Dans cet opus nous retrouvons la commissaire Véronique de smet dont nous avions fait connaissance dans «
le silence des aveux ».
Ce thriller va la mener dans une enquête où elle va devoir faire face à son passé, resté jusque- là, secret.
L'auteure vous livre ici un portrait de femmes en grande souffrance psychologique qui ne pourront que vous toucher au plus profond de votre être.
Vous en ressortirez secoués, à l'instar des personnages.
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Alors qu'elle peine à se remettre de la mort de son coéquipier dont elle était tombée amoureuse, Véronique de Smet se voit affublée d'une inspectrice de la PJF de Tournai : Bettina Rosco pour résoudre une enquête qu'elles ont en commun. le début de leur coopération va s'avérer difficile. Entre les souffrances cachées, les douleurs insurmontables, difficile de s'ouvrir aux autres et d'établir une relation de confiance même au travail.
Toutefois, Véronique de Smet n'aura pas d'autres choix, cette fois, que d'affronter ses vieux démons. Elle devra le faire pour guérir, pour avancer mais surtout pour résoudre son enquête.
Elle va mettre à jour un douloureux secret et va devoir faire face à ce que la nature humaine à de plus immonde.
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Les deux premiers livres de l'auteur sont liés par leur histoire.
Dans celui-ci, on sent nettement l'évolution de la plume d'Amélie de Lima car elle ose aller plus loin dans le sordide, l'horreur humaine prend de l'ampleur.
Elle prend confiance en son talent, et ce, pour notre plus grand bonheur.
La plume d'Amelie de Lima a ce quelque chose de fascinant,
de touchant. Elle vous propose ici tout un panel de personnages (des femmes) meurtries au plus profond de leur être. Avec ses mots, elle vous fera ressentir toute leurs douleurs, aussi profondes soient-elles.
Ce sont des femmes en grande souffrance psychologique à commencer par son héroïne, Véronique de smet, qui va mettre à jour un secret familial difficile à assumer.
L'auteure y met toutefois de la sensibilité, de la douceur. Elle trouve les mots justes pour exprimer ce mal-être et j'ai le coeur qui se retourne lorsque j'apprends le passé des protagonistes, quel qu'ils soient. Je ressens leur douleur, leur colère. Ce sont des vies brisées par l'horreur.
Et, à moins d'être hermétique à la souffrance, à cette douleur, Il est difficile de juger de façon catégorique les actes de ces personnages, qui ne sont pas épargnés. Tout n'est pas tout blanc ou tout noir.
Il y a des histoires où vous détesterez sans gêne l'assassin, le "méchant", j'ai envie de dire.
Il y en a d'autres où celui-ci trouvera grâce à vos yeux au vu de son vécu. Bien sûr, vous saurez que ce qu'il a fait est mal mais vous saurez alors qu'il était impossible pour lui d'être autrement au vu de ce qu'il a subi dans son passé. Difficile dans ce cas de choisir son camp.
Attention, je ne dis pas que ces actes aussi mauvais soient –ils sont justifiés. Je dis juste que le garde-corps qui permet de ne pas sombrer dans la folie ne tient parfois qu'à un fil.
Cette histoire nous rappelle que l'amour est un moteur indispensable pour la nature humaine. Je parle du véritable amour celui où l'on prend soin de l'autre, où on construit des souvenirs magnifiques, faute de quoi les circonstances peuvent être dramatiques.
Amelie de Lima n'a pas fini de nous égratigner le coeur.
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