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"Assez est le mot que je veux te donner pour t'accompagner dans ton voyage, a-t-elle murmuré. Assez de soleil pour illuminer tes jours, assez de pluie pour apprécier le soleil, assez de joie pour nourrir ton âme, assez de peines pour pouvoir profiter des petits plaisirs et assez de rencontres pour savoir dire adieu", tel est le message que reçoit Doris de sa maman, au moment de la quitter pour un long voyage.
Cette simple phrase, emplie d'amour, aurait suffit à illuminer ma lecture. Mais j'ai aimé quasi tout dans ce roman, certes un peu "feel good book", mais tellement plein d'émotions, d'épreuves traversées dans la résilience et tellement juste lorsqu'il parle de la vieillesse ,de la dépendance et de la transmission. Je ne l'ai trouvé ni triste ni misérabiliste mais au contraire terriblement humain et rempli d'espoir. A savourer.
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Une vie qui s'égrène, parsemée de joies et d'épreuves, de 1928 à nos jours, de la Suède à Paris, de New-York à l'Angleterre. Des rencontres et un destin qui se dessine.

Doris nous fait voyager au gré de sa plume qui révèle un à un les noms de ce petit carnet rouge, ceux qu'elle a aimés, ceux qu'elle a détestés. Des existences croisées ou suivies, de l'amour, de l'amitié. Une existence riche.

C'est doux, tendre, émouvant. On se laisse emporter.

Un feel-good qui se glisse dans la valise et se déguste tranquillement.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Doris possède un trésor : un petit carnet d'adresses de couleur rouge. Il est son compagnon de route le plus fidèle. A 96 ans, il est temps de le rouvrir et de se remémorer. Elle a aussi beaucoup de choses à transmettre à sa petite Jenny. Pour se raconter, elle invoque les personnes côtoyées dont le nom figure dans son précieux carnet. Comme elle, ils ont traversé le XXè siècle. Amours contrariées, destins flamboyants, amitiés inébranlables, Doris nous entraîne de Stockholm au Paris des années folles en passant par New York.
On chavire, on s'embrase, on rit, on pleure,
Un roman très émouvant au souffle romanesque captivant.
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Une vie est faite de rencontres. Certaines porteuses d'espoir. D'autres que l'on aimerait pouvoir oublier.

Un petit carnet rouge qui n'a jamais quitté Doris, une femme de 96 ans vivant seule à Stockholm.

Un petit carnet dans lequel sont annotés tous les noms des personnes ayant traversé sa vie. Des noms, tous sobrement rayés de la mention « Décédé ».

Doris sait qu'elle arrive au bout du chemin. Mais elle refuse de mourir en emportant ses secrets avec elle. C'est ainsi qu'elle choisit de raconter son histoire, et celle de toutes les personnes apparaissant dans ce carnet, à sa petite nièce Jenny. A qui elle voue un amour tendre, doux et sincère.

Allez savoir pourquoi, en découvrant l'histoire de vie de Doris, je m'attendais à un peu plus de légèreté. A un partage plus joyeux, nuancé certes (je n'avais certainement pas envie de lire un livre « guimauve ») mais tout de même plus gai.

Or, ce roman est empreint d'une profonde mélancolie. Quelques points qui motivent cette impression :

- Doris a passé sa vie à chercher le bonheur qui n'a eu de cesse de lui échapper, toujours de manière tragique. Elle a été utilisée, blessée, abandonnée, méprisée, rejetée. Faisant parfois les mauvais choix ou étant simplement victime de hasards malencontreux.

- L'histoire d'amour inattendue, lumineuse, touchante avec Allan. Romance qui aurait pu, enfin, lui apporter le bonheur tant espéré. Mais dont elle va être privée durant toute sa vie. Oui, parce que Monsieur est un peu goujat sur les bords et n'a pas vraiment le sens des priorités !

- Jenny, cette jeune femme qui vit une vie sans passion, sans folie, sans lumière. Qui jongle vaillamment entre les charges mentales, les enfants turbulents et un mari égocentrique (« Je vais te le dire une seule fois et je ne te le répéterai pas. Rentre à la maison ! […] Je ne peux pas à la fois m'occuper de mon travail et m'occuper de la maison. Ce n'est pas possible. Je ne comprends pas comment tu fais » page 297). Oups, on est loin du chéri 2.O !!

- le paradoxe ô combien douloureux entre Doris, femme forte, résiliente, admirée et adulée pour sa beauté durant sa jeunesse, ayant parcouru le monde et ayant affronté maintes et maintes épreuves. Et cette dame de 96 ans totalement infantilisée à la fin de son existence. Découvrant qu'elle n'a plus aucune emprise ni sur son corps ni sur sa vie.

Alors, évidemment, tout n'est pas si noir dans la vie de Doris : la rencontre avec Gösta, personnage atypique et profondément touchant. le lien extrêmement fort qui la lie à Jenny et qui va lui apporter un peu de chaleur et de joie.

Toutefois, ces quelques lueurs d'espoir et de bonheur fugace n'ont pas suffis (à mon sens en tout cas) pour illuminer la vie de Doris que j'ai trouvé au final d'une tristesse incroyable.

De plus, des longueurs à la fin du livre et des dialogues entre Doris et Jenny vraiment trop redondants ont eu raison de mon enthousiasme initial.

