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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Doris est désormais une femme très âgée, vivant seule dans sa campagne suédoise. Chaque semaine, via Skype, elle retrouve sa nièce Jenny pour un échange rempli de tendresse. Doris n'a plus de famille, plus d'amis, à 96 ans c'est qu'on voit les êtres s'éteindre les uns après les autres. Il lui reste Jenny. Et puis, son petit carnet rouge, souvenirs de toute sa vie qui respirent dans les lignes de ce petit carnet rouge.
En alternant le quotidien de Doris aujourd'hui et les souvenirs du carnet rouge, on part enchanté dans la vie de Doris qui a tant vécu et surtout tant aimé.
Lorsqu'elle n'est encore qu'une jeune fille, sa mère l'envoit à Paris comme bonne à tout faire. Elle s'acclimate mal à ce pays étranger mais finira par l'aimer, à travers la littérature française, les jolies ruelles parisiennes, elle deviendra alors mannequin pour Chanel.
C'est aussi à Paris qu'elle rencontrera son grand et unique amour, Allan Smith. Mais la deuxième guerre mondiale sévit arrachant à Doris son plus grand rêve de femme. Elle quite Paris pour New-York à la recherche de son grand amour.
Les rencontres s'enchaînent pour Doris. Souvent heureuses et parfois dramatiques.

La vie de Doris mérite d'être lue pour tout le bonheur et les leçons d'humanité que celle-ci tend à nous offrir.
C'est beau, c'est doux, c'est un peu triste mais plus souvent lumineux encore.

Cela chante les rêves comme une douce mélodie, on aurait tort de s'en priver, «parce qu'il faut cultiver les talents qu'on possède, ne pas avoir peur de la vie, la dévorer, exister, rire, penser que la vie n'est pas là pour s'occuper de nous, que c'est nous qui devons nous en occuper, qu'il faut saisir les opportunités qui se présentent et en faire quelque chose. »

Et finalement,
« L'Amour.
Ce n'est qu'un mot.
Mais il contient tant de choses.
Il n'y a que l'amour qui compte.

As-tu aimé assez ? »
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« Je feuillète parfois mon carnet d'adresse. Il est devenu une sorte de carte au trésor de mon existence. »
Ce petit carnet rouge, Doris l'a obtenue de son père pour son dixième anniversaire et année après année, il est devenu son compagnon, le témoin de ses rencontres. Elle y a noté précieusement le nom des personnes qui ont jalonné son existence.
A 96 ans, la vieille dame se souvient et nous l'accompagnons dans ce travail de mémoire. Beaucoup de nom sont suivis de la mention « Décédé », tel Gösta, l'ami de toujours, celui qui a tellement compté, aussi fidèle qu'indispensable, lorsqu'ils se perdaient de vue c'était pour mieux se retrouver.
Au soir de sa vie, elle se remémore son passé : son départ de la maison familiale pour travailler comme domestique dans une maison bourgeoise, jusqu'à la rencontre miraculeuse qui la propulse à Paris sur les podiums d'une maison de haute couture et dans les pages de « Vogue ». Des années de bonheur, de solitude, de chagrins, d'amour pour Alan, le seul homme de sa vie.
C'est par le biais d'un ordinateur que Doris communique avec sa nièce Jenny, sa qui vit à San Francisco, malgré son âge, elle a une grande aisance dans le maniement de Facebook ou Skype.
« Cette technologie occupe ses journées. Elle rend l'attente de la mort plus supportable »
Ce roman tendre et émouvant retrace le parcours de vie d'une femme volontaire qui, malgré les épreuves difficiles qu'elle a traversées, a toujours su puiser en elle une incroyable force de vie !
L'auteur fait preuve de beaucoup de tendresse pour nous entraîner dans la psychologie et les pensées intimes de son personnage, nous faisant partager les émotions qui l'assaillent.
D'aucun pourront penser que la fin vire dans le roman à l'eau de rose, pour ma part, j'en ai été réellement émue et j'avoue avoir versé quelques larmes.

« Un petit carnet rouge » est un très joli roman qui se déguste comme une bouffée de bonheur.

Je remercie très vivement NetGalley et les Editions Calmann-Lévy qui m'ont permis cette découverte.

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****

Doris Alm arrive à la fin de sa vie. A 96 ans, elle a vécu d'abandons, d'amours, d'amitié et d'espoirs. de son petit carnet rouge, il lui reste les souvenirs des personnes qui ont croisé son chemin. Pour ne pas que tout tombe dans l'oubli, elle décide de coucher sur le papier ce qu'a été sa vie... Pour que sa Jenny, sa nièce, connaisse tous ses secrets et qu'elle puisse avancer...

