Nationalité : Italie
Né(e) à : Omigano , le 06/07/1977
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Né(e) à : Omigano , le 06/07/1977
Biographie :
Lucrezia Lerro est auteure de romans, de poésie et a écrit pour le théâtre.
Elle publie son premier recueil de poésie en 2000: Una sposa deliziosa
L'autrice italienne à la bibliographie bien remplie, est notamment éditée dans son pays natal par La nave di Teseo. Dans la plupart de ses romans, celle-ci révèle un don unique aux accents incisifs et théâtraux, voire cinématographiques, pour exprimer les contradictions du sud de l'Italie, « cette terre sans consolation ni douceur » chère à Carlo Levi.
Lucrezia Lerro est auteure de romans, de poésie et a écrit pour le théâtre.
Elle publie son premier recueil de poésie en 2000: Una sposa deliziosa
L'autrice italienne à la bibliographie bien remplie, est notamment éditée dans son pays natal par La nave di Teseo. Dans la plupart de ses romans, celle-ci révèle un don unique aux accents incisifs et théâtraux, voire cinématographiques, pour exprimer les contradictions du sud de l'Italie, « cette terre sans consolation ni douceur » chère à Carlo Levi.
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Celui qui quitte l'ancienne route pour la nouvelle se trouve souvent avoir manqué de cervelle.
Les traces qu'il a laisséed ne quitteront plus jamais ma peau, elle se verront toujours dans mes yeux et mon sourire.
Je ne pouvais plus attendre, remettre à plus tard n'aurait servi à rien. Je devais trouver le courage de ne pas me soustraire à la vérité, il fallait faire le test. L'air me manquait. Entre deux mauvaises pensées, je me voyais brûler le bout de mes doigts avec un briquet et m'enfoncer une aiguille dans la langue. La souffrance m'aurait soulagée.
Ce n’est que si on est petit dedans comme moi qu’on peut voir les couleurs de certaines journées d’été, la forte lumière des matins les plus bleus.
Mes yeux me brûlaient. L'obscurité en revanche m'apaisait. j'avais toujours aimé ça. J'aurais donné n'impote quoi pour ne plus revoir le jour, cette lueur vive qui dénature toute chose. la clarté du soleil me renvoyait à la face toute la saleté qui m'entourait. La luminosité allait cruellement mettre en évidence les difformités qui affecteraient mon corps.
Des coups et du pain, ça fait des gens bien, le pain sans les coups, ça rend les gens fous.
Je vomis un peu tout le monde.
Je vomis pour la vieille, pour mon père qui n’a pas voulu de moi, pour les gens de ce trou paumé qui ne m’ont pas acceptée, je vomis pour le mal que me font les autres...
Je vomis pour la vieille, pour mon père qui n’a pas voulu de moi, pour les gens de ce trou paumé qui ne m’ont pas acceptée, je vomis pour le mal que me font les autres...
Crédiou, j'ai le moral dans les choux. J'ai le cul par-dessus tête, le crâne fêlé, attaché au sapin comme une boule rouge.
Je m’en sortirai bientôt, je vais devoir recommencer, il me faudra « digérer cette réalité » et avoir peut-être la chance de trouver quelqu’un avec qui partager ma souffrance, à qui je puisse dire : « Tu vois, depuis que tu es là, il y a des jours où je suis heureuse. Quand je mange avec toi, je ne vomis pas. »
Federico ne s’aimait pas, il n’aimait rien au monde. Et je ne l’aimais pas non plus. On ne peut jamais aimer sur commande. Je voyais encore les objets en mouvement dans la pièce. Je me recouchai. Il s’habilla en vitesse et sortit en claquant la porte. Je sombrai immédiatement dans un sommeil très perturbé.
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