Bref, je vais enchainer de ce pas avec une lecture détente et résolument plus positive 😋
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Doris, 96 ans, vit seule dans son appartement à Stockholm. Heureusement, elle peut compter sur Jenny, sa petite-nièce qui vit aux États-Unis, pour lui tenir compagnie, puisque les deux femmes s'appellent très souvent par Skype... Doris ouvre un jour son petit carnet en cuir rouge, dans lequel elle a écrit le noms et les coordonnées de tous ceux qui ont croisé sa route. le feuilleter est l'occasion de se remémorer des épisodes de sa vie mais aussi de prendre conscience que la fin est proche, puisqu'à côté de la quasi totalité des noms de ses amis est écrit « décédé ». Comme Doris sait que ce sera bientôt son tour, elle décide d'écrire ses mémoires à Jenny, pour lui raconter ce qu'elle a vécu et expliquer le rôle de chaque personnes de son carnet dans son existence. Nous partons ainsi à la découverte de son passé et d'Allan, l'amour de sa vie...

J'ai été touchée par ce roman, j'ai eu du mal à le lâcher. On ne peut que s'attacher à Doris car on la voit jeune, puis âgée... C'est comme si on la connaissait depuis longtemps !

Le fil conducteur du roman est l'amour, sous toutes ses formes... Il y a l'amour amical, l'amour amoureux et, surtout, l'amour familial. Ça fait du bien !
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J'ai d'abord pensé cette lecture comme un petit bonbon acidulé, un petit livre feel-good qui me ferait du bien entre deux gros thrillers.

Dans le premier bon tiers de ma lecture, je m'ennuyais. Je trouvais les situations stéréotypées et ne parvenais pas à m'attacher aux personnages. Les époques n'étaient pas suffisamment fouillées, les faits n'étaient qu'évoqués en surface, je trouvais le tout bien pâlichon et terriblement confus. Et je ne parle même pas de l'écriture, simple, sans conviction, sans élan de générosité, sans talent; d'une platitude alarmante et d'un manque d'authenticité flagrante.

Enfin, il a eu les 150 dernières pages. Là, je n'ai plus pu poser le livre, je voulais connaître le fin mot de l'histoire. Enfin, j'entrais en empathie avec Doris, cette vieille dame vivant seule à Stockholm, et sa petite-nièce, Jenny, vivant à San Francisco et qui fera son possible pour adoucir les vieux jours de sa tante.

Alors certes, c'est très téléphoné, un brin tiré par les cheveux, un poil mélodramatique faisant penser à un téléfilm du dimanche après-midi, mais que cette dernière partie fut émouvante.

Un petit roman qui n'a rien d'extraordinaire mais qui a su toucher mon coeur de midinette.
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les deux tomes se lisent très vite
belle histoire d'une vie malgré certaines horreurs comme
la guerre, la drogue, le viol, l'absence, la vie sans internet aussi
etc...
et l'angoisse que tout cela imprime dans le cerveau de la
personne qui le lit mais
c'est la vie !!! très beaux passages aussi !!
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Doris est une dame très âgée de 96 ans. Elle habite seule dans un petit appartement à Stockholm. La santé va de mal en pie et elle sait que la fin est pour bientôt. La seule famille qu'elle a c'est Jenny, sa petite-nièce. Jenny habite aux Etats-Unis, les deux femmes se parlent une fois par semaine via Skype.

Depuis 1928, Doris a un petit carnet d'adresses rouge dans lequel elle a consigné soigneusement les noms des personnes qui ont marqué sa vie. Beaucoup de ces noms sont barrés maintenant avec le mot "décédé(e)".

A l'aide de ce carnet, Doris, décide d'écrire pour Jenny ses souvenirs et sur les personnes qui y sont liées afin que celle-ci comprenne qui était Doris et quelle était sa vie.

Voilà une belle histoire intergénérationnelle qui alterne le passé et le présent. Dans le passé nous suivons une toute jeune Doris qui, pendant la période des années folles, doit quitter sa Suède natale contre son gré pour Paris, pour l'inconnu. Nous l'accompagnons lorsqu'elle traverse l'océan pour retrouver son amour, mais les choses ne se passent pas comme prévu. La vie de Doris n'est pas facile, mais elle est fascinante.
Le présent nous raconte comment Doris vit sa situation de femme très âgée, dont le corps ne veut plus suivre...

J'ai bien aimé cette alternance et j'ai pris de l'affection pour Doris. Parfois la vie ne nous fait pas des cadeaux, mais elle mérite d'être vécue.
Lecture agréable qui incite à réfléchir ...

Challenge Multi-défis 2019
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Je vais aller droit au but… j'ai adoré!
Doris, 96 ans, vit en appartement au rythme des allées et venues des aides à domicile. Son carnet d'adresse est son trésor. En se plongeant dedans, elle nous fait revivre les grands moments de son existence, les plus heureux mais aussi les plus terribles.
J'ai été émue au larme en achevant ce livre.
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J'ai pris ce livre dans une bouquinerie, un peu au hasard, un peu pour la couverture et un peu parce que l'histoire semblait me plaire...

J'ai commencé ce livre sans véritable attente, avec curiosité mais prête à le refermer au bout de quelques pages s'il ne me disait rien...

Au bout de ces quelques pages, j'étais totalement plongée dans le récit et je l'ai terminé en deux jours. On s'attache facilement à Doris comme à Jenny. On visualise aisément les époques traversées de la grande crise économique jusqu'à notre époque moderne. le récit sonne vrai, les émotions sont intemporelles et les péripéties nous gardent captivés.

Un livre pour tous, mais que l'on apprécie autrement quand on avance en âge...
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