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Un couple. Une jeune femme de 20 ans aux études et un jeune homme plutôt mauvais garçon.
Une relation très conflictuelle et destructive.
Voilà le début de l'histoire.
La dureté des mots, leur violence est adoucie par de jolis passages à l'écriture poétique.
Le désespoir d'Elsa face à cette grossesse non désirée m'a fragilisée.
Il est indéniable que les fondations de ces deux jeunes sont fissurées.
L'enfance n'a pas dû être un long fleuve tranquille.
Il est bien entendu que je ne cautionne pas la violence !
Elsa est à la fois agaçante et irritante par son manque de maturité.
Accepter ou non l'avortement n'est pas le débat de la lecture par contre accepter que l'on ne soit pas prête à être mère est autre chose.
Ce n'est pas parceque nous sommes nées femme qu'il faut y associer la maternité de droit.
La femme a le droit de mener sa vie comme elle l'entend et ne doit pas être désavouée dans ce sens.
Une écriture précise, insicive sans tabous mais aussi tellement d'émotions.

Merci Lucrezia. Ton livre remue, interroge.
Il est nécessaire car il délivre un message poignant.
Il me semble que chaques lecteurs pourra le comprendre différemment.

J'aurais juste aimé plus de précisions sur les hôpitaux. Savoir si avec l'argent tout s'achète comme chez nous…

Une lecture hors du commun comme à chaque fois avec Morgane et Bruno qui ont l'art de denicher des pépites au style vu nulle part ailleurs.

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La plus belle du monde" de Lucrezia Lerro est un roman qui ne laisse pas indifférent. L'histoire suit Elsa, une jeune étudiante de 20 ans vivant à Florence avec son compagnon Federico, un homme violent et toxicomane. Tout bascule lorsqu'Elsa découvre qu'elle est enceinte, une grossesse qu'elle ne désire absolument pas. le roman explore les thèmes déchirants de la grossesse non désirée, de la violence domestique, de la toxicomanie, de l'avortement clandestin, et de la lutte pour la survie dans un environnement difficile.

J'ai du mal à expliquer les sentiments mitigés et les émotions mêlées dont je suis sortie de cette histoire. En fermant le livre, j'ai été en colère, pleine de compassion, et dans une incompréhension des relations humaines. Ce livre offre une plongée poignante dans la réalité d'Elsa, une jeune femme prise au piège entre ses rêves d'avenir et la brutalité de sa situation actuelle. Les sujets abordés sont difficiles et laissent une empreinte dans l'esprit du lecteur. Il n'est pas question de juger le choix d'Elsa, ni d'aucune femme de par le monde. L'avortement existe depuis des millénaires, mais ici, il y a cette forme de proximité, la réalité des violences que subit Elsa. Et c'est cette partie qui m'a le plus mis en colère. L'auteure, Lucrezia Lerro, décrit avec une précision chirurgicale la vie en Italie du Sud, dépeignant une mentalité patriarcale et machiste qui exerce une pression écrasante sur les femmes.

Dans ce roman, l'entourage et les traditions jouent un rôle majeur dans les choix et les réactions des personnages, mettant en lumière la difficulté pour Elsa de prendre le contrôle de sa propre vie, de chercher des solutions auprès de ses parents ou même de trouver une issue à sa situation. Et il y a l'influence de Federico, un personnage que l'on déteste pour sa violence, sa toxicomanie, et son comportement manipulateur. Il m'a viscéralement prise aux tripes, car il ne s'agit peut-être que d'une fiction, mais de la réalité pour beaucoup de personnes (homme ou femme, les violences domestiques touchent tout le monde). On n'oublie pas les relations familiales du côté d'Elsa comme de Federico qui sont dépeintes avec beaucoup de pudeur.

