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3,3

sur 142 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une enquête de Brunetti qui n'en est pas une. Brunetti se permet, parce que c'est calme au bureau, d'enquêter sur la mort accidentelle, suicide, d'un homme sourd qu'il voyait de temps en temps chez le nettoyeur du quartier. Moins de repas en famille, moins de grandes discussions, moins de tout dans ce titre. Mais il a quand même éveillé ma curiosité car je voulais finir par comprendre et connaître la vie de cet homme qui n'en fut pas une. La cupidité, la méchanceté, l'indifférence sont au coeur de ce titre. Et , on sent Brunetti, Paola, son épouse, fatigués , dépassés, peut-être vieillis. Ça manquait un brin de rythme mais il reste toujours la Sérénissime et s'y promener est un toujours un grand plaisir.
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Un autre polar vénitien du commissaire Brunetti. On le retrouve avec plaisir, même si c'est la trame est moins dense, sans beaucoup de bouffe ou d'atmosphère qui provoque de douces réminiscences d'un passage dans la sérénissime.

Il ne s'agit pas d'une enquête criminelle à proprement parler, puisque c'est Paola, la femme de Brunetti, qui veut en savoir davantage sur un pauvre garçon aperçu dans le voisinage, un simple décès qualifié d'accident ou de suicide. Ce qu'on découvrira sur le jeune homme sera un bon prétexte pour railler les travers de la bureaucratie du pays.

On s'en douterait au titre, il sera question de parole, de langage, comme pilier essentiel de la culture. La famille Brunetti se préoccupe de la qualité de la grammaire et le commissaire peut même se réjouir d'un subjonctif bien placé ! Ça ne doit pas toujours être évident dans un pays où subsistent de nombreux dialectes. On n'y parle pas seulement l'italien, on peut aussi parler vénitien et chaque région a ses raisons de se sentir supérieure aux autres.

Il sera aussi question de maltraitance et d'éducation. On pourra même se sentir interpellé lorsqu'on évoquera la complicité tacite de tous ceux qui se sont parfois posé des questions sur le sort d'un enfant, mais n'ont jamais osé poser ces questions, et surtout poser les gestes qui auraient pu changer les choses.

Un polar à la trame un peu tiède, sans beaucoup de suspens, mais avec quelques réflexions intéressantes, un roman qui plaira aux fans de Brunetti, mais surement pas le meilleur de la série.
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Je pensais retrouver un bon polar avec le commissaire Brunetti, et bien non à part les personnages toujours très attachants et le beau Venise rien ne vient, c'est lent. Paola la femme de Brunetti lui demande de se renseigner sur la mort d'un jeune homme qui travaillait au lavoir, un garçon pas comme les autres, calme, qui ne parle à personne à cause de sa surdité, personne ne semble s'en occuper. de rue en rue, de voisinage en voisinage Brunetti comme toujours va tomber sur un secret. Mais lequel……..
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Mon Dieu que c'est lent !

Amateurs d'intrigues policières bien ficelées, passez votre chemin. Donna Leon n'est guère inspirée et étire - parfois un peu péniblement - une enquête qui ne s'anime que dans les vingt dernières pages pour un dénouement entrevu depuis longtemps.

