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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Emouvant et révoltant.
Martine Magnin, femme-auteur que je découvre, évoque l'histoire de Jenny. Cette enfant est née de parents beaucoup trop jeunes et immatures. Ils divorcent et elle se retrouve avec sa mère et sa grand-mère, venue prêter main forte. Bien sûr, jeune et belle la mère ne tarde pas à rencontrer un homme (son aîné de 30 ans et que Jenny surnomme M). Sa mère est souvent absente et laisse Jenny seule avec M, qui, sans aucun scrupule, la maltraite sexuellement, elle n'a que 4 ans.
Tout le contenu du livre est tourné autour du ressenti de Jenny, des malaises qu'elle a endurés, de son anorexie, elle a même été placée à plusieurs reprises dans des familles.
Cette lecture m'a révoltée, comment peut-on être mère et grand-mère et faire passer sous silence de tels agissements ? Des femmes sans coeur qui ne pensent qu'à elles, à leur bien être et ignorent la détresse de ce petit être qui ne demande qu'à être aimé et protégé .
J'admire aussi la force de caractère de cette enfant et ensuite de cette adulte qui a su se sortir de cette période noire en faisant tout pour oublier.
Martine Magnin nous raconte tout cela, simplement, elle laisse parler son coeur ce qui intensifie l'émotion du lecteur, son écriture est fluide, elle emploie parfois "je", parfois "elle" , laissant planer un doute quant à l'identité de la petite victime.
J'ai beaucoup aimé avec toutefois une réserve : c'est une histoire qui n'aurait pas dû exister, qui ne devrait jamais exister. On ne devrait jamais avoir à lire un tel témoignage, bouleversant.
Je ne peux que te remercier Martine pour ce texte, qui fait réfléchir, qui ouvre les yeux du lecteur en rappelant le calvaire que vivent certains enfants et malheureusement c'est toujours d'actualité. Il serait temps que ça cesse ! que tous ces monstres soient punis plus justement et surtout plus vite démasqués et dénoncés !
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Au fil de la lecture, je n'ai pu m'empêcher de me dire que ce titre est vraiment LE titre qu'il fallait. Il résume en quelques mots le livre et son sujet de manière subtile.

La lecture de ce roman est fluide, étonnamment fluide et agréable pour un sujet qui ne l'est pas vraiment.
Le thème de l'enfance abusée n'est pas nouveau en littérature je le sais. J'ai déjà lu plusieurs ouvrages sur ce thème.
Mais ce livre l'aborde avec pudeur. Je n'ose parler de douceur car le mot est malvenu et pourrait été mal interprété. Pourtant...
Peut-être que cette douceur que j'ai ressentie est celle de l'enfance qui tente de subsister en Jenny, petite fille coincée dans un monde d'adultes composés de celui qui abuse et ceux qui se voilent la face. Ou est-elle la douceur résiliente de Jenny adulte que je ressens ? Difficile à dire.

Je pense en tous les cas qu'il faut une bonne dose de résilience pour aborder ce sujet avec subtilité et sobriété. C'est le cas pour "le confort de l'autruche".






Lien : http://citajourdesyldia.cana..
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Si tu me lis régulièrement, tu sais déjà qu'à force d'enchaîner ses livres, tous différents mais tous empreints de sa très fine sensibilité, Martine Magnin est devenue une copine.

Aussi m'a-t-elle confiée son dernier ouvrage qui paraîtra lundi prochain.

Et vois-tu, tu vas très étonné, il s'agit encore une fois d'un très beau récit, un roman témoignage, un roman dur et fort, un roman coup de poing.

Jenny est une petite fille comme toutes les autres, qui vit ses premières années dans la joie et l'allégresse des années d'après-guerre, dans un Montmartre encore rustique, joyeux et insouciant. Elle y occupe un petit appartement, très chiche, avec sa mère et sa grand-mère.

Mais voilà, le bonheur ne va pas durer. Sa mère rencontre M, l'homme de sa vie… le cauchemar de Jenny. Et la vie bascule.



