Keleana, tome 1 : L'assassineuse

Les bibliothèques regorgeaient d'idées, et c'était peut-être les plus puissantes et les plus redoutables de toutes les armes.

caca

Elle se redressa, les yeux au ciel. La corde de l’arc vibrait dans sa main. Elle releva légèrement la pointe de la flèche.
« Vous allez l’envoyer dans le mur de gauche, affirma Chaol, les bras croisés.
– C’est dans votre œil que je l’enverrai si vous ne vous taisez pas ! » riposta-t-elle.

– Puisque vous êtes mon ami, vous devriez m’y emmener, ou, à défaut, me tenir compagnie ce soir-là.
– Votre ami ? »
Elle rougit.
« Mon chaperon furibond serait une description plus juste, répondit-elle. Ou ma connaissance contrainte et forcée, si vous préférez. »

L’escrime est comparable à la danse : leur réussite requiert l’exécution sans faille de certains pas. Dès qu’elle eut saisi le rythme, tous ses réflexes lui revinrent en un éclair. Les autres compétiteurs disparurent dans un tourbillon d’ombres et de lumières.

Les noms importent peu. Ce qui compte, c'est ce qui est en vous.

Les bibliothèques regorgeaient d'idées, et c'étaient peut-être les plus puissantes et les plus redoutables de toutes les armes.

"Comme vous foudroyez tout le monde du regard, personne ne m'invite à danser", répondit-elle.
Chaol haussa les sourcils.
"Je ne foudroie personne du regard", dit-il, mais elle remarqua juste à cet instant qu'il regardait sans aménité un courtisan qui la dévisageait.
"Assez ! siffla-t-elle. Si vous continuez, personne ne m'invitera de la soirée !"

Nous portons tous des cicatrices. Les miennes sont seulement plus visibles que beaucoup d'autres.

“Nous portons tous des cicatrices, Dorian. Les miennes sont seulement plus visible que beaucoup d‘autres.”