Le feu sous la dentelle

La romance écrite par AnnA Lyra m'a charmée. L'auteure nous emmène dans une période de l'histoire de France que je connais assez mal et sous-exploitée par la romance historique. À l'école, j'ai étudié la révolution, le peuple qui se révolte, le roi et la reine dans les geôles ainsi que leur décapitation. Ensuite comme le programme était long, le professeur sautait toute la partie post-révolution et la période de la terreur. La période après le régime de la terreur n'a été que peu évoquée. Je ne sais pas s'il en allait de même pour vous ?

J'étais donc séduite par la période choisie. L'auteure est historienne de profession, et ça se sent. Elle décrit la période post-révolution avec pédagogie, utilise des petites notes pour approfondir. L'Histoire est riche en événements et documentée, elle en devient plus concrète. Elle est contre-balancée par la légèreté de la romance comme c'est le cas ici.
La suite de ma chronique :

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J'ai vraiment apprécié cette romance historique. On commence à la fin de la Terreur, l'héroïne, amie de Joséphine de Beauharnais était emprisonnée avec elle. elles sont libérées et Joséphine la prend sous son aile. Constance décide de se venger (sa famille a été guillotinée) et lutter pour recouvrer ses biens. elle emploie pour cela un avocat en vue, Gabriel Rocheran. A priori tout les oppose. Ils vont au contraire se rendre compte qu'ils se ressemblent fort et passer des affrontements à une plus grande tendresse...
J'ai beaucoup aimé leur évolution et le fait que le contexte historique ne soit pas qu'un décor léger. L'ambiance de cette période m'a parue bien retranscrite donc je conseille vivement ce livre à ceux qui aiment les romans historiques, avec une histoire d'amour en prime !


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Bonjour les amoureux des livres ! Aujourd'hui, je voulais vous parler d'un énorme coup de coeur. Une romance historique captivante, romanesque, romantique et intelligente qui nous plonge au coeur du Paris de l'année 1796. Il s'agit de "Le feu sous la dentelle" de Anna Lyra.
En apparence, Constance s'étourdit de bals, de frivolité et de folies parisiennes au lendemain de la Terreur. En réalité, une colère sourde gronde en elle. La révolution lui a tout pris, sa famille morte sous la lame de la guillotine, elle même ayant bien failli les y suivre, et ses biens confisqués. Son coeur demande réparation. C'est dans ce contexte qu'elle rencontre Gabriel Rocheran, avocat plein de sarcasme et fervent défenseur des idées égalitaires.
Tout les oppose et pourtant ils ont désespérément besoin l'un de l'autre...
Décidément, cette collection Victoria est une magnifique découverte. Quel émerveillement à chaque nouvelle lecture.
J'ai vraiment eu un énorme coup de coeur pour le personnage de Constance. Cette jeune femme qui a vécu la Terreur et qui est à la fois forte et fragile. Une jeune femme qui tente d'avancer avec ses armes dans un monde régit par les hommes. Et que dire de Gabriel ? Il m'a totalement séduite. Ses valeurs, ses idées, ses engagements, sa lutte, tout chez lui a su toucher mon coeur en même temps que celui de Constance. Et la relation entre les deux personnages est vraiment très belle et touchante. Un éveil lent et subtil, passant d'abord par le mépris du fait de leurs appartenances à des mondes différents, au respect, puis à l'amitié et enfin la passion, l'attirance et l'amour.
Outre la superbe histoire d'amour qui m'a fait rêver et m'a offert de beaux sourires et des papillons dans le ventre, j'ai adoré la précision de l'auteure dans la description de cette époque. J'ai aimé qu'elle mêle petite et grande Histoire en incluant des personnages historiques tels que Josephine, Napoléon ou encore Saint Just.
Et quelle plume ! L'auteure nous emporte dès les premières phrases et fait naître de véritables images qui effacent peu à peu les lignes de mots pour nous plonger complètement dans une autre époque, un autre lieu, une autre époque. Une écriture précise, documentée, belle, douce et parfois plus forte pour décrire toute l'horreur de cette Terreur, mais surtout cinématographique et bourrée d'intelligence et de romantisme.
En bref, je dirai que cette romance historique m'a captivée de bout en bout, a su m'évader, me faire voyager dans le temps et l'espace et me faire rêver et même tomber amoureuse. Un sans faute donc pour ce roman que je conseille à tous les amateurs de romans historiques, aux amoureux de belles histoires d'amour et à tous ceux qui souhaitent s'offrir un joli moment de détente en compagnie d'un très bon livre.

J'avais plus que hâte de me plonger dans le feu sous la dentelle, il faut dire que mes dernières lectures en romance historique ont toutes été vraiment sympa et en ce moment, c'est le genre que j'affectionne particulièrement avec les beaux jours. Et puis avouons-le, cette couverture est beaucoup trop jolie.