La mère de Jenny préfère ne rien voir, ne rien savoir. Elle a trouvé un homme qui l'entretient, un statut. Alors, elle ne sait pas et détourne les yeux des évidences. Il est plus facile de ne pas savoir que de devoir renoncer à sa nouvelle vie et à sa nouvelle aisance.

Alors, le petit appartement familial devient une zone de non-droit, sur lequel M règne en toute impunité. M exige respect, soumission et obéissance absolue. La mère apparaît d'une cruauté incroyable, moralisatrice et culpabilisante, tout aussi abjecte que son compagnon. Et, Jenny grandit la peur au ventre, dans l'indifférence générale. Elle survit: elle se plie aux exigences de son bourreau, elle se fait transparente, muette, elle se dissocie.

Même la grand-mère ne lui tend pas la main. Mère et fille sont mutiques. Jenny va devoir s'adapter, plier, survivre seule. Jusqu'à ce que quelqu'un ait enfin une réaction. Alors que la petite fille prend de plein fouet « l'effet judiciaire », c'est, contre toute attente, son père qui viendra à son secours.

Un récit percutant et pudique qui pose des sujets difficiles s'il en est, de l'inceste et de la maltraitance, de la trahison, le poids de la famille et le pouvoir des adultes, de la responsabilité de ceux qui préfèrent « faire l'autruche ».

Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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L'auteure nous confie Jenny, petite fille frêle et vulnérable. Elevée par des parents immatures. Jenny va tomber dans les filets de son beau-père qui va abuser d'elle. Dans le silence, bien sûr ! Ces méfaits ne peuvent s'accomplir que grâce à la complicité du silence. Jenny, heureusement pour elle, va être ballotée chez des nourrices de provinces. Elle va pouvoir s'étoffer et trouver un peu de répit. Et un jour, elle va se confier. Très attachant
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Avis : FEUTRÉ
Je remercie une nouvelle fois Martine Magnin qui m'a proposé la lecture de son texte sorti en 2019 et que je n'avais pas encore lu.
Comme à chaque fois, je suis scotchée par la capacité de l'auteure à dire TOUT, dans une élégance feutrée qui respecte les personnages et nous fait lire sans voyeurisme les pires des attaques que peuvent connaître les enfants.
Jenny a 5 ans et elle aime sa maman. Elle ne comprend pas toujours pourquoi sa mère crie ou pourquoi elle se tait, sachant que ce qu'elle perçoit, c'est que l'action n'est jamais faite au bon moment. Elle ignore aussi que « le confort de l'autruche » c'est regarder ailleurs et se taire alors que l'agression et le malheur sont tout près. La richesse du livre est donnée par l'extrême émotion suscitée par les faits qui nous sont dévoilés par une enfant que l'on ne veut pas identifier comme l'auteure elle-même. Et pourtant…
Le déni est l'arme maîtresse et absolue des lâches, Martine Magnin le sait et nous engage, à travers cette histoire, à faire face, à bousculer les choses et les surfaces pour sauver l'enfant, la femme ou l'homme mis en péril et étouffé sous la bonne conscience des gens qui ne veulent pas faire de vagues.
L'auteure nous offre une écriture pudique et sensible, avec un style simple et élégant, utilisant un vocabulaire dans lequel le mot inceste se laisse deviner sous chaque action ou réaction soigneusement emballée dans une vie de tous les jours qui ne parviendra pas à casser l'enfant. Et c'est toute la joie de cette lecture que de voir l'appétit de vivre que l'on peut avoir à cinq ans, et les forces inconscientes mises en marche pour contrer l'abject et le sordide.
Un bon point pour la couverture qui donne vie à l'impulsion d'achat et qui ne révèle vraiment son secret qu'après lecture.
Ce récit est à faire découvrir, à partager, à lire autour de soi pour que la bête immonde qu'est la lâcheté ne fasse plus autant de ravages. Alors que presque tout est public, que tout est montré mais que rien d'important n'est dit, méfiez-vous du silence ou de la logorrhée, et regardez-les de près ; ils cachent souvent l'indicible.
Merci encore Martine Magnin ; le salut public passe parfois par des oeuvres qui peuvent sembler humoristiques et anodines. C'est le cas ici.