Il est difficile de ne pas se laisser emporter par les émotions, et le comportement d'Elsa, en fonction de nos vies, de nos ressentis, de nos propres épreuves, est parfois incompréhensible, difficile à cerner ou encore improbable. Oui, j'ai été prise de tachycardie quant à sa volonté de s'occuper de cet avortement, là maintenant tout de suite. Mais au final, les réponses qu'elle a eues par voie légale étaient aussi minimes face à son anxiété grandissante. Les défis auxquels elle est confrontée pour échapper à l'emprise de Federico, elle est coincée dedans, nous, lecteur, sommes observateurs silencieux.

En bref : "La plus belle du monde" est un livre qui suscite des émotions fortes et des réflexions profondes. Il offre une vision brutale de la réalité que peuvent vivre beaucoup de femmes, tout en abordant des thèmes universels tels que la famille, la liberté, le pouvoir, les choix et la résilience. Il offre une exploration puissante et poignante de la condition humaine dans des circonstances extrêmes. Une lecture qui marque, quelle que soit la réaction qu'elle suscite.
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L'histoire :

Elsa, 20 ans, habite à Florence où elle poursuit ses études. Une belle jeune fille avec l'avenir devant elle et de grandes espérances. Mais la médaille a un terrible revers qui prend les traits de son compagnon Federico, ouvrier boulanger sans allant de surcroît cocaïnomane et violent. Un peu plus âgé qu'Elsa, Federico a cependant peu de points communs avec elle, hormis ses origines modestes. Et probablement au fond des yeux des souvenirs aux couleurs et senteurs du sud de l'Italie, car oui, lui aussi est jeune et beau. Mais il est presque illettré et obnubilé par la came. Sa seule ambition dans l'existence est d'éviter consciencieusement de rentrer dans le rang. En bref, il souhaite bien vivre sans en fiche une rame. Seule l'attirance physique et l'enthousiasme des commencements ont probablement décidé ces deux-là à former un couple. Or le destin d'Elsa va prendre un tournant décisif, quand elle découvre qu'elle est enceinte de cet homme avec qui elle ne veut surtout pas envisager le long terme. Elle rejette donc d'emblée cette maternité. Les parents d'Elsa sont restés dans leur petit village et ignorent donc le désarroi de leur fille ainsi que sa décision. Face à l'accueil déplorable des services hospitaliers italiens dont la lenteur l'accable, commence alors un inquiétant et douloureux périple pour Elsa. Au péril de sa vie.

Pour lire entre les lignes :

