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Critique de Vexiana


C'est le 2e roman de Henri Loevenbruck que je lis et, après 'Nous rêvions juste de liberté', je dois dire que je tombe de haut.
Bon, je savais que l'univers serait très différent et je m'étais promis d'essayer de ne pas du tout penser à ce roman qui m'avait littéralement transportée en ouvrant celui-ci. Je fais la part des choses, je le jure, mais je n'ai pas du tout apprécié ce roman-ci.
Je n'ai pas lu le Da Vinci Code mais, d'après ce que j'ai pu en apprendre, Loevenbruck a surfé sur la vague Dan Brown et utilise ici exactement la même dynamique.
Les rebondissements sont abracadabrantesques, les personnages sont un mélange de clichés leur donnant une dimension profondément ridicule.
Le personnage principal (c'est le seul sur lequel je vais m'étendre un peu mais tous sont aussi peu convaincants) n'est absolument pas crédible...je passerai sur le fait qu'un expert des services de renseignements en matière d'ésotérisme et de secte ne sache pas ce qu'est un astrolabe et confonde les francs-maçons et les compagnons du devoir (non, en fait je ne passe pas dessus). Henri Loevenbruck nous sert une sorte d'inspecteur Harry à la sauce Tarentino mais qui passe son temps à critiquer les nouvelles technologies et à se lamenter sur son petit coeur blessé et à énumérer toutes les parties du corps de Lola : Lola ses mains, Lola sa peau, Lola ses cheveux...bla bla bla.
Je me dis aussi que l'auteur est fan de culture américaine mais a décidé de faire une histoire française (ben oui, une histoire ésotérique d'origine médiévale, c'est assez chaud à mettre en place à Chicago). Bref, ça tire dans tous les sens, ça course et sa pétarade dans les rues de Paris, ça trépane dans les chaumières mais ça n'a pas l'air de troubler ni la presse ni les autorités de la police.
Le fait même que le personnage ait un patronyme anglo-saxon est en soi, pour moi, le signe d'une ambition frustrée de polar américain.
Autre chose qui m'a beaucoup saoulée, c'est l'accumulation de départements dont les limites sont, pour moi, assez vagues et qui sont systématiquement cité sous leurs seuls initiales après une seule occurrence en toute lettre : DST, IMA, OPJ, SRPJ, GIGN, RG, DCRI, DCRG. Pas simple à suivre...
(J'espère pour lui que Loevenbruck a touché de l'argent de certaines compagnies d'armes, de cigarettes ou d'alcool car vu la quantité astronomique de placements de produits qu'on trouve dans ce roman, ça a du être plutôt rentable)
La fin est également très décevante...comme si arrivé au bout de son récit, Loevenbruck c'était dit : héhé, au fait, il y a une suite. Vous pensiez être arrivés au bout mais non, il va falloir acheter le tome 2.
Mais ça sera sans moi
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