Lien : https://www.facebook.com/not..
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Tout d'abord, il y a la magnifique plume de l'auteure qui nous plonge l'ambiance et le décor, celui du "bon temps", du temps d'avant, dans tous les sens du terme... Elle nous promène avec bonheur et talent, dans le Paris des années cinquante ; un Paris du côté de Montmartre, un Paris rempli de charme, un Paris où, tel un gros village, il faisait bon vivre...

Cette même plume nous offre également, au passage, une galerie de personnages truculents, à commencer par la grand-mère maternelle pleine de contes et de vivacité.

Et puis, du jour au lendemain, on bascule dans un autre temps : le temps d'après, celui des "années brouillard"... Ce basculement brusque a lieu avec l'arrivée du "beau-père" qui va apporter "plus d'ombre que de lumière"... à cause de ses agissements monstrueux.

On entre dans l'horreur soudain de l'acte ignoble, qui détruit la petite Jenny ; c'est dit, sans détours mais avec pudeur.

Il est alors question de la mère, de son absence laissant l'autre, le Mal absolu, faire…

Arrivent alors ces questions sans fin : la mère n'a-t-elle pas vu, pas su ? Ou laissé faire, parce que c'était plus "confortable"... ? A-t-elle, oui ou non, mis volontairement sa tête dans le sable afin de ne pas voir, afin de ne pas savoir ? Oui, une question centrale entre ce livre : "Comment a-t-elle pu ne rien percevoir, ne rien découvrir, n'avoir aucune intuition, aucune suspicion, aucun doute ?" (p. 68)

L'enfant, devenue adulte forcément, mais qui n'a rien oublié, nous livre à travers ce livre-témoignage un cri, qui est celui de tant d'enfants abusées, à l'innocence volée. Et cette question, qui reste quelque part sans véritable réponse, face à cette mère qui ne veut pas voir, parce que c'est plus confortable de fermer les yeux. Cette mère dont la narratrice dira : "Elle était ma part d'ombre, mon malaise, ma part factice". Forcément.

ce livre apporte à la fois un témoignage fort, et un message d'espoir, tout en dénonçant ces adultes qui gardent la tête dans le sable au lieu de protéger.

Pire : ces adultes qui ne supportent pas que l'enfant brise la loi du silence.

Alors bien sûr, on ne ressort pas indemne d'une telle lecture, et c'est tant mieux, parce qu'avec sa superbe plume toujours juste, l'auteure écrit pour dire, pour montrer ce qui est trop souvent tu. Parce que le silence ajoute à la destruction, parce que les phrases assassines achèvent de tuer, mais pas tout à fait… puisque la petite Jenny a su trouver la force de se reconstruire malgré tout, dans son extrême solitude, mais sans doute, puisant çà et là les graines d'amour que l'une ou l'autre personne de son entourage a su semer, et qui aura germé en elle, suffisamment.

Ce livre est plus que jamais d'actualité, une actualité brûlante et nécessaire à dire.









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Je salue le courage de l'auteure pour cette autobiographie sur le douloureux sujet de la pédophilie. Une petite fille de cinq ans, un beau-père incestueux et pervers mais riche, une mère et une grand-mère refusant de voir l'innomable pour préserver leur confort. Ces femmes sont des autruches...
Malgré l'horreur du propos ce roman est pudique. Au lieu de décrire les agissements du prédateur, Martine s'attache à nous décrire les comportements complices de ces femmes indignes. Tout est raconté du point de vu de l'enfant. le sentiment de sidération de la victime est fort bien décrit. On s'attache à la petite Jenny. On voudrait la protéger.
L'écriture est fluide et il y a heureusement des moments joyeux. Martine Magnin fait preuve de beaucoup de talent en nous livrant un formidable récit de résilience.
Les descriptions du Montmartre de l'après-guerre sont délicieuses. L'on s'y croirait.
Je recommande ce roman pour ouvrir les yeux et briser le silence sur ce sujet tabou.

