Les salauds gentilshommes, tome 1 : Les mensonges de Locke Lamora

Je me suis procurée cette saga après avoir visionné une vidéo d'un chroniqueur qui la présentait, le côté Ocean's eleven m'ayant tout de suite emballé.

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai ainsi découvert Camorr et toutes les spécificités de cette cité que l'on explore aux côtés de Locke Lamora et ses amis tout au long du premier tome. L'amitié, au premier plan de cette saga, est un thème avec lequel S. Lynch est merveilleusement à l'aise. Certains passages ont réussi à m'en donner des frissons !

Les personnages hauts-en-couleurs apportent un charme certain à cette ville lacustre aux contours suffisamment mystérieux pour nous donner envie de tourner les pages les unes après les autres. Il me semble avoir ressenti ce qui m'avait tant plu dans Les Trois Mousquetaires de Dumas, où l'aventure ne serait pas aussi palpitante sans cet attachement profond aux personnages, chacun dotés d'une personnalité marquée et unis par une amitié fraternelle qui les aide à surmonter tous les obstacles.

Des obstacles, il y en aura sur la route de ce voleur et arnaqueur hors pair qu'est Locke. Mais c'est là que le bât blesse. Si l'intrigue a de quoi nous promettre de belles heures de lectures, je dois avouer n'avoir été que trop peu surprise des retournements de situations qui auraient dû me tenir en haleine. Toutes les manoeuvres de l'auteur ont échoué à me surprendre, tant les rebondissements sont insuffisamment recherchés. On dirait que l'auteur a tout misé sur l'originalité de ce thème dans la fantasy en oubliant d'apporter une réelle complexité aux machinations peu élaborés des arnaques. Je n'ai pas du tout obtenu de satisfaction à voir les mécanismes des escroqueries et les rouages se dévoiler avec panache, vous savez ce petit moment de jouissance intellectuelle quand on arrive à remettre chaque élément bout à bout pour comprendre toute la mise en place.

Je ne sais pas si c'est à cause d'une sensation de déjà-vu dans les arnaques en elles-mêmes ou bien une maladresse d'écriture du récit qui fait que beaucoup d'événements sont largement prévisibles. Toujours est-il que ce manque de saveur, couplé aux nombreuses longueurs sur l'enfance de Locke qui saccadent un peu l'histoire principale, ont eu raison des deux dernières étoiles. A voir la suite qu'il me tarde quand même de lire !

Encore une saga incroyable !
Une sorte de Harry Portter pour les plus grands.
Un univers fantastique au sens littéral et wow, on se prend plus d'images dans la rétine à la seconde qu'au cinéma.
Bienvenue chez Locke Lamora et ses "frères." Ils vont vous en faire voir de toutes les couleurs, et ce sera digne d'un ciel de Faux-Jour.
Une histoire de voleurs. de voleurs qui volent des voleurs. de paroles plus fortes que les gestes, d'amitiés plus solides que le sang.
Et des personnages féminins qui ne manquent pas de piquants.

Salut les Babelionautes
Sur les conseils d'une amie j'ai fais remonté de ma PAL de Scott Lynch.
Alors c'est bien écris et traduit par Karim Chergui, que je remercie comme je le fais à chaque car sans les traducteurs beaucoup d'oeuvres me seraient inaccessibles.
La seule chose qui m'a géné c'est l'utilisation du flash-back, mais on si fait vite et au fil des pages on n'y fait même plus attention.
Comme beaucoup de romans de Fantasy tout commence avec un orphelin dans une cité imaginaire qui essaye de survivre au milieu de 200 bandes de Voleurs qui observent des règles strictes et payent tribut au Capa Barsavi.
J'ai vraiment aimé cette petite bande d'arnaqueur qui, bien sur, s'en prenne aux riches.
Mais tout va s'écrouler quand apparaitra "le Roi Gris", personne ne connait son identité et des rumeurs lui donnent des pouvoirs surnaturels.
Voila, je ne vais pas en écrire plus car je vais ouvrir le tome deux.

C'était une histoire incroyable et surtout très originale, par le thème et la plume de Scott Lynch.

En effet, on suit les Salauds Gentilshommes, une organisation de voleurs menée par Locke Lamora, qui montent des coups plus intelligents les uns que les autres pour s'enrichir. Cela dans une ville où la pègre a le monopole et où les mystères et les complots sont maîtres mots. Cela sûr fond de fantasy bien sûr. Je n'ai jamais rien lu de semblable. L'auteur a construit un univers très particulier bien à lui, qui, vous l'aurez compris, m'a complètement conquise.

