Une enquête du commissaire Brunetti : Quand un fils nous est donné

Heureusement il y a Venise. Heureusement Paola, Chiara et Rafi accompagnent la vie familiale de Brunetti. Les fans de Donna Leon, j'en suis, liront cet ouvrage avec un peu d'ennui. Même Les références culinaires sont limitées. Les autres choisiront de découvrir Donna Leon en se plongeant dans un de ses plus anciens romans.

Pour la première fois à ma connaissance (mais je n'ai pas encore lu toute l'oeuvre de l'auteure américaine…), l'homosexualité est au coeur du roman. le sujet est abordé avec beaucoup de respect et de bienveillance, personne n'émettant de jugement sur l'orientation sexuelle de Gonzalo. Pourtant, cela me semble un trop lisse pour être vrai, quand on sait que l'Italie est très imprégnée par la religion catholique, plutôt conservatrice et marquée par la montée des partis d'extrême droite.

A travers ce roman, le lecteur entre dans la haute société vénitienne et s'invite à la table des familles fortunées, dans ces diners fastueux où les accords se nouent et les ragots se propagent.

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Encore un épisode réservé aux inconditionnels !
Le rythme de cette nouvelle enquête de notre cher Guido est lent, mais agréablement lent, pour une fois, avec juste la petite accélération de fin de roman qui lui donne tout son sel. On y retrouve avec plaisir Paola, Raffi et Chiara, plutôt bien mis en scène dans cet opus.

A mon humble avis, Donna Leon perd son souffle. Même si les personnages sont toujours attachants et bien décrits, l'histoire n'a pas d'intérêt : mélange d'enquête policière trop élémentaire, de discussion 'philosophique' légère sur l'âge et sur l'homosexualité, des traits presque caricaturaux des liens familiaux de Brunetti. C'est dommage, parce que ses premiers romans sont excellents.

Livre conseillé par ma mère, grande fan...
J'ai été très déçue, et je ne pense pas que j'en lirai d'autres de cette autrice.
Il ne se passe pas grand chose, le rythme est lent et l'intrigue sans relief.
Bref, bof.

Après "les disparus de la lagune" qui m'avait laissé sur ma faim et déçue, j'ai retrouvé le Commissaire Brunetti. L'histoire est bien menée même si on devine très vite le coupable.

Un bon moment de lecture, un peu moralisateur mais bon, on est à Venise

Après un bon classique de plus de 700 pages, quoi de mieux qu'un polar pour se détendre . Ma PAL a fondu et tant mieux comme ca, je pioche dans des livres pas toujours de premier choix. Ici, une enquête du commissaire Brunetti que je n'ai pas eu la chance de rencontrer jusqu'à présent.

Après cette lecture, j'ai ajouté Venise dans ma liste des lieux que je veux visiter. En suivant le commissaire Brunetti, on peut découvrir cette ville très touristique, mais où des italiens vivent aussi. Et en plus d'avoir envie de découvrir Venise, je meurs d'envie de manger italien ! Genre un bon risotto aux petits pois avec un bon verre de vin blanc 😋.

Je pensais mettre la moyenne à cette lecture pour le côté voyage en Italie, mais en fait ce n'est pas possible. Je trouve que le côté polar qui est quand même le genre du livre n'est pas du tout présent. L'enquête est à peine développée et sans surprise. J'ai trouvé la fin dès le début. Et aucun rebondissement vraiment exaltant. Bref, je me suis plutôt ennuyé alors que je voulais mener l'enquête 😞.

➡️ En bref, un polar qu'il faut lire pour découvrir Venise et sa société plutôt que pour son enquête.
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J'avais gardé un excellent souvenir des romans de Donna Leon.
J'avais tellement aimé l'ambiance, le rythme indolent, les odeurs de cuisine des jardins, les considérations humaines ou familiales, les considérations sur la vie et la justice italienne...
Mais ce roman est presque caricatural, dans celui-ci Brunetti est peu crédible, sa femme encore moins crédible, les remarques sur la société italienne parodiques, le trait est parfois grossier, le style d'écriture est assez plat.. et j'en suis désolée, vraiment désolée.
J'aurais aimé l'apprécier...

Voici à nouveau un excellent roman de Donna Leon dont les ingrédients ne varient jamais: Venise, sa beauté et la décadence de sa classe dirigeante, le Commissaire Brunetti et ses réflexions sur le monde contemporains (cette fois la guerre et les réfugiés) dans les fumets des délicieux repas préparés par sa femme Paola (universitaire e renom de surcroît), et un sujet de société (cette fois les gays vieillissants et leur solitude). Meilleur d'une série Netflix ;-)

Départ lent pour un roman policier. En fait la perception de la société de Venise faite par Donna Leon est transmise à travers le quotidien de son commissaire Guido Brunetti. Les limites et les tracasseries administratives de cette ville singulière sont exposées sur la trame d'une vie familiale qui sait cultiver son bonheur domestique.

Assurément l'intrigue policière passe presque au second plan. Bien sûr le contexte est annoncé jusqu'à la moitié du livre avant que les événements dramatiques ne surviennent et que finalement dans les dernières pages quelques révélations propres au genre ne renversent la situation. Mais ce ne sont pas ces ultimes péripéties qui suffisent à déplacer l'accent du livre de la perception d'une société vers un thriller policier.