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S'il y a une chose qu'on ne peut reprocher à ce roman, c'est l'originalité et la prise de risque d'une écriture volubile, presque impétueuse et poétique pour raconter cette saga familiale aux multiples mouvements sur plus d'une centaine d'années.
Seulement voilà, cette verve et ce flot ininterrompu parfois saccadé et construit sur la base de répétitions peuvent produire 2 effets sur le lecteur.
Soit ils l'absorbent littéralement, soit ils le perdent.
Pour ma part, je me suis perdu dans ce méandre de personnages et d'évènements qu'il faut trop souvent deviner à moins d'être résolument concentré ou d'accepter de revenir souvent en arrière.
L'analogie du fleuve pour construire une généalogie est très intéressante, mais comme un fleuve, on peut s'y noyer ou rester au bord.
J'ai trouvé qu'il y avait aussi une forme de paradoxe à vouloir rendre grâce à des vies ordinaires avec une écriture qui, par trop de libertés, devient complexe et exigeante pour le lecteur.
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La secrète transmission de l'ailleurs, du désir et de la révolte dans cette généalogie de vies invisibles, tourmentées, soulevées. Dans un style torrentueux, plein de méandres et surtout d'attention aux instants de flottements, de perte de soi, de fuite d'un conditionnement social dont le roman laisse entendre horreur et permanence, Sophie G. Lucas signe un premier roman révélateur de la beauté et de la tourmente de ces existences dites ordinaires, sur leur transmission effacée d'un désir d'échappement. Mississippi, la geste des ordinaires est plus qu'une fresque familiale, plus qu'une écriture sociologique de cette marche vers le progrès pour ceux qui n'en vivront que l'ombre, le roman se révèle (dans sa torsion syntaxique, dans sa concertation stylistique) une suite de belles, sombres bien sûr, révélations de ce que l'on est, éperdument, au-delà d'une généalogie oblitérée qui pourtant revient tel un fantôme, l'ombre d'une obsession.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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