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Mon avis

Je remercie Martine MAGNIN de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son ouvrage « Le Confort de l'autruche ». J'ai découvert la plume fluide et précise de Martine lors de la lecture de « Colliers de nouilles » puis de « A l'Ombre des saules en pleurs » et plus récemment « Le Baiser de Gustav », trois ouvrages très différents que j'ai vraiment beaucoup aimés.

Etant fan de cette auteure j'ai lu avec attention la préface écrite par la psychanalyste Anne-Catherine SABAS. Ainsi j'ai de suite compris que cet ouvrage était un récit autobiographique traitant d'un sujet malheureusement encore tabou de nos jours : « la maltraitance infantile » et que ce livre allait me toucher tout particulièrement, étant amie de l'auteure..

Martine MAGNIN nous conte donc l'histoire de Jenny (sa propre histoire), qui après le divorce de ses parents vivait tranquillement avec sa mère et sa grand-mère maternelle dans un petit appartement parisien.

Toutefois, lorsque l'amant de sa mère, que Jenny appelle M, arrive dans leur vie, cette petite fille alors âgée de 4 ans voit son existence basculer et devenir un enfer, prise dans les griffes de ce monstre que j'ai immédiatement détesté.

L'auteure décrit à merveille le quartier de Montmartre dans les années 50 et pour l'avoir connu dans ma prime enfance, je n'ai eu qu'à fermer les yeux pour m'y retrouver.. et voir les marchandes des quatre saisons, les bougnats portant sur leur dos les sacs de charbons .. une autre époque me direz-vous.

Comment rester insensible aux mots de Martine lorsqu'elle relate, avec beaucoup de pudeur, les agissements de M, la peur, la souffrance, l'incompréhension de la petite fille qu'elle était ? Ces mots bouleversants m'ont révoltée, émue aux larmes. La mamie que je suis ne peut en effet comprendre que l'on maltraite des enfants et en plus qu'une mère et une grand-mère se voilent ainsi la face, pour leur petit confort, devant de telles souffrances.

Je n'en dirai pas plus mais je vous invite à lire ce récit criant de vérité, fort émouvant sur l'inceste et le déni familial, une ode à l'enfance emplie d'espoir puisque notre « Jenny » s'en est sortie, est devenue une maman, une mamie affectueuse et heureuse : une très belle personne joyeuse et épanouie.


Ce livre fut pour moi un vrai COUP DE COEUR dans tous les sens du terme.

Un excellent moment de lecture.



Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com











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Tout d'abord je remercie l'auteure pour sa confiance qu'elle m'accorde une nouvelle fois.

Il est vrai que la couverture ainsi que le titre laissent à penser à une histoire légère mais elle est trompeuse et pas qu'un peu.

On dit toujours faire l'autruche, se mettre la tête dans le sable afin de ne pas voir les choses qui nous dérangent ou qui risquent de nous mettre à mal et pour le coup, je dois dire qu'elle colle à la perfection avec l'une des protagoniste de l'histoire. Mais une chose à la fois et je vais commencer par le début.

Les personnages clés de ce récit sont: Jenny, Poppy, Monsieur M, Macha (la grand-mère) et la maman mais il y a toute une panoplie de personnes qui vont graviter autour d'eux et qui auront une incidence importante sur la vie de Jenny. Comment pouvoir vous parler des protagonistes sans trop en dire mais je vais essayer. Jenny est une gamine plutôt calme qui ne cherche pas d'ennui. Très rapidement les parents divorcent et Jenny reste avec sa mère. La maman étant relativement jeune quand elle a eu Jenny a besoin d'aide et donc Macha vient s'installer avec elles. L'univers de la gamine s'illumine de milles et une couleur mais voilà, une rencontre va bouleverser tout ce petit monde et l'enfer de Jenny commença. Je crois qu'il ne faut pas vous faire un dessin pour comprendre de quoi il s'agit mais sachez que la petite n'a que 2 ans peu près. L'enfer débute et s'en suivra un véritable chemin de croix pour cette petite mais il faut que vous sachiez que cette histoire à commencer en 1944 et que les lois étaient très différentes de maintenant. Pour les autres personnages je vous laisse le soin de lire ce récit par vous-même pour les découvrir et vous faire votre propre opinion.

