Dans de nombreuses légendes, le boto [dauphin rose] prend la forme d'un beau jeune homme en costume blanc, coiffé d'un chapeau pour cacher son évent. Il sort de l'eau pour séduire les jeunes filles avant de regagner le fleuve. C'est pourquoi, en Amazonie, les enfants nés de père inconnu sont parfois désignés sous le nom d'"enfants du boto". (p. 37)
En Amazonie comme ailleurs, la biodiversité engendre la biodiversité. Ainsi, une grande partie des plantes de la forêt tropicale sont épiphytes : elles poussent accrochées aux branches des grands arbres. Les parasites, ces bestioles qui vivent aux dépens des autres, y sont eux aussi plus nombreux qu'ailleurs... Bref, chaque espèce d'Amazonie en fait vivre plusieurs autres, ce qui multiplie leur nombre. C'est mathématique ! (p. 33)
Il est si long que, des sources à l'embouchure, il change deux fois de nom. À l'origine de ce gigantisme, les mille rivières qui s'y jettent ! Ensemble, elles drainent un immense bassin versant qui s'étend sur six pays et couvre le tiers de l'Amérique du Sud ! (p. 11)