Avec le feu sous la dentelle, nous partons pour la France du XVIIIe, ce qui, pour le coup, change carrément des romances historiques anglaises. Je l'avoue, je suis une véritable passoire en ce qui concerne l'histoire et notamment l'histoire française... je n'ai retenu quasiment rien de mes cours sur le sujet. Ne me jetez pas la pierre... J'étais donc vraiment curieuse de voir se mêler histoire réelle et fiction dans ce roman.

Nous allons suivre alternativement Constance et Gabriel. Constance est une jeune femme qui a vu périr sa famille lors de la Terreur. En se montrant frivole et insouciante, elle espère surtout obtenir vengeance et justice en récupérant l'hôtel particulier de sa famille. C'est une amie commune qui va les présenter l'un à l'autre, elle et Gabriel Rocheran, un avocat partisan des idées égalitaires. Mais entre eux, cela va vite faire des étincelles.

Dès le début de ma lecture, j'ai été frappé par l'omniprésence des faits historiques. Comme je vous le disais plus haut, l'autrice a vraiment mêlé fiction et faits historiques dans son histoire. Moi qui n'y connaissais pas grand chose sur cette période, j'ai le sentiment d'en ressortir avec beaucoup plus qu'avant ma lecture. Et puis, une jeune femme aussi déterminée à obtenir vengeance et un avocat, c'est assez original en romance historique. Ce que j'ai trouvé vraiment sympa !

Après, je l'avoue, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages plus que cela et donc apprécié pleinement la romance entre eux. Il n'y a pas eu cette petite étincelle entre eux et moi. Sans doute parce que je n'ai pas tant que ça adhérer au tempérament de Constance, qui parfois, soufflait le chaud et le froid sans raison. de son côté, Gabriel est certes intéressant mais il n'a pas réussi à se démarquer des gentlemans que je rencontre au détour de mes lectures. Quant à la romance, je suis assez partagée, je l'ai apprécié, notamment sur le début mais j'ai trouvé qu'elle était trop peu présente par la suite.

Sans doute cela n'a pas été facilité par le côté très Histoire avec un grand H de cette romance. Car si j'ai apprécié le fait que le récit se pose sur des faits historiques, moi qui n'apprécie que modérément cela, j'avoue en avoir eu un peu trop à mon goût dans le sens où la romance et les personnages se retrouvent plutôt au second plan à mes yeux. J'aurais voulu un peu moins de contexte et un peu plus de rythme dans le roman pour rendre la lecture plus fluide. Je reconnais tout à fait le travail derrière et j'en félicite l'autrice mais pour ma part, j'aurais préféré un peu moins cet aspect.

En conclusion, une lecture sympathique avec une véritable originalité de part les choix pris par l'autrice, son époque, ses personnages et sa volonté ne pas proposé quelque chose uniquement de fiction. Mais je regrette que les faits historiques prennent autant de place au détriment du développement des personnages et de la romance que j'aurais voulu un peu plus profonde.

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J'ai une attention toute particulière pour Harlequin, j'ai lu ma première romance historique chez eux et je ne les aie plus lâchés et ce peu importe les collections. J'inaugure donc la refonde la collection « Victoria », rebaptisée « Victoria – Romance ». J'ai été attiré par le sujet des rescapés de la Terreur. Déjà quand j'étais plus jeune, je me demandais ce qui était arrivé aux enfants de Marie-Antoinette et Louis XVI. Qu'étaient-ils devenus, qui s'en étaient occupés… J'ai eu un coup de coeur que ce soit pour l'histoire ou les personnages aux caractères si entiers… Pas de temps mort, les annotations historiques (très important), le déroulé de l'histoire, tout est parfait. Maintenant, il ne me reste qu'à trouver la version papier.

6 août 1794, 19 thermidor, an II.

Constance d'Albert sent son tour de monter à la guillotine approcher, elle attend son heure, celle qui la fera rejoindre ses parents et sa soeur. Grâce à Joséphine, veuve de Beauharnais, Constance tient bon depuis leur arrestation dans leur hôtel particulier car nobles, en vertu de la Loi des suspects. Dans la prison des Carmes, le bruit de la charrette est annonciateur de la Dame Guillotine connu sous le nom de Hachoir National où le temps est suspendu au nom de celui qui va mourir. La mort du Boucher va leur rendre la liberté. Seule, ses biens confisqués, Constance va accepter l'hospitalité de Joséphine pour murir son plan de vengeance.

Deux ans plus tard, 7 mars 1796.