À quoi bon tout l'or – en l'occurrence la beauté – du monde, si c'est pour se retrouver dans des situations à la gomme ? Federico a le compliment facile, Elsa est sa divine. Il n'a de cesse de vouloir la combler. de préférence avec de l'argent qu'il n'a pas gagné, car il n'est généreux qu'avec l'argent des autres. Comment diable un type comme ça a-t-il pu séduire pareille créature ? Sans nul doute en raison d'une succession de mauvais choix et un enchaînement de circonstances. Une jeune femme de 20 ans ne prend pas forcément la mesure de certains actes, ceux qui laissent pourtant une empreinte indélébile.
Mais Elsa me direz-vous n'est pas un légume, elle pourrait réagir autrement. Certes. Mais, en plus de l'étude de l'ambivalence des sentiments que peut générer la maternité, ce livre pose aussi la question de l'influence de l'entourage et des traditions dans cette expérience. Se dessine alors en filigrane la mentalité patriarcale et machiste qui fait peu de cas de la condition féminine. « Dans mon pays, les femmes, elles la bouclent… » résumera Federico. de plus, le récit qui montre une photographie des violences subies par une femme à différents titres dépeint dans le même temps la chronique d'une survie. En effet, Elsa est bien une survivante.
Lien : http://scambiculturali.over-..
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On referme ce livre avec difficulté, tant sa dureté, marque. Ce livre est une pépite et merci à Lucrezia Lerro d'avoir avec une précision chirurgicale, avec un réalisme choquant mais bien réel, su nous montrer la vrai visage du sud de l'Italie.
Un grand merci à la traductrice Murielle Hervé-Morier qui a fait un très bon travail de traduction. Restant parfois un cran en dessous de l'intensité réelle de certaines insultes. J'ai la chance d'être bilingue et lorsque un livre est Italien, j'aime le lire dans sa langue. Cette fois j'ai commencé en Italien, puis j'ai poursuivi avec la traduction, puis relu en Italien, pour m'assurer de n'avoir rien perdu.
Pour tout les lecteurs français ce livre traite de l'avortement en thème principal, et du choix d'une jeune fille d'affronter ou non une maternité, mais ce n'est que l'arbre qui cache la forêt. Oui, en effet ce livre parle de l'avortement et du droit de chaque femme à vouloir ou non être mère, mais surtout c'est une peinture très réaliste de ce qui encore de nos jours persiste en Italie du sud, et cela seulement quelqu'un qui y a vécu peut le savoir. L'ignorance, la cruauté, l'affirmation de la position du mâle dominant face à une femme soumise, surtout aux coups, le recours à l'illégalité pour sauvegarder les apparences, la corruption, les faux médecins ou vrais bouchers. Ce livre montre aussi une réalité des hôpitaux en général dans des petites villes italiennes encore de nos jours, pas de service de nuit sauf urgences, ce sont les familles qui doivent veiller leurs malades.
Elsa a seulement 20 ans, elle a déjà réussi un énorme pas celui de prendre sa liberté de quitter ses parents pour aller plus au nord, et de vouloir étudier. C'est déjà pour une jeune femme du sud de l'Italie un changement, un bouleversement énorme. Cela montre bien la volonté de s'en sortir par elle-même. Mais lorsqu'elle se rend compte qu'elle est enceinte, il ne s'agit plus seulement d'agir seule, elle a besoin d'aide, et c'est cela qui la met dans un état proche de la perte de raison. Elle ne sait pas quoi faire, surtout qu' elle n'a pas près d'elle la personne qui peut l'aider. Son compagnon n'est qu'un illettré, fainéant, cocaïnomane, qui reproduit ce qu'il a vécu dans son enfance, la violence sur les femmes, l'affirmation continue de son statut d'homme viril, le malheureusement typique jeune italien du sud, encore de nos jours. Les coups n'ont commencé que lors de leur voyage en Grèce, Federico ne se trouve plus en terrain connu, donc il devient jaloux, il considère Elsa comme sienne, et pour dissimuler ce côté faible de sa personne il va frapper. Elsa avec ce voyage en Grèce va prendre conscience de cette nouvelle facette de Federico, mais c'est également à ce moment qu'arrive la nouvelle pas du tout attendue de sa grossesse. L'attitude parfois molle d'Elsa est seulement due à sa vision claire de ce qu'elle peut contrôler, les coups elle peut les supporter, mais elle doit trouver une solution pour résoudre définitivement cette grossesse non désirée, car cette grossesse hors mariage est une tâche indélébile, il faut absolument toujours sauvegarder les apparences. La plus grande apparence est dans le titre la plus belle du monde, l'important n'est pas de l'être , mais d'en avoir l'apparence. Magnifique livre.
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Comment continuer à vivre quand tout semble noir ? Quand l'amour n'est pas là et qu'il a fait place à la violence et l'humiliation ?
Elsa n'a plus la force de se battre, enfin l'a-t-elle déjà eu ?
Elsa c'est cette jeune fille tourmentée au delà de l'inimaginable. Elsa c'est cette jeune fille que tout effraie et qui s'enferme dans une sorte de masochisme.
Elsa ça aurait pu être moi, être vous, être n'importe qui.

Elsa est enceinte mais seulement voilà, elle ne veut pas de cet enfant. Pourquoi me demanderez-vous ?
Parce qu'elle est étudiante, qu'elle est loin de ses parents, que sa vie est un supplice. Parce que son conjoint n'est qu'un camé, fainéant et violent.
Parce qu'ils n'ont pas de situation stable et surtout aucun avenir ensemble.
Mais après tout pourquoi doit-elle se justifier ? Elle est libre de disposer de son corps ! Qui sommes-nous pour la juger ?
Sauf que l'avortement n'est pas un acte anodin et qu'il va la poursuivre longtemps.

