Sa peau avait un éclat doré, sa tête était auréolée de soleil et ses yeux... Ils n’étaient plus seulement vert et or, mais de toutes les teintes et nuances imaginables, comme si toutes les feuilles de la forêt s’étaient fondues en eux.
- Je t'aime, chuchota-t-il, et il embrassa mon front. Je t'aime avec tes épines et tout le reste.
Je t’aime. Je t’aime avec tes épines et tout le reste.
Que le Chaudron te sauve. Que la Mère te soutienne. Franchis les portes et hume les parfums de cette terre immortelle de lait et de miel. Ne crains plus aucun mal. N'éprouve plus aucune douleur. Va et entre dans l'éternité.
— Je t'aime, chuchota-t-il, et il embrassa mon front. Je t'aime avec tes épines et tout le reste.
Je me recroquevillai sur moi-même. J'avais envie de rentrer sous terre. Ces mots que j'avais déchiffrés à grand-peine parraissaient si simple quand il les prononçait, et leur sens si clair...
- Est-ce un poème dans lequel vous m'assassinez avant de faire brûler mon corps sur un bûcher ? s'enquit-il.
Ne regrettez jamais ce qui vous rend heureuse, murmura-t-il.
“ - Si vous n’êtes capable que de m’insulter, vous pouvez sortir.
- Mais je suis doué pour ça...,fit-il, avec l’un de ces sourires sarcastiques. ”
Réjouissez-vous de posséder ce cœur humain, Feyre, et plaignez ceux qui ne ressentent rien.
Je t’aime avec tes épines et tout le reste.