Constance se rend au bal donné par une amie de Joséphine, celle-ci tentant faire son retour en société avec pour objectif de se marier pour assurer l'avenir de ses enfants et le sien, unique choix d'une femme seule dans le besoin.

Bien en vue dans la société du Directoire, Constance a tissé sa toile pour mieux s'approcher de son ennemi, le député Cambacérès, celui qu'elle croit responsable de la mort de sa famille en plus de lui avoir spolié ses biens. Lors de ce bal, Constance doit rencontrer Gabriel Rocheran, un avocat qui prendra en charge sa demande. Sous ces mondanités se joue des décisions sérieuses telle la politique. Constance se souviendra longtemps de sa rencontre avec Gabriel. Une méprise pour lui qui ne voit qu'en elle une séductrice cherchant quelqu'un pour l'entretenir, profitant du luxe tandis que le peuple meurt de faim. Quant à Constance, elle ne voit en Gabriel qu'un rustre renfrogné et grossier. Deux êtres qu'en apparence tout opposent vont s'allier pour asseoir leur soif de vengeance. Tant de vies gâchées pour un idéal qui n'est qu'utopie où la misère côtoie toujours la richesse. le 9 mars 1796, Joséphine épouse Bonaparte. Gabriel est curieux de la personnalité de Constance qui joue les mondaines et est très intelligente, s'intéressant à des sujets et des préoccupations peu communs aux femmes à cette époque.

Que cache-t-elle derrière cette apparente frivolité ?

Mai 1796.

Gabriel et Constance se ressemblent bien plus qu'ils ne le croient. Lui aussi cache son passé qui pourrait lui coûter cher. Sa vie tout comme celle de Constance ne tient qu'à un fil car en s'attaquant à Cambacérès, c'est leurs vies qu'ils vont jouer. Blessé au cours d'un guet-apens, Gabriel trouve refuge chez sa cliente. Une cohabitation qui va les rapprocher. Entre la jalousie de Gabriel de la voir avec d'autres hommes et l'attirance que tente de réfréner Constance, la tension est électrique. Quant à Gabriel, il est déterminé à savoir pourquoi le député Cambacérès est autant attaché aux biens de Constance. Une soirée des plus osées où toutes les moeurs sont permises va changer la relation de Constance et Gabriel. Chacun mène l'enquête sur l'autre cherchant à savoir ce que les apparences dissimulent.

Enfants survivants de la Terreur, Constance et Gabriel tentent désespérément de trouver un sens à leurs vies brisées par la guillotine.

Leurs âmes tourmentées ne cessent de chauffer le chaud et le froid, à l'image du feu et de la glace. Des âmes qui n'ont plus rien à perdre et qui iront au-devant du danger pour connaître la vérité. Des méprises viendront semer la confusion dans leur relation à cause des apparences. le passé de Gabriel vient le rattraper au pire moment.

Seule Constance peut le sauver mais arrivera-t-elle à temps pour libérer Gabriel ?

Sauront-ils laisser leur passé derrière eux et commencer une aube nouvelle pleine de promesses ?

Une histoire passionnante sur une époque peu abordée dans la romance, très enrichissante et documentée grâce aux annotations historiques. Anna Lyra réussit à intégrer naturellement ses personnages de fiction avec ceux ayant réellement existés avec un naturel confondant.

Quand l'histoire et la fiction se rejoignent pour une romance des plus saisissantes !

Dans une période sombre et tourmentée, Anna Lyra nous entraîne sur l'avenir des enfants survivants de la Terreur !

Une romance historique passionnante jusqu'à la dernière page !
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Fini de lire "Le feu sous la dentelle" de Anna Lyra, une romance se passant sous le Directoire.
Une époque qui ne m'attirait pas particulièrement mais que j'ai pris plaisir à découvrir en compagnie de Constance et Gabriel. Deux écorchés, traumatisés par la Terreur qui vont travailler ensemble pour que la jeune femme, spoliée des biens de sa famille, retrouve son héritage.
On découvre les luttes d'influence des différentes factions au pouvoir. La rage de vivre des survivants qui s'étourdissent de fêtes au milieu de la misère. Une romance toute douce qui prend son temps. Une confiance qui met du temps à s'installer. de jolies joutes verbales, quelques incompréhensions, du danger, un peu d'humour. Et un happy end évidemment.
Un moment de lecture très sympa et instructif en même temps, lu en 2 jours.

J'ai dévoré cette romance, qui ne débute pourtant pas sous les meilleurs auspices, entre Constance l'héritière d'une famille aristocratique déchue par la Révolution et l'ancien Jacobin Gabriel. J'ai aussi adoré découvrir cette période peu connue qui court entre la Terreur et le Consulat, et y découvrir la vie parisienne de cette époque troublée, encore une fois très bien documentée par l'auteure. Un véritable régal !