Elsa, je ne l'ai pas apprécié, je pourrais même dire qu'à certains moment je l'ai détesté. J'avais envie de lui crier de réagir, de reprendre sa vie en main.
Et puis, je me suis rendue compte, tout comme Morgane, que si je réagissais ainsi c'est que je me suis parfois reconnue en Elsa et que je n'avais pas envie de me l'avouer.
Peu à peu, je me suis dit que cette jeune fille devait être aidée, être protégée, accompagnée, aidée.

C'est un récit brut, percutant, puissant, bouleversant ! La plume de @lucrezialerro est incisive, elle ne fait pas dans la demie mesure, elle ne prend pas de gant et c'est ce qui rend ce roman aussi fort. Elle instille des émotions pures dans chacune de ses phrases, elle ne nous laisse pas de répit. Il faut prendre le temps de respirer à chaque chapitre, de faire le vide pour mieux repartir ensuite. A plusieurs reprises j'ai eu le coeur serré et le ventre noué mais c'est ce que je recherche aussi dans la lecture !

Merci @lucrezialerro pour vos romans si puissants et merci @editionsdeslacs pour leur donner de la visibilité.

Vous l'avez lu ? Il vous tente ?
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Pour tout vous dire je ressors totalement bouleversée par ce roman, il parlera surement à beaucoup, ce roman ne m'a pas parlé c'est pire que çà vous ressortirez totalement diffèrent après cette lecture.
Ce nouveau roman de Lucrezia qui est pour sur le meilleur parle de harcèlement d'emprise de violence conjugales mais pas que , de maternité et du non désir d'enfants.
Car tout le monde ne devient pas mère, certaines n'en ressente pas le besoin c'est le cas d'Elsa, d'autre veulent être mère mais pour des raisons n'y arrivent jamais.
Elsa est une personne que j'ai détesté car trop naïve, sans maturité, dépendante de son conjoint. je l'ai peut être aimé un peu sur la fin.
Je ne suis pas la pour donné mon avis sur l'avortement cela serait certainement déplacé mais beaucoup en subissent encore aujourd'hui et pas forcement dans la légalité.

Lucrezia à pour moi écrit son meilleur roman et de toutes les parutions et il y en a eu 8 celui passe en tête de liste.
Ce roman n'a fait pleuré, j'ai ressenti beaucoup de colère, c'est un livre triste poignant mais tellement réaliste .
Et c'est un livre d'actualité aussi car en 2022 l'avortement et la violence faites aux femmes seront malheureusement encore d'actualité.
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Quelques jours m'ont été nécessaires pour mettre à plat mes ressentis de lecture. Ca n'a pas été facile de trouver les mots pour vous parler de ce roman. J'espère en tout cas que ça vous plaira, et que vous aurez envie, à votre tour, de le découvrir.🌷

La plus belle du monde.. La plus belle du monde, c'est l'histoire d'une jeune femme, d'une jeune fille même plutôt, pas très mature encore mais surtout, sous l'emprise de son conjoint.⚡
Elle s'appelle Elsa, elle est enceinte.
Pour autant, ce n'est pas ce qu'elle souhaite. Sa situation actuelle ne lui convient pas, elle ne peut pas l'avoir maintenant. Alors, débute un combat avec elle-même, mais surtout avec les autres.🤰🏽

Ce roman m'a touchée parce qu'il aborde des sujets difficiles : les violences conjugales, la grossesse non désirée. Je ne m'y attendais pas. Et c'est vrai que ça m'a troublée lors de ma lecture. Moi qui pensait avoir un roman porté principalement, et explicitement sur la grossesse et l'avortement en Italie.
L'abord des violences conjugales m'a paru un peu trop brut, pas assez dans la psychologie, ça m'a gênée.

