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Citations sur Noblesse oblige, tome 1 : Le duc mis à nu (13)

- Théoriquement, vous êtes supposée m'appeler "Votre Grâce".
- Ma Grâce?
James afficha un large sourire.
- J'adorerais être votre Grâce.
Sarah réfléchit à cela, et secoua la tête.
- Je m'y refuse.
- C'est parfait. Je préfére de loin que vous m'appeliez James.
- Hmmm. Mr Runyon pourra-t-il faire l'affaire?
- Je crains que cela ne paraisse un peu trop révolutionnaire. Le temps où madame la guillotine privait nos parents français de leur tête n'est pas si loin. Si vous ôtez à un pair d'Angleterre ses titres, il se met à avoir de désagréables picotements au niveau du cou.
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Sarah avait la certitude de se trouver devant son premier spécimen d'aristocrate anglais: nonchalant, bon à rien, alcoolique, vaniteux, coureur de jupons, le produit dégénéré de plusieurs siècles de mariages consanguins.
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- Votre tante a dit que j'étais gravement compromise.
- C'est vrai. Je pense qu'il n'y a aucun doute là-dessus.
- Gravement jusqu'à quel point ?
James étouffa un petit rire.
- Très gravement. J'ai bien peur que vous deviez m'épouser.
Sarah avala sa salive et serra ses mains l'une contre l'autre.
- Me voilà donc enceinte ?
- Quoi ?
James en resta abasourdi. Puis son regard s'éclaira et il se plaqua une main sur la bouche.
- Vous aviez promis de ne pas vous moquer, protesta Sarah.
Il hocha la tête avec vigueur.
- Je sais qu'il est stupide de ma part de ne pas connaître ces choses, et plus encore du fait que mon père était médecin, mais c'est pourtant le cas. Je veux dire, j'ai bien une vague idée. Écoutez. (Elle se lança dans la liste des preuves à charge.) Nous avons dormi dans le même lit, la nuit. Nous n'avions pas de vêtements. Vous m'avez embrassée. Cela ne suffit-il pas ?
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- Débauché?

L'homme esquiva le coup. Sarah frappa derechef et l'atteignit à l'oreille.

- Parfaitement, débauché ! Sortez de mon lit. Sortez de ma chambre ou je crie.

- Tu es déjà en train de crier, mon cœur.
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Mon intérêt commence à se manifester en un lieu que la décence m'interdit de nommer.
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Sarah changea de position sur le tronc. Il n’y avait pas moyen d’y échapper. Elle devait lui poser la question.
— J’ai besoin de savoir quelque chose.
— Oui ? (James sourit.) J’espère que cela n’a rien à voir avec les chemises de nuit.
— Non, enfin pas exactement. (Elle se mordit la lèvre.) Ne vous moquez pas.
— Je ferai de mon mieux.
— Votre tante a dit que j’étais gravement compromise.
— C’est vrai. Je pense qu’il n’y a aucun doute là-dessus.
— Gravement jusqu’à quel point ?
James étouffa un petit rire.
— Très gravement. J’ai bien peur que vous deviez vraiment m’épouser.
Sarah avala sa salive et serra ses mains l’une contre l’autre.
— Me voilà donc enceinte ?
— Quoi ?
James en resta abasourdi. Puis son regard s’éclaira et il se plaqua une main sur la bouche.
— Vous aviez promis de ne pas vous moquer, protesta Sarah.

Il hocha la tête avec vigueur.
— Je sais bien qu’il est stupide de ma part de ne pas connaître ces choses, et plus encore du fait que mon père était médecin, mais c’est pourtant le cas. Je veux dire, j’ai bien une vague idée. Écoutez. (Elle se lança dans la liste des preuves à charge.) Nous avons dormi dans le même lit, la nuit. Nous n’avions pas de vêtements. Vous m’avez embrassée. Cela ne suffit-il pas ?
James secoua la tête.
— Alors si je ne suis pas enceinte, comment pourrais-je être compromise, ou du moins gravement compromise ? (Sarah fronça les sourcils.) Suis-je toujours vierge ?
— En tout cas, vous n’avez pas perdu votre virginité avec moi.
— Alors, si je ne suis pas enceinte et que je suis toujours vierge, vous n’avez pas besoin de m’épouser, non ?
James décala son pied sur le tronc.
— Ce n’est pas aussi simple.
— Et pourquoi ça ? (Sarah croisa les bras.) Nous n’avons rien fait de mal, pourquoi devrions-nous être punis ?
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◦« Les rumeurs sont comme le blé : un grain de vérité enveloppé dans beaucoup de pailles. » P282
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◦« Elle se sentait si insignifiante, comme une mauvaise herbe fans un jardin de roses. » P.62
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◦« Les cheveux roux sont une malédiction : c’est aussi simple que cela. Les hommes vous prendront pour une prostituée. » P.29
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James regarda Sarah monter l'escalier pour gagner sa chambre. Quelque chose la préoccupait, c'était évident. Mais il n'avait pas le temps de chercher à comprendre ce que c'était. Ce soir, il allait traquer William Dunlap.
Quand Robbie et lui grimpèrent dans un fiacre quelques minutes plus tard, ils n'étaient plus en tenue de soirée. Ils avaient toujours l'air de gentlemen, mais leurs bottes, leurs chausses noires et leurs capes sombres se fondaient dans l'obscurité et leur permettaient de se mouvoir beaucoup plus rapidement que ne l'exigeaient des tâches comme traverser une piste de danse ou aller chercher un verre de citronnade.
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