminines, mais ces éléments éparts ne font que remplir le livre avec un kaléidoscope des thèmes habituels de Donna Leon, sans lui donner une âme.
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