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sur 166 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Aïe aïe aïe... Ce livre m'a terriblement ennuyée, mais il m'a également mise très en colère. Plus je tournais les pages, plus ma misanthropie se décuplait. Ce livre est malgré lui, une ode à l'égoïsme, l'égocentrisme et à cet incroyable sentiment de supériorité plus ou moins inconscient de l'humain sur les animaux. Tout au long du livre, je n'ai cessé de me poser une question : comment peut-on prétendre aimer, adorer les oiseaux, et ce, avec un immense A, et cautionner la fauconnerie ? Bien entendu, mon opinion personnelle rentre en jeu, mais outre l'aspect éthique qui m'a dérangé, l'histoire en elle-même m'a profondément lassée. Un nombre incalculable de passages entièrement dédiés aux oiseaux, à leur dressage, à leur quotidien, aux termes techniques... Un amoureux des oiseaux et de leur univers tomberait certainement amoureux de ce livre, mais j'ai beau être moi-même très sensible à l'environnement et à la condition animale, ce livre est selon moi beaucoup trop procédurier.
Cependant, j'ai adoré les passages plus personnels, relatant des souvenirs, qui eux, sont emplis de tendresse, de fragilité et de profondeur. Ces moments-là sont émouvants et parfaitement bien retranscrits. La qualité de l'écriture dans son ensemble d'ailleurs, est remarquable.
Je suis donc, à mon grand regret, très déçue par la lecture de cet ouvrage...
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Le titre initial “H as hawk” -
le dictionnaire précise : Hawk : diurnal bird of prey once much used in falconry, with rounded wings horter than falcon's »
Avec un tel titre je ne pouvais certes pas imaginer autre chose qu'un récit sur la fauconnerie, qui, se définit par l'art de capturer le gibier en usant d'un oiseau de proie dressé. J'envisageai des moments de lecture difficiles, certains passages furent, effectivement, douloureux et engendrèrent crispation et souffrance : j'abhorre l'élevage et le dressage d'animaux par l'homme pour satisfaire à ses plaisirs de tuerie tels que la vénerie, le combat de coqs, de chiens, la corrida bien sûr …(je fais une exception bien hypocritement avec le cavardage, la seule victime dans ce cas étant la truffe !)
Quand le père d'Helen décède d'une crise cardiaque, très attaché à lui, elle sombre dans la déprime, la neurasthénie. C'est l'achat et l'affaitage d'un autour, cette sorte d'épervier, en plus gros, gris avec le dessous strié de noir et blanc à longue queue, aux yeux jaunes qui va lui permettre de reprendre pied, de sortir de ce pesant ennui. Depuis sa tendre enfance, elle en rêvait de manière compulsive et pour compenser ce besoin, elle devint férue en la matière grâce à la lecture de nombreux ouvrages sur ce sujet.
En domestiquant peu à peu, difficilement, patiemment cet animal sauvage, elle va reprendre pied, retrouver le goût à la vie. Cet oiseau sera Mabel.
Un roman aux qualités intrinsèques : de longs passages lyriques, de belles descriptions de la nature. L'ouvrage est construit sur des connaissances techniques incontestables concernant la fauconnerie, ( référence au poète Gace de la Bigne l'auteur des Déduits de la chasse, traité de fauconnerie et de vénerie, au major C.H. Fisher, à Gilbert Blaine et surtout à T. H. White) On ressent profondément l'amour d'Helen pour son oiseau , mais il n'en reste pas moins que ce roman parle aussi de l'homme qui dresse complaisamment un animal à donner la mort, et pas seulement, aux seules fins de se nourrir .
J'ai apprécié le graphisme et le dessin de la couverture, illustration sobre, élégante, aux couleurs rétro.
Merci aux Editions Fleuve et à Babelio de m'avoir initiée, malgré mes réserves, à la fauconnerie en m'offrant ce livre, en avant-première de la Rentrée littéraire.