Cependant, après explications, j'ai compris. J'ai compris qu'en fait ce sujet n'était que prétexte, que ce roman était rempli d'implicites, de messages cachés.🌥
Il faut croire que c'était trop caché pour moi, trop poussé pour que je comprenne totalement où l'autrice nous menait.

Je vous invite tous à le lire, à le découvrir, à chercher entre les lignes ce qui n'est pas dit. Il vous parlera sûrement plus qu'à moi. 💚
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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{LECTURE 2022-37} La plus belle du monde de @lucrezialerro aux @editionsdeslacs via @thebooktrotteuses.

Je referme ce récit sans savoir quoi penser, je l'ai lu quasiment d'une traite, Elsa, jeune fille au prise d'un pervers narcissique violent. Malgré ces grandes espérances, elle se retrouve enceinte et débute alors une lutte pour pouvoir avorter rapidement, sans délai. Elle fait ce périple dans la violence et le désespoir, sans soutien de sa famille. Elle fait aussi face à un système médical déplorable qui la force à se tourne vers un avortement clandestin.

J'ai ressenti une oppression tout le long de ce récit, difficile de prendre la moindre respiration, l'auteur nous plongé dans l'Italie rétrograde et vivant encore au siècle dernier. le patriarcat malsain est omniprésent. La drogue et la violence viennent poser le point final du tableau.

J'ai passé tout le lire à n'avoir qu'une envie. Prendre Elsa par la main et la sortir de là, l'aider à passer ce cap. Heureusement, la fin est positive et montre que rien n'est jamais figé et qu'on peut se relever et aller de l'avant.

Encore un petit ovni aux éditions des Lacs., une maison d'édition qui a le flair pour découvrir des auteurs et des récits qui sortent du cadre.

Merci à @lucrezialerro pour sa plume vrai et tranchante.

Vous avez déjà lu des livres des éditions des Lacs?

#roman #violence #avortement #éditionsdeslacs #livre #livrevoyageur #voyageur #bookaddicts #booksta #bookofinsta #booktrotteuses
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Je voulais un livre qui tabassé pour finir le mois .
Le récit a fait le job ds tt les sens du terme.
J'avais l'impression d'être sur un ring et de recevoir plein de coups. Et en vouloir en donner
Âme sensible s'abstenir
Tristement réaliste
Ya des choses qu'on ne peut pas acheter
Le sujet me touche personnellement
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J'adore la plume de cette auteure ! Incisive ! Et en même temps, vibrante par le flot d'émotions qui se déverse à chaque mot. Je me suis surprise à lire en apnée, à stopper ma lecture pour reprendre mon souffle et digérer ce mal-être que l'auteure distille sous les traits et les comportements d'Elsa.

Elsa, une jeune femme, encore étudiante, découvre avec effroi sa grossesse. Grossesse non désirée, pourvoyeuse d'émotions négatives et anxiogènes exacerbées. À la limite de l'incompréhensible. Un personnage qui n'attire pas la sympathie, qui nous confronte à la représentation que nous avons de la grossesse, du jugement que nous portons sur celles pour qui le désir d'enfant ne tombe pas sous le sens. Un personnage qui, en proie à une peur panique, va faire le choix risqué d'un avortement clandestin. Un personnage qui semble en proie à des tourments la rendant psychologiquement instable. Mais que savons-nous exactement d'Elsa ? Et qui sommes-nous pour savoir ce qui lui irait le mieux ?

Et il y a son compagnon, Federico. Détestable ! le contexte est posé de violences conjugales, d'humiliations, de culpabilisations en victimisations.

Alors à quel moment, dans cet engrenage, décide-t-on d'élever un enfant ? de construire un foyer ? Ou d'accepter que ce ne soit pas le bon moment, tout simplement ? À quel moment, cesse-t-on d'avoir le choix ? Ou encore de faire le seul choix possible ? À quel moment la vie nous rend-elle assez forte pour s'affranchir des conventions sociales, de l'entourage, des “bons” sentiments autour de la grossesse ?

Un deuxième roman déstabilisant, bouleversant !
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