Connaissant le cœur charitable de son époux, Maria se dirigea vers l’arbre en question, y fixa une corde et grimpa sur le tabouret qu’elle avait placé sous le nœud coulant. Elle ne distingua toutefois aucun regard en provenance de la maison. « Il s’est planqué derrière la porte », se dit-elle avant de remarquer que des gens l’observaient depuis les fermes voisines. Il y aurait donc quelqu’un pour la décrocher… Rassérénée par cette pensée, elle sauta. Son corps se balança, d’abord poussé par son élan. Puis par le vent.
Maria continua de tanguer dans l’acacia pendant toute la semaine suivante.