Au-delà de ce superbe univers, Scott Lynch m'a happée par sa plume très immersive et riche. Les descriptions sont parfaites (très bien écrites et contemplatives, sans être trop longues), et les dialogues sont menés avec brio. Il adapte le registre de langue selon les circonstances, les personnages et l'effet attendu sur le lecteur. de ce fait, les personnages (et les relations qu'ils entretiennent) sont très touchants et émouvants.

Bref, j'ai eu du mal à écrire cette chronique tellement mon esprit partait dans tous les sens, je vous dirais juste d'aller incessamment sous peu découvrir cette pépite, vous me comprendrez alors peut-être.

On retrouve ici une idée que je me surprends à aimer de plus en plus, autant dans mes lectures qu'en films et séries : l'idée du coup, du casse du siècle. Un groupe de potes mal assemblé, mélange de têtes brûlées et de rebuts revanchards ; une idée, l'idée du siècle, l'idée ultime, et l'élaboration d'un plan, pendant des semaines, des mois des années ; les moindres détails sont peaufinés, chacun apprend son rôle par coeur, jusqu'au moment crucial où tout entre en action : impossible de revenir en arrière, quoi qu'il se passe, il faut aller jusqu'au bout !

Cette atmosphère particulière, bourrée d'une adrénaline qui me plaît beaucoup, c'est le lot quotidien des personnages que l'on retrouve ici. Avec un rythme de narration typique du genre, alternant entre le déroulé de l'action étape par étape et des retours en arrière sur la préparation du plan, le roman nous présente une troupe attachante de personnages. de gamins des rues et orphelins, on entrevoit leur évolution au fil des années, jusqu'à ce qu'ils deviennent les seigneurs malfrats, les Salauds Gentilshommes que l'on rencontre dès les premières pages. Nous sont alors dévoilés des personnages tout en nuances et follement attachants !

Côté univers, j'ai là aussi été absolument conquise. Alors que l'intrigue avance, on découvre Camorr, cité aux airs de Venise un peu poisseuse, où brille l'art de l'alchimie, et où règnent entre les clans une hiérarchie et des règles bien établies mais que l'on aime tant à contourner… Coloré et flamboyant, sans pitié mais rempli de panache, c'est le théâtre idéal pour l'intrigue effrénée qui se déroule entre les pages. Retournements de situation, révélations et rebondissement en pagaille s'enchaînent sans répit, cerise sur le gâteau de cette lecture qui fut absolument captivante !
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J'ai reçu ce livre via la box Kube car je voulais explorer un peu plus la littérature fantasy et je n'ai pas du tout été déçu•e ! On suit ici une bande de voleurs, appelé les Salauds Gentilhommes, qui vole aux riches de Camorr mais pas pour donner aux pauvres... Jusqu'au jour où leur dernière arnaque prend une tournure des plus singulière. Ils vont alors lutter contre une nouvelle menace et ce au péril de leur vie. L'écriture est très agréable tant sur le fond que sur la forme, les personnages sont attachants, drôles mais durs. On se fait entraîner dans une spirale mêlant ombre et lumière pour notre plus grand plaisir. Il me tarde du coup de lire les deux tomes qui suivent afin de voir où Locke Lamora va nous amener...

👣 le lecteur suit les pas de Locke Lamora, membre des Salauds Gentilhommes, depuis ses premiers méfaits dans son enfance à ses arnaques, vols et mensonges à l'âge adulte. le monde construit par Scott Lynch n'est pas sans rappeler une Venise fantastique d'inspiration médiévale.

🗡 Si le début du roman est très dense et nous amène dans un monde complexe sans nous prendre par la main, la narration devient rapidement haletante nous empêchant de poser le livre pendant une bonne partie de l'intrigue. de nombreux rebondissements nous surprennent et nous retiennent dans la lecture, même si j'ai personnellement ressenti un certain essouflement dans le dernier tiers. J'ai trouvé les interludes très intéressants, nous permettant de découvrir le passé de Locke Lamora et les débuts de sa carrière dans le vol, grâce à son mentor le père Chains. Ces interludes ayant toujours un lien avec l'intrigue principale.

👤 Les personnages sont très bien construits, complexes, parfois aussi charmants que détestables. On se surprend assez vite à avoir peur pour eux malgré leurs mauvaises actions ! le romancier utilise également l'humour dans des dialogues savoureux.

📝 Comme je le disais, j'ai trouvé le début assez long à se mettre en place et les (trop) nombreuses informations m'ont parfois interrogée. La fin du roman, de la même manière, a un peu émoussé mon intérêt.