Il reste en revanche une galerie de personnages toujours attachants, Brunetti en tête, et surtout, le charme de cette Venise ouatée, secrète et fière qui crée une atmosphère si particulière qu'elle parvient à faire oublier - un peu - la faiblesse du reste.
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Autant j'avais été déçue par le précédent roman de Donna Leon, autant je dois dire que j'ai trouvé celui-ci assez réussi.
Il s'en dégage une certaine mélancolie, liée peut-être à l'automne qui s'installe sur la ville de Venise et qui inspire un peu de tristesse à Guido Brunetti. Celui-ci doit résoudre une affaire assez simple de commerce illégal, mais ensuite il va consacrer tout son temps à élucider la mort d'un jeune sourd qui travaillait dans le pressing de son quartier. Il est surpris que personne ne l'ait mieux connu et il n'existe pas pour l'administration italienne. Il va alors, aidé par la sinora Elettra et sa collègue Napolitaine Griffoni, interroger les habitants du quartier, assez réticents, et les témoins du passé de la mère de ce jeune handicapé. Il y a quelques rebondissements et surprises et c'est toujours agréable de retrouver Paola, Raffi et Chiara autour de repas qui semblent toujours alléchants !
Un assez bon moment de lecture.
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Cette histoire manque un (beaucoup ?) d'intérêt; un homme "qui ne parle pas" et que tout le monde considère comme demeuré est retrouvé mort. le suicide paraît évident, mais le commissaire est curieux, et, sans qu'une enquête ait été ordonnée, va essayer de comprendre. Il découvrira des choses, mais que c'est lent et compliqué !
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l'appréciation du roman est assez difficile. D'un côté une enquête en pointillé, dont on se questionne sur sa finalité, mais qui aboutit au final à un véritable dénouement policier.
De l'autre un roman mineur, qui laisse malheureusement penser que le filon s'effiloche par défaut de renouvellement, du style et des personnages.
Les lourdes références à la corruption endémique de la vie politique italienne deviennent pesantes et surtout répétitives au long de la série, particulièrement dans cet ouvrage lorsque rien sur le plan narratif ne vient compenser cette démonstration un peu roborative.

Le roman est construit autour d'une enquête personnelle non officielle du commissaire Brunetti, , basée sur des intuitions et des relation humaines, sans violences autre que psychologiques, presque hors du quotidien morbide policier classique.
Mais n'est pas Simenon qui veut, le roman s'essouffle par manque de puissance et de caractère des personnages trop empathiques dans une enquêtetrop prévisible, et devient une tranquille déambulation au coeur de Venise, certes agréable.
Un bon roman de trajet ferroviaire, sans plus, dont l'absence d'évolution au fil des tomes laisse à la longue une impression de ronronnement, rapprochant malheureusement la série vers sa fin d'intérêt.
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Pour les fans des enquêtes du commissaire Brunetti . Pas beaucoup de rebondissements.
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Le commissaire Brunetti va enquêter, à titre privé car c'est à la demande De Paola, sur la mort de David, un employé de pressing handicapé et sourd-muet dont l'existence n'apparait nulle part.
L'enquête n'est pas vraiment "criminelle", mais on retrouve néanmoins le plaisir de suivre le commissaire Brunetti dans la découverte d'un secret. Rien de palpitant dans ce tome un peu lent, sans réel suspense, et qui ne nous tient pas vraiment en haleine, mais elle est pourtant digne d'intérêt parce que c'est Brunetti et parce que c'est Venise...
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Ce livre de Donna Leon traînait depuis longtemps dans ma bibliothèque et j'avais envie de retrouver le commissaire Brunetti ( sorte de Maigret à l'italienne) et Venise lieu où se déroule toutes les histoires de l'autrice.

Dans ce roman le commissaire Brunetti, suite à la demande de sa femme, enquête de manière officieuse sur la mort d'un sourd-muet qu'ils connaissaient de vue, alors suicide ou prise accidentelle de médicaments. Dès le départ, quand il veut en savoir plus sur cet homme, il ne retrouve aucune trace de son existence, ni certificat de naissance, pas de carte d'identité, pas de pension d'invalidité...

Quand il va voir la mère de celui-ci pour lui dire de se rendre à la morgue, il sent que quelque chose cloche. Elle ne semble pas triste, et semble inventer pour justifier la perte des papiers.

Le commissaire va donc mener son enquête qui va nous faire voyager dans les rues de Venise.

J'ai moins accroché à ce roman qu'à tous ceux que j'ai précédemment lu. Pourtant la plume de Donna Leon est toujours là, mais il m'a manqué ce petit quelque chose que dégage habituellement le commissaire Brunetti et j'aurais voulu plus d'action.

Arrivée au milieu du livre je savais déjà la fin, mais même si j'avais deviné il y a quand même une partie plus horrible que je ne le pensais.

Ce roman n'est pas le meilleur de Donna Leon, mais j'ai quand même passé un bon moment
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