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Dans ce récit autobiographique , on suit le parcours d'Helen Mac Donald dans son apprentissage de la fauconnerie. Autant, annoncer la couleur tout de suite j'ai trouvé le roman indigeste et je n'ai été réceptive qu'à très peu de paragraphe.
Helen MacDonald est la fille d'un photographe célèbre et à la mort de celui-ci, elle décide de dresser un autour ; il s'agit d'un gros faucon. Ce dressage se voulant un parcours initiatique pour sortir du deuil et se dépasser, on est censé percevoir un cheminement vers un mieux être. Or du début à la fin, on parcourt la campagne anglaise, ses bois, ses fossés, ses cours d'eau avec Mabel (c'est le nom de l'autour) sur le poing à suivre échecs et succès du dressage et à lire les considérations d'Helen MacDonald sur l'ouvrage, The Goshawk (L'autour) de Terence Hanbury White (mort en 1964). J'avoue n'avoir pas compris pourquoi il était laissé une si large place cet auteur, célèbre pour "l'épée dans la pierre" qui a inspiré le Merlin l'enchanteur de Walt Disney. Passionné de dressage, l'homme semble avoir adopté des techniques calamiteuses à la limite de la cruauté. Ses échecs, sa personnalité névrotique, son éducation stricte et sa sexualité refoulée servant de contre-exemple au travail que MacDonald effectue sur son oiseau. Pour moi, ce n'est pas bien clair, peut-être que pour les anglais T.H White est référence qui se comprend mieux. Quoiqu'il en soit j'ai été imperméable à ces parties du récit.
Bien que je sois totalement hostile au dressage d'un animal pour son unique plaisir et encore plus s'il s'agit de le dresser à tuer, j'aurais aimé que ce récit me montre une autre façon d'envisager la fauconnerie. Que Nenni, comme dirait La Fontaine, j'ai trouvé ça terriblement long et si Helen "aime" son oiseau, je me demande ce que lui pense d'une vie entravé dans un salon, une grange ou une volière, des clochettes aux pieds, bouffant de la viande congelée, volant à la demande et servant de bouée de sauvetage à une humaine en déprimée.
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Un roman que j'ai eu beaucoup de mal à terminer.
La narratrice s'appelle Helen et est enseignante. Passionnée depuis l'enfance par la fauconnerie, elle a lu de nombreux ouvrages sur le sujet et lors du décès de son père, elle décide d'apprivoiser un autour. Et c'est le récit très détaillé du dressage, le fait de nourrir l'oiseau mais pas trop pour qu'il garde un poids de vol, le faire voler, l'appeler afin qu'il revienne se poser sur son poing. Tout cela est décrit minutieusement, trop minutieusement. Je pense que cet ouvrage s'adresse à des spécialistes de l'ornithologie ou des personnes que cela intéresse un minimum. Ce qui n'était pas mon cas.
En revanche, l'écriture est très belle et il y a de belles réflexions sur la mort, le deuil, l'amour.
C'est très psychologique.

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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Fleuve pour l'envoi de ce livre. Malheureusement, il ne m' a pas plu.
Cet ouvrage raconte la passion de l'auteure pour les rapaces et comment le dressage de son autour lui a permis de surmonter le deuil consécutif à la disparition de son père. C'est bien écrit, mais je n'ai pas du tout accroché sur les longues descriptions des rapaces, des bois environnants, du laborieux dressage de l'autour et , cerise sur le gâteau, le parallèle avec l'expérience similaire vécue et relatée par le romancier anglais T. H. White.
Je suis allée jusqu'au bout, mais ma lecture a été aussi laborieuse que le dressage des rapaces...
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Ce livre a reçu 2 prix littéraires lors de sa sortie en 2014, le Costa book award et le prix Samuel Johnson. Autant dire que je m'attendais à lire un livre particulièrement passionnant. le thème m'était complètement inconnu mais ce n'est pas la première fois que je découvre des domaines inexplorés.

Effectivement dès le début on découvre ce que sont les rapaces et notamment l'autour, un rapace réputé très difficile à apprivoiser et compliqué à dresser. Ainsi on a de nombreux passages techniques concernant le quotidien de ces oiseaux et cela m'a ennuyée. Non pas que les oiseaux ne m'intéressent pas mais il y avait trop de détails. Je pense que ces passages sont pour les amateurs et / ou professionnels du domaine un formidable moment de lecture.

Pour ma part, j'ai plus aimé les passages ou l'auteur évoque ses souvenirs d'enfance avec son père décédé brutalement et de qui elle tient sa passion pour les rapaces. Elle a voulu continuer à le faire vivre au travers de l'élevage de l'autour et pour se lancer un défi personnel. Ces passages là sont plutôt intéressants et instructifs, je vous mets un extrait qui m'a plu dans ces passages.

Je pensais que le livre serait plus "nerveux" dans son évolution mais ce n'est pas le cas.

C'est dommage car il était prometteur mais je n'ai pas accroché... tant pis pour moi !

