Cette femme est un démon, pareil à ceux qui apparaissent dans les histoires que lui lit Lilya. Et cette fois, la créature n'est pas enfermée dans les pages d'un livre, elle est là en chair et en os, une réalité terrifiante. Il doit sortir de cette prison et retrouver les siens avant d'être vendu comme esclave.
ne pas penser qu'il a fallu de trois secondes, le temps d'une rafale d'un instant de haine pour détruire une famille, quand dans cette salle on passera des heures à tenter de réparer les dégâts pour sauver deux vies.
« Quand le bonheur est entre vos mains, il faut être un imbécile pour le laisser filer. »
Elle marche lentement pour profiter de ce moment rien qu’à elle, aussi court soit-il, son sas comme elle dit, parce que nommer les choses les fait exister.
Elle connaît la noirceur du chaos, son odeur, ses bruits, la peur commune qu'il répand dans ses vents, son silence et l'attente, tout aussi terrifiants.
❝ Si elle pense aussi fort à lui qu’il pense à elle, peut-être que leurs pensées se croiseront dans le ciel. ❞
❝ Elle a pris un risque, mais combien de temps peut-on rester triste à crever sans prendre les choses en main, à quel moment devient-on complice du malheur si on ne fait rien pour qu’il cesse ? ❞
❝ Un mariage sans rires, c’est comme un champ en hiver. ❞
❝ Comment comprendre ce qui motive les hommes à se nourrir de mensonges ? (…) Les envahisseurs ont besoin d’effacer le passé, réécrire la grande histoire pour justifier leur idéologie et gommer leurs crimes. ❞
Nommer les choses les fait exister.
On ne choisit pas d’être infirmière si on accepte la défaite.