J'ai passé de très agréables moments aux côtés de Doris. Cette femme forte a décidé de suivre son destin, sans jamais se retourner, sans regretter les décisions difficiles qu'elle a dû prendre et en gardant l'espoir de voir certains de ses rêves se réaliser.
C'est un roman touchant, certes remplis de bons sentiments mais qui réchauffe...

Merci à NetGalley et aux éditions Calmann Lévy pour leur confiance...
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Stockholm de nos jours.
Doris est une vieille dame (quatre-vingt-seize ans) qui veut seule, entourée de ses souvenirs. Elle écrit parfois sur les personnes qu'elle a croisées tout au long de son existence, ces personnes dont les noms figurent dans son petit carnet rouge. Ses souvenirs, elle les destine à sa petite-nièce Jenny qui vit de l'autre côté du monde, à San Francisco.

Un joli roman qui fait voyager dans le temps et l'espace (Suède, France, Etats-Unis, Angleterre) et qui narre la longue vie de son héroïne qui a endossé plusieurs rôles : domestique, mannequin, gouvernante, cuisinier clandestin sur un bateau, amie sincère toujours et éternelle amoureuse d'une seule et même personne. Une vie foisonnante avec ses hauts et ses bas, avec ses heures de gloire et de déchéance. Un beau portrait de femme et une construction de roman recherchée.
Dommage que la fin soit si larmoyante et peu crédible mais bon, il est dit ici que l'amour résiste à tout, alors pourquoi pas !
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Pour son premier roman, Sofia Lundberg, auteure suédoise, s'est inspirée de sa propre histoire, après avoir retrouvé un carnet rempli de noms et d'adresses pour la plupart barrés, ayant appartenu à sa grand-tante.

Dès le début, le lecteur est plongé dans l'intimité d'une vieille dame Doris Alm, presque centenaire, qui décide de transmettre ses souvenirs au seul membre de sa famille qui lui reste, sa petite-nièce Jenny qui vit aux États-Unis et avec laquelle elle est régulièrement en contact grâce à Skype. Mais après une chute, la vieille dame est hospitalisée. le temps presse, Jenny sentant l'urgence, abandonne sa famille pour l'accompagner dans ses derniers instants et revient en Suède. Dans l'appartement de sa tante où elle vient dormir, la jeune femme retrouve un petit carnet rouge dans lequel Doris a consigné le nom de ceux et de celles qu'elle a côtoyés au cours de son existence, beaucoup sont barrés avec la mention "Décédé" en face, sauf un, celui de Allan Smith. Jenny veut en savoir plus. En aura-t-elle le temps ?

Je vais être honnête, ce genre de roman n'est pas ma tasse de thé habituelle, c'est l'enthousiasme de ma bibliothécaire pour cette histoire qui m'a convaincue. J'ai quand même commencé ma lecture sans emballement. Mais rapidement les personnages très attachants et le talent de l'auteure qui joue sur diverses cordes sentimentales m'ont séduite. Des moments dramatiques alternent avec des échanges d'une grande douceur. Dans cette chambre d'hôpital, trois âges de la vie sont représentés : l'enfance avec le bébé de Jenny qu'elle a emmené avec elle, l'âge mûr et enfin la vieillesse. le lecteur est confronté d'une part à une fin de vie, avec ce qu'elle sous-entend : la solitude, la dépendance, le manque d'intimité dans les hôpitaux, pour ensuite être plongé dans le récit de la vie de Doris, qui n'a rien de commun. En effet, après avoir échappé à son milieu d'origine plutôt modeste, elle connaîtra pour un temps le destin d'une femme indépendante et libre, en tant que mannequin à Paris, fait assez rare pour l'époque. J'ai bien aimé aussi le personnage secondaire de Gösta, l'ami homosexuel de Doris et artiste peintre sans succès qui sera toujours d'un soutien indéfectible et qui partage avec elle les rêves de la ville-lumière. Malgré des épisodes assez tumultueux, ce roman est loin d'être larmoyant car Doris n'est pas triste de mourir, elle emporte avec elle le souvenir des personnes qu'elle a aimées et c'est la leçon de vie qu'elle veut transmettre à sa nièce : l'existence n'est rien sans aimer, au sens large du terme. Si je veux être tout à fait honnête, je dois quand même reconnaitre que certains éléments notamment à la fin tiennent de l'improbable.

