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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Peu avant la publication de L'effet maternel au printemps 2020, autofiction consacrée à sa mère Nicole Colas-Linhart, Virginie Linhart se trouve assignée en justice par cette dernière et son propre ex-compagnon pour atteinte à la vie privée. Une sale affaire retrace ce choc de l'auteur confronté aux proches qui s'estiment dépouillés et salis par un livre qui les met en scène par le prisme autofictionnel. Pour Virginie Linhart, passé le choc et l'effroi de voir son texte amputé par voie judiciaire, viennent les interrogations sur l'acte d'écriture autobiographique : y inclure des proches en y apposant son regard et sa vérité est l'ingrédient quasi indispensable pour resituer le "je" dans un contexte, une époque, un mouvement.

Si le livre de Virginie Linhart ouvre de multiples questionnements à ce sujet, en l'occurrence l'impossibilité d'identifier son ex-compagnon, père de sa fille, ou le fait que sa propre mère ait déjà largement exposé sa propre histoire et intimité, le lire sans connaitre le reste de son oeuvre familiale (Le jour où mon père s'est tu et L'effet maternel) constitue parfois un frein à l'intérêt d'Une sale affaire. Il eut été pertinent (peut-être cela sera-t-il le cas dans le futur) que Flammarion réunisse les trois en un seul volume pour suivre d'une traite le cheminement de cette entreprise littéraire dont Une sale affaire sonne comme une conclusion douce-amère.
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Une belle écriture, de très beaux passages, une manière agréable de transmettre les émotions, un récit chronologique des évènements et une question centrale : « à qui appartient l'histoire ? ... de quoi faire : un incontournable !

Cependant, je n'ai pas été séduit peut-être à cause des longueurs (parfois très longues) ou des répétitions (trop nombreuses) et certainement parce que je n'y ai pas trouvé ce que j'imaginais percevoir su sujet.

A retenir toutefois, une belle réflexion sur la liberté d'écrire et sur la création autobiographique au sens large.
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