Je sais que le monde n'est pas tout rose mais pour moi le rôle de maman est primordial et je ne suis pas une mère parfaite mais là ça m'en a bouché un coin. Comment peut-on rester insensible à ce que vit son enfant, fermer les yeux sur des actes atroces qui m'ont broyé le coeur rien qu'en lisant l'histoire. Je ne peux décidément pas comprendre ce genre de comportement. Non seulement les actes étaient indescriptibles mais le fait d'en accuser une gamine est encore plus grave. Est-ce qu'un enfant ayant subi autant de violence physique que psychique peut s'en sortir?
Car souvent, les enfants ayant vécu ce genre de chose en ressortent avec beaucoup de blessures et les poussent parfois à se refermer et à commettre l'irréparable.

Jenny a rencontré heureusement de bonnes âmes qui ont pu l'aider à leur façon tout au long de sa jeune existence. Il ne faut pas oublier qu'en ces temps reculés, on ne parlait jamais d'abus sexuels comme on en parle aujourd'hui afin que les enfants puissent faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal.

Une phrase du texte m'a interpellée: " Dans la mare des mensonges, il ne nage que des poissons morts". C'est fort et ça dit tout. Elle a vécu dans le mensonge mais elle a fini par s'en sortir et j'en suis bien aise.

Je ne peux malheureusement pas trop parler de l'histoire que au vu de ce que j'ai lu, il est plus intéressant pour vous de la lire plutôt que d'être racontée. Une histoire bouleversante et qui ne peut vraiment pas vous laisser de glace à moins que vous soyez sans coeur. J'en ai eu les larmes aux yeux et d'ailleurs rien que d'écrire ce que j'en pense m'étreint le coeur. Jenny n'est heureusement pas une poupée de chiffon car victime elle a été, femme forte elle est devenue.

Lisez le et surtout partagez votre avis car cette histoire est très importante car de nos jours énormément d'enfants sont victimes d'abus et beaucoup de personnes préfèrent fermer les yeux par facilité. le titre... Il est parfait. Il ne faut pas voir le mal partout certes mais il ne faut pas faire l'autruche sous prétexte que c'est plus facile et que ça nous évite des ennuis.

Je félicite sincèrement l'auteure pour ce récit bouleversant, émouvant. Un sujet très difficile à parler et surtout à partager avec les inconnus que nous sommes. Pas besoin d'une longue chronique pour parler de ce livre car c'est beaucoup mieux de le lire pour mieux en apprécier tous les sentiments.

"Aux innocents, les mémoires vides,
Aux victimes, les mémoires lourdes,
Aux autruches, le confort de l'amnésie...."

Il n'y a rien à dire de plus, tout est résumé dans ces 3 dernières phrases.
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Le commentaire de Lynda :

Un enfant qui souffre de maltraitance, est une des pires choses de notre société, mais ce qui est encore pire c'est que le parent, dans ce cas-ci la mère, fait comme si de rien était, joue vraiment à l'autruche pour ne pas voir, pour ne pas à devoir intervenir, ce qu'elle ne voit pas n'existe pas, donc...
Jenny est cette petite fille, qui a subi la maltraitance sexuelle, une violence qu'elle a dû supporter de nombreuses années. Mais ce qui nous frappe vraiment, c'est la non-implication de la mère, n'est-ce pas le rôle des parents de protéger les enfants, de préserver leur innocence.
Martine Magnin ne s'attarde pas sur la violence subie par Jenny, ni sur son bourreau. Elle s'attarde surtout sur le comportement de la mère, et de l'entourage immédiat. Elle nous décrit cette attitude familiale malsaine qui entoure Jenny.
Que vous dire sur cette lecture, elle fait mal, elle ébranle, l'auteure atteint directement notre coeur et nous pousse vers des interrogations personnelles, mais aussi envers la société.
C'est une lecture pas très facile à lire, l'auteure, de par ses mots, nous fait vivre la détresse de Jenny, la souffrance qu'elle ressent face à tout ça.
Une lecture coup de poing face à notre société qui a souvent tendance à faire comme la mère de Jenny, et jouer à l'autruche.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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