Et un grand merci à Babelio et Fleuve Editions pour m'avoir permis de me faire mon avis sur cet ouvrage
Lien : http://leslecturesdelailai.b..
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M pour Mabel est un livre pour des spécialistes, grands amateurs de fauconnerie. La quatrième de couverture est à ce titre trompeuse. Il y est beaucoup moins question du deuil suite à la mort de son père que du dressage de l'autour.
Honnêtement, fait rarissime pour moi, j'ai failli abandonner la lecture à plusieurs reprises, mais je m'étais engagée dans cette Masse Critique, je l'ai donc poursuivie. Mais sincèrement, cela a tenu du pensum pour moi.
Etrangement, cette autobiographie m'a donné le sentiment d'avoir été écrite à quatre mains. Dans la première partie du livre, alternent des chapîtres où Helen McDonald dresse son autour et d'autres où elle met en scène un écrivain dénommé T.H.White, auteur entre autres d'un livre intitulé "L'autour", qu'elle avait lu étant enfant. En effet, c'est dès l'enfance qu'elle a décidé de devenir fauconnier. Cet homme a échoué dans son dressage et a vécu en solitaire, lassé de ses pairs. H.McDonald se dit hantée par cet homme dont elle critique pourtant les méthodes de dressage. En revanche , elle vit dans la même solitude.
Il m'a fallu parvenir à peu près à la moitié du roman pour commencer à lui trouver un intérêt. Pourquoi? Parce que l'auteure commence à parler d'elle, de sentiments et de comportement, le sien ou celui du rapace. Autrement dit, le lecteur quitte le caractère très technique pour aborder de l'humain, plus accessible pour le profane en fauconnerie. Même le style d'écriture est plus agréable à lire, ce qui m'a fait dire plus haut qu'il aurait pu être écrit par deux personnes. Malgré tout, j'étais contente d'arriver au terme de cette lecture. Je remercie néanmoins Babelio et les Editions Fleuve car il est toujours intéressant de découvrir un nouvel écrivain.
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Suite au décès de son père, Helen, professeur à Cambridge, fait l'acquisition d'un autour car, depuis son enfance, elle est passionnée par la fauconnerie. Elle en a viscéralement besoin. Cet autour femelle s'appelle Mabel. Helen va l'apprivoiser, s'identifier à elle. Avec Mabel elle va aussi faire son deuil, s'éloigner des vivants pour ressembler de plus en plus à son autour et se marginaliser pour enfin revenir dans le monde des humains : « Au cours de ces mois en compagnie de Mabel, j'ai appris que l'on se sentait plus humain une fois que l'on avait fait l'expérience, ne serait-ce qu'en imagination, de ne pas être » (p.370). En parallèle, elle compare le dressage de son autour à un auteur du début du XXème siècle, T.H.White, qui a écrit un ouvrage sur le dressage d'un autour qu'elle avait lu en étant enfant.
Malheureusement, je n'ai pas adhéré à l'histoire autobiographique de l'auteure. J'ai été spectatrice sans rien ressentir. En effet, l'auteure parle peu de ses relations avec son père et le thème du deuil est relégué au second plan laissant une place majeure à la fauconnerie. L'alternance entre son propre récit, celui de T.H. White et l'histoire de la fauconnerie m'a souvent lassé et je dois avouer que j'aurais pu facilement abandonner cette lecture. J'ai, malgré tout, beaucoup appris sur le monde de la fauconnerie.
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Le résumé de ce livre m'avait interpellé et j'avais très envie de le découvrir. Au début, j'ai trouvé que ça partait bien. C'est très bien écrit, ça semble bien construit, le sujet est intéressant avec un personnage visiblement complexe. Pourtant, très vite, j'ai complètement décroché. Je suis fascinée par la fauconnerie mais là, ça prend vraiment toute la place et j'ai trouvé que c'était difficile de rester dans le roman quand on n'y connaît rien. On sent que l'auteur est passionnée et même si elle n'utilise pas particulièrement un vocabulaire dur à saisir la plupart du temps, je me suis sentie noyée dans un univers très éloigné du mien et qui contre toute attente m'a un peu ennuyée. Clairement une rencontre manquée.
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« M pour Mabel » n'est pas un roman mais le récit par Helen Macdonald de son long travail de deuil après le décès brutal de son père dont elle était très proche et qu'elle adorait.

Helen, dès son plus jeune âge, a éprouvé une passion pour la fauconnerie mais n'a jamais possédé d'oiseau. Se sentant vaciller psychologiquement dans ce moment difficile de sa vie, elle décide d' en acheter un. Mais par n'importe lequel : un autour dont les spécialistes disent qu'il est presque impossible à dresser.

La jeune femme va faire l'acquisition d'une jeune femelle qu'elle prénommera Mabel. Et commence alors des moments difficiles, presque de lutte pour apprivoiser cet oiseau, lui apprendre à se poser sur le gant, à voler et à revenir se reposer :

« J'ai appelé Mabel. J'avais perdu tout espoir qu'elle revienne sur le poing, mais je l'ai quand même fait. Elle s'est envolée vers moi. Elle a volé comme on tient une promesse, enfin. Elle s'est approchée à toute allure, franchissant à grands battements d'ailes cinquante mètres parsemée de silex pour se poser sur le gant et y rester. »

Sans parler du nourrissage : ce ne sont pas des graines qu'il faut lui donner mais de la viande crûe, des poussins morts…

Je dois avouer que j'ai été un peu déroutée par ce livre. Si j'ai beaucoup appris sur la fauconnerie à sa lecture, je ne comprends pas l'espèce de folie qui transporte les fauconniers. Et puis, pour moi, tous les oiseaux doivent être libres !
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