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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour commencer, je voudrais remercier Masse critique et les éditions Dystopia, qui ont eu la gentillesse de m'offrir un livre (bien évidemment) de toute beauté ainsi que 10 marque-pages. Puis un feuillet publicitaire des romans qui me donne bien envie de sombrer dans leurs univers.

Cet ouvrage est arrivé pile-poil au bon moment. Après un long roman, ou pendant une semaine, je fus submergé par une histoire gravée dans mon âme. J'aime bien lire des nouvelles. Cela me permet de rester et de digérer ce grand roman qui me trotte dans ma tête et de me replonger dans la lecture avec douceur.

Il y a donc 11 nouvelles :

Petits jeux,
Rêve d'un mannequin,
le Chymiste,
L'Art perdu du crépuscule,
Dr Voke et Mr Veech,
Vastarien,
Nethescurial,
Miss Plarr,
L'ombre au fond du monde,
Conversations dans une langue morte,
le Tsalal.

Je ne vais pas vous les résumer, elles sont toutes différentes, parlant de vampire, d'épouvantail, de psy, de rêve, de folie et de noirceur. Mes préférés sont : petits jeux et Rêve d'un mannequin. Je n'ai pas été plus que ça emporté par cette lecture. L'écriture est particulière, j'ai eu parfois du mal à me concentrer. Je ne regrette pas d'avoir eu ce petit roman entre les mains. J'aime bien découvrir de nouveaux auteurs…

Un challenge accompli, je vous souhaite donc une bonne lecture !
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Il y a un total de onze nouvelles, mais de quoi parlent-elles ? de choses diverses et variées, avec toujours des sujets assez sombres, tel qu'un kidnappeur meurtrier, des cauchemars (cela revient beaucoup, comme l'on peut s'en douter avec le titre du recueil), d'une divinité ou d'un lieu des plus terrifiants…
Voici les onze nouvelles présentées :
• Petits jeux, 1982
• Rêve d'un mannequin, 1982
• le Chymiste, 1981
• L'art perdu du crépuscule, 1986
• Dr Voke et Mr Veech, 1983
• Vastarien, 1987
• Nethescurial, 1990
• Miss Plarr, 1990
• L'Ombre au fond du monde, 1990
• Conversation dans une langue morte, 1989
• le Tsalal, 1994

Si chacune des nouvelles a des thèmes assez similaires aux autres – horreur, cauchemar – elles n'en sont pas moins très différentes les unes des autres. Commençons déjà par le narrateur : tantôt omniscient ou non, tantôt interne ou externe au récit, il change sans cesse, ce qui est plaisant car donnant aux nouvelles un rapport au lecteur assez différent des unes aux autres. Par exemple, dans Petits jeux, le narrateur est omniscient et externe à l'histoire ; c'est à la troisième personne, et il y a des dialogues entre les protagonistes. En revanche, dans Rêve d'un mannequin, Ligotti a pris le parti de raconter l'histoire à la première personne, sous une forme épistolaire : la nouvelle est une longue lettre d'un psychiatre (vraisemblablement) à une femme, consoeur.
Ensuite, comme je l'ai dit plus haut, en introduction, on retrouve dans cet ouvrage une histoire basée sur un meurtrier, mais aussi un récit autour d'un mannequin, un autre sur un vampire (que j'ai beaucoup aimé), un marionnettiste, etc. Les personnages sont très variés, et il en va de même pour chaque nouvelle, bien qu'il y ait toujours une unité, que l'on retrouve dans le titre de l'ouvrage.
J'ai vraiment apprécié la plume de Thomas Ligotti. En revanche, on m'a vendu ce livre comme un mélange entre Poe et Lovecraft, que si j'aimais ces auteurs, alors j'aimerais Chants du cauchemar et le nuit. La vérité est que, dans la préface, Anne-Sylvie Homassel écrit que si Poe et Lovecraft ont des lecteurs en France, alors il devrait en être de même pour Ligotti – je ne sais pas si elle veut dire par là que c'est aussi bien, ou un mélange des deux premiers auteurs, ou autre chose. Or, si j'ai apprécié certaines des nouvelles de Ligotti présentes dans ce recueil, j'ai tout de même trouvé que certaines auraient mérité d'être prolongées : je me suis retrouvée face à des fins insatisfaisantes car je trouvais qu'il manquait quelque chose, mais aussi parfois qui m'ont déplu, tout simplement. Et puis je n'ai pas aimé d'autres des textes de Ligotti, et il y en a même qui m'ont laissée dans une indifférence la plus totale.
A noter que le Tsalal conclut très bien cet ouvrage.

Une très belle plume et de bonnes idées ne suffisent pas, et certaines de ces nouvelles auraient méritées plus d'approfondissement, ou une autre fin. Cette lecture a été pour moi en demi-teinte et pour cette raison j'ai mis plus d'une semaine à finir Chants du cauchemar et de la nuit.
Un point très positif en revanche, c'est la qualité du livre en tant qu'objet : il est superbe ! La couverture, de Stéphane Perger, est magnifique, la qualité du papier est vraiment bonne.
Lien : https://malecturotheque.word..
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Ce livre comprend une sélection de onze nouvelles parues à l'origine dans plusieurs revues et recueils aux États-Unis. En traduction française, il s'agit du seul ouvrage consacré entièrement à Ligotti, alors que l'auteur est reconnu chez les Anglo-saxons comme un maître de l'horreur et qu'il est très prolifique.

Les univers imaginés par Ligotti sont complexes et hors du temps. Après la première nouvelle (Petits jeux) assez facile d'accès et qui déploie déjà une ambiance trouble et bien glauque (les petits jeux sont ceux d'un psychopathe), je me suis enfoncée dans les ténèbres, comme le titre sur la page couverture, sans toujours comprendre où j'en étais. le rêve se mêle à la réalité, la plupart du temps dans l'obscurité (réelle et métaphorique). La présence récurrente de mannequins, marionnettes, épouvantails et autres avatars humains s'avère particulièrement anxiogène. Une lecture idéale pour les amateurs du genre en ce mois d'octobre. Parmi mes nouvelles préférées, une se déroule un soir d'Halloween (Conversations dans une langue morte) et une autre met en scène des vampires (L'art perdu du crépuscule).
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