Il y a aussi, près du mur du Souvenir, un arbre immense, un très ancien érable argenté, où les Allemands avaient souvent attaché ceux qu'ils allaient fusiller, et on y distinguait encore, plus de soixante ans après, les nombreux impacts qui avaient lacéré l'écorce et faisaient comme des vieilles plaies. Les arbres sont comme nous, comme moi, comme maman, ils gardent leurs cicatrices.
Un secret put nous tuer ou au contraire devenir la part poétique d'une existence.
Nous étions injoignables. C'est un luxe incroyable, aujourd'hui. Je me demande si quelqu'un a encore de nos jours les moyens d'être injoignable.
La politique, si elle est menée avec coeur et intelligence, c'est l'art de faire vivre les gens ensemble.
Nous ne sommes rien tout seuls dans une société. L'individualisme, c'est une plaie. Un autre nom pour l'égoïsme.
La politique, si elle est menée avec coeur et intelligence, c'est l'art de faire vivre les gens ensemble.
J'ai regardé. J'ai vue l’écusson. J'ai vue les armes. J'ai vus les cheveux blonds en brosse. Tout recommençait. J'ai vomi. Et j'ai hurlé. Je ne reconaisais plus ma voix. J'ai hurlé. Hurlé. Hurlé.
Voila, ma chère Émilie, la triste et véridique histoire de Clara Pitiksen, l'idiote qui est devenue la petite amie du tueur raciste le plus monstrueux de l'histoire de la Norlande
C'est Clara qui est dans son lit d'hôpital depuis plusieurs mois suite a un drame dans son pays. Elle explique à son amie Emilie sur son carnet d'adresse, ses sentiment et ses émotions ainsi que l'histoire de son pays et les liaisons des évènements qui ont conduit à cette tragédie...
A travers Clara la rescapés de ce fameux drame ont peut découvrir plein de choses sur l'histoire de la Norvège.
Je n'ai pas trop accrochés à cette histoire parce que je trouve qu'il y a pas beaucoup d'actions sous le fait que je m'endors en lisant ce livre.
Est-ce que l'on peut renaître à dix-sept ans, dis moi, Emilie ?
Ce monstre m'a épargnée. Pour que je vive toujours avec ça. Maman me dit que l'enquête a révélé qu'à ce moment-là il n'avait plus de munitions. Qu'il ne m'a pas épargnée. Que j'ai juste eu de la chance. Je ne parviens pas à y croire, Emilie. Je ne parviendrai jamais à y croire. Jamais.(p.144).