Une bonne lecture tout de même !

Ma curiosité a été attisée par l'engouement des critiques, j'ai naïvement sauté le pas en lisant la recommandation de George R. R. Martin sur le bandeau du livre et... je ne le regrette absolument pas !

Mais quel voyage dans cette stupéfiante ville de Camorr !
On y trompe, on y ment, on y triche, on y arnaque et... on y tue.

Si l'intrigue peut sembler simple au début (on suit une bande de voleurs), elle se complexifie très rapidement et nous mène dans des situations fortes en émotions et en retournements.
Les personnages sont profonds, les dialogues (teintés de vulgarités et d'argots) sont jubilatoires.

Et, fait à souligner, bien qu'il s'agisse d'un "tome 1" l'intrigue s'achève à la fin du roman, sans ouvrir sur un artificiel "next au prochain épisode".
Mais bien sûr, une fois le livre refermé, la seule envie est de plonger directement dans le tome 2 !

Lors de ma seconde plongée dans ce livre, les raisons pour lesquelles j'avais initialement abandonné sa lecture quelques années auparavant me sont revenues en mémoire. Utilisant la fonction de lecture à voix haute de l'application Google Livres pour savourer mes ouvrages tout en jonglant avec d'autres tâches, j'ai été confronté à un style d'écriture de l'auteur (ou peut-être était-ce la traduction) qui ne facilite pas l'immersion initiale. Cette particularité a parfois rendu l'expérience d'écoute moins aisée, nécessitant un effort supplémentaire de ma part pour m'y plonger.

Un autre aspect qui m'a légèrement déconcerté concerne les dialogues. Bien qu'ils soient indéniablement percutants et bien rédigés, cette qualité se fait parfois au détriment de leur crédibilité et de la caractérisation des personnages. Tous semblent revêtir un cynisme et un sarcasme à toute épreuve, ce qui, à mon avis, constitue une faiblesse dans l'ensemble de l'oeuvre. Bien que cela contribue à instaurer un ton singulier, cela nuit à la diversité des caractères. Même en tenant compte de la nécessité de créer une atmosphère particulière, il est peu réaliste que chacun soit constamment sarcastique et mordant, même dans les pires situations.

La narration non linéaire, présente durant les deux premiers tiers du livre, sert à insuffler l'exposition nécessaire pour rendre la ville de Camorr crédible. Cependant, elle a rendu ma lecture par moments confuse, car j'avais l'impression que l'auteur présupposait que je savais déjà que l'intrigue faisait des allers-retours dans le temps, sans offrir de préambule explicatif lors des retours dans la jeunesse des personnages.

Univers : 6/10
Personnage : 5/10
Rythme : 4/10
Système magique : 4/10
Emotion : 4/10
Style : 6/10
Action : 6/10

Comme toujours, c'est après tout le monde que je suis allée visiter Camorr en compagnie de Locke et de sa bande.
Après quelques chapitres lus un peu lentement car l'auteur prend son temps pour poser son univers, je suis bien rentrée dans l'histoire. L'atmosphère de Camorr est un peu glauque, pas très rassurante et bien développée dans ses différents niveaux de la société. L'alternance passé-présent – les chapitres du passé donnant des clés pour mieux appréhender les évènements du présent qui suivent – n'est pas originale, mais elle est efficace en termes de narration. C'est d'ailleurs un constat que l'on peut faire sur l'ensemble du roman – et c'est pourquoi ce n'est pas un coup de coeur comme pour beaucoup d'autres apparemment – : c'est bien écrit, c'est prenant, on a envie de connaître la suite, mais ce n'est pas très nouveau. C'est un nouveau monde certes, très intéressant certes, certaines scènes sont particulièrement réussies, mais je n'ai pas été bien déstabilisée car on retrouve des ficelles, des rebondissements, des personnages que l'on a plus d'une fois croisés ailleurs.
De plus, il m'a fallu du temps pour m'attacher aux personnages et avoir quelque intérêt pour leur sort. Je reconnais que Locke, ainsi que Jean Tannen, a finalement su éveiller de la sympathie, notamment pour l'amitié qui unit les Salauds Gentilshommes. Il a également été aidé en cela par un final globalement bien mené et assez captivant (je ferai bien l'insatisfaite en disant que, si le début est un peu lent, la fin est un peu trop rapide...).

Une bonne lecture qui a, je pense, suffisamment accroché ma curiosité pour que je lise la suite à l'occasion.
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