Je n'en revenais pas. Milton se procura une copie de l'émission et nous l'étudiâmes. Je trouvais que ma personnalité ressortait assez bien, gentille, douce et timide, mais physiquement j'étais épouvantable. J'étais trop grosse, et dans ce chandail moulant, on aurait dit "Miss Tétons", d'autant plus que j'avais l'air d'avoir un bourrelet de graisse autour de la taille. J'étais vulgaire. Je n'arrêtais pas de sourire et de caresser le chien. Je me faisais penser à une secrétaire d'un trou de province.
Quand on ressent quand on joue que le metteur en scène est avec vous, et qu’il n’est pas simplement assis à vous regarder comme le public, c’est qu’il est vraiment avec vous à chaque instant, pour tout ce que vous faites. Je pense que c’est très important.
Le lit est le temple de l’amour.
Bien sûr, la fourrure représente un vrai pouvoir. Si une jolie fille met une jolie robe, alors elle est plus jolie, voilà tout. Mais lorsqu’elle met un manteau de fourrure, c’est comme si elle s’affichait en public avec un homme. La fourrure, ça me donne même envie de cultiver mon esprit.
On est un mime absolument formidable quand on peut devenir comme la personne avec qui on vit.
Le courage, qu’est-ce que c’est ? Je n’ai jamais compris ce que c’était, alors je ne risque pas de le perdre.
On ne peut obliger les êtres humains, à faire des choses qui sont contraires à leur dignité.
Être avec Joe D., c’était comme vivre avec un type qui vous construit une maison brique par brique. Tous les jours, il faut tenir les briques pendant qu’il pose le mortier. L’une après l’autre. Si c’est un véritable Italien, c’est aux briques qu’il parle, pas à vous.
L’élégance, ça tient de la magie.
Rien n’énerve plus les gens qu’une femme dont l’arôme ne sort pas d’un flacon. Je devrais peut-être utiliser un déodorant, mais je ne déteste pas me renifler un peu. C’est une façon de rester en contact avec moi-même.