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3,51

sur 183 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Navarro dans la lagune...
J'ai bien aimé les enquêtes du commissaire Brunetti pendant un temps, et puis j'ai réalisé que j'aimais en fait le lieu où cela se passait et essentiellement les scènes qui se passent dans la cuisine ou qui parlent de nourriture, et accessoirement de café. Pour le reste, l'intrigue est intéressante, sur un fond historique tragique, mais tout de même c'est un peu poussif sur le plan purement littéraire. Donna Leon est plus forte dans le portrait de famille que dans la construction d'une intrigue solide. Dommage que Michael Connelly ne fasse pas de masterclass en Italie !
Un certain charme en plus, on est tout de même plus proche de Navarro que de 24 heures chrono...
Mais bon, trois-quatre heures à Venise ne se refusent pas !
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Entre un pavé de 800 pages et un autre de presque 600, j'ai glissé un Brunetti comme une petite sucrerie, histoire d'oublier ce confinement qui tourne en rond certains jours. Je l'ai acheté d'occasion, un peu au hasard, pour cette série j'ai l'impression que l'ordre chronologique n'est pas si important.

C'est le troisième que je lis et comme pour beaucoup de séries, l'enquête n'est pas forcément le principal intérêt du livre, c'est l'enquêteur qui m'intéresse et le monde que l'auteure a construit autour de lui. Et ce n'est pas tout un chacun qui a la chance de travailler à Venise, personnage à part entière.

Cette enquête se déroule dans le milieu de la grande noblesse vénitienne, dans une famille dont la généalogie est connue de longue date. le commissaire Brunetti fait donc appel à son beau-père, fin connaisseur de ce milieu, puisqu'il en fait partie lui-même.

On vient de retrouver dans la campagne le squelette d'un jeune homme disparu depuis deux ans, enlevé. Après deux demandes de rançon, personne n'a plus eu de nouvelles et les ravisseurs n'ont jamais été retrouvés. Seule une chevalière portant les armoiries des Lorenzoni permet d'identifier le jeune Roberto.

L'enquête va se dérouler lentement, dévoilant des histoires assez louches datant de la seconde guerre mondiale, un trafic inquiétant avec les pays de l'Est, des règlements de comptes familiaux impitoyables. Dans le même temps, Brunetti est préoccupé par sa femme Paola, dont son beau-père lui a affirmé qu'elle n'était pas heureuse.

Un épisode qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais que j'ai lu avec un certain plaisir paresseux, comme on retrouve un vieil ami.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Dans cette septième enquête, pour élucider le crime de Roberto Lorenzoni, jeune play-boy superficiel et un peu trop gâté, que l'on identifie grâce à sa chevalière, car kidnappé deux ans auparavant, le Commissaire Brunetti va devoir s'introduire dans l'aristocratie vénitienne, pour en découvrir de plus près les codes et les règles, mais aussi les petits secrets... Les choses lui seront facilitées par sa belle-famille, le comte et la comtesse Fallier, les parents de son épouse, Paola.
Entre trafics en tout genre, affaires louches, cupidité et interrogatoires, on va tergiverser un petit moment. Mais Donna Leon sait parfaitement où elle conduit son lecteur, avec sa pudeur habituelle et son sens de l'intrigue.

Le rythme est lent, comme quasi toutes les enquêtes de Brunetti, je n'ai été "emportée" dans l'enquête seulement lorsque Brunetti commence à entrevoir les tenants et les aboutissants, c'est à dire plus loin que la moitié du roman. Mais j'aime les enquêtes de mon commissaire préféré à travers les calli de la Cité des Doges.

Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Si vous aimez les intrigues tortueuses et la recherche minutieuse d'indices, passez votre chemin, car ici, les investigations reposent avant tout sur l'interrogatoire de témoins et les déductions du Commissaire Brunetti. Il faut dire que le crime date un peu et qu'on est plus proche de « Cold cases – affaires classées » que des « Experts ».

Noblesse oblige est un polar au rythme lent, posé, où la véritable enquête ne démarre que passé le tiers du bouquin (qui ne fait que 283 pages). Avant ça, ça digresse beaucoup, ça n'est pas très palpitant, ça traîne, bref, on s'ennuie. On n'est ni véritablement immergés dans la haute société vénitienne, ni dans Venise elle-même : on nous balance certes des noms de lieux à tout-va, mais aucune description. A moins donc de connaître les endroits cités et de savoir à quoi ils ressemblent, difficile de suivre les pas du commissaire...

Par la suite, les investigations deviennent plus intéressantes, au fur et à mesure que Guido Brunetti commence à comprendre ce qui a pu se passer. Dommage que nous, lecteurs, grâce à une discussion du début du tome voulue anodine mais tellement sans rapport apparent avec l'histoire qu'on ne peut que faire le lien avec ce que l'on apprend très vite sur la victime, puissions ainsi deviner bien avant lui ce qui est arrivé au jeune homme du champ ! Heureusement, la chronologie des faits et le « pourquoi » demeurent un mystère jusqu'au bout, mais il faut avouer qu'être en possession d'une partie des réponses n'aide pas à se passionner pour l'enquête... Celle-ci se veut en outre très linéaire. le commissaire et ses adjoints ne tâtonnent pour ainsi dire pas, et les seuls rebondissements ne sont pas le fait de l'avancée de l'enquête, mais provoqués par des tiers.

C'est donc un petit polar tranquille et sans réelle surprise, où l'on suit d'un point A à un point B des personnages à peine esquissés, en dehors bien sûr du héros du héros principal. Même certains épisodes de nos vieilles séries policières à la française comme « Une femme d'honneur » sont plus mouvementés et riches en fausses pistes que ça ! Ça ne signifie pas pour autant que Noblesse oblige est un mauvais livre. L'enquête a beau être un peu fade, la plume de Donna Leon possède un certain charme qui parvient, heureusement, à sauver l'ensemble.
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