Je suis étonnée que ce livre auquel j'accorde un 16/20 n'ait pas eu plus de succès sur Babelio. Je vous invite donc à ouvrir ce petit carnet rouge et vous tomberez sous le charme de Doris et Jenny.
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Un petit carnet rougeSofia Lundberg 30/05/2018 Calmann-Lévy.
Sofia Lundberg a retrouvé dans les affaires de sa grand-mère Doris un carnet d'adresses rempli de noms inconnus et pour la plupart rayés, accompagnés de la mention "décédé" . C'est ainsi que l'idée de ce roman a germé . Elle l'a d'abord publié en auto-édition , le succès a été au rendez-vous , la suite se joue sous vos yeux.
Une histoire de souvenirs, une toute jeune fille en Suède est placée par sa mère comme petite bonne chez Madame . de fil en aiguille de petite bonne à mannequin , de Stockholm à New-York en passant par Paris, la vie de Doris est un véritable roman émaillé de rencontres positives ou néfastes et surtout de sa rencontre avec Allan Smith ...Jenny sa petite nièce quitte San Francisco en toute hâte , elle veut être là pour accompagner Doris avant son grand voyage.
Un roman touchant, l'écriture est agile, contemporaine malgré son âge Doris semble fort à l'aise avec ordinateur, internet Skype , une vieille dame hors norme il n 'y a pas à dire. de là à dire que ce roman est incontournable ......
Un très grand merci aux Editions Calmann-Lévy via NetGalley pour leur confiance
#UnPetitCarnetRouge #NetGalleyFrance
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Un roman qui retrace la vie de l'héroïne par le biais de son carnet d'adresse. Elle raconte comment les personnes qui y sont marqués sont rentrés dans sa vie et le rôle qui y ont joué. Aux portes de la mort, elle écrit pour sa nièce, seule famille qui lui reste. Très beau roman qui nous fait voyager.
J'ai mis un peu de temps à rentrer dedans mais après j'ai été happée par l'histoire.
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le petit carnet rouge de Doris, souvenirs accumulés de toute une vie, pour laisser une trace dans cette vie. A l'aune de sa vie, Doris, très diminuée, se dépêche de transmettre ses souvenirs, bons, heureux ou douloureux à sa petite-niece adorée. toute une vie, riche du siècle qu'elle a traversé, des époques de vaches maigres, de troubles ou de moments plus fastueux. Que raconter de plus, que le fait que Doris est le témoin de ce 20ème siècle, qu'on connaît tous à travers les livres d'histoire, les récits de nos grands-parents, ou de nombreux livres ou films, sauf qu'ici, Doris nous le fait vivre à travers ses yeux, elle l'incarne, le rend intime. Ce récit alterne entre les souvenirs de sa vie, au fur et à mesure des personnes rencontrées, du bout de chemin de vie qu'elle a parcouru avec eux, et sa fin de vie, seule, isolée et diminuée. les deux récits entremêlés sont tout aussi intéressants et intimes. et l'idée de ce roman, une vie n'est elle pas faite de moments partagés avec diverses personnes ? je le crois. Et ce roman est un magnifique moyen de nous le rappeler.
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Doris possède un trésor : un petit carnet d'adresses de couleur rouge. Il est son compagnon de route le plus fidèle. A 96 ans, il est temps de le rouvrir et de se remémorer. Elle a aussi beaucoup de choses à transmettre à sa petite Jenny. Pour se raconter, elle invoque les personnes côtoyées dont le nom figure dans son précieux carnet. Comme elle, ils ont traversé le XXè siècle. Amours contrariées, destins flamboyants, amitiés inébranlables, Doris nous entraîne de Stockholm au Paris des années folles en passant par New York.
On chavire, on s'embrase, on rit, on pleure,
Un roman très émouvant au souffle romanesque captivant.
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Doris, 96 ans, vit seule dans son appartement à Stockholm. Heureusement, elle peut compter sur Jenny, sa petite-nièce qui vit aux États-Unis, pour lui tenir compagnie, puisque les deux femmes s'appellent très souvent par Skype... Doris ouvre un jour son petit carnet en cuir rouge, dans lequel elle a écrit le noms et les coordonnées de tous ceux qui ont croisé sa route. le feuilleter est l'occasion de se remémorer des épisodes de sa vie mais aussi de prendre conscience que la fin est proche, puisqu'à côté de la quasi totalité des noms de ses amis est écrit « décédé ». Comme Doris sait que ce sera bientôt son tour, elle décide d'écrire ses mémoires à Jenny, pour lui raconter ce qu'elle a vécu et expliquer le rôle de chaque personnes de son carnet dans son existence. Nous partons ainsi à la découverte de son passé et d'Allan, l'amour de sa vie...

J'ai été touchée par ce roman, j'ai eu du mal à le lâcher. On ne peut que s'attacher à Doris car on la voit jeune, puis âgée... C'est comme si on la connaissait depuis longtemps !

Le fil conducteur du roman est l'amour, sous toutes ses formes... Il y a l'amour amical, l'amour amoureux et, surtout, l'amour familial. Ça fait du bien !
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