AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Jean-Pierre Carasso (Traducteur)
EAN : 9782221115626
476 pages
Robert Laffont (15/03/2010)
3.33/5   116 notes
Résumé :
À Provincetown, dans la trompeuse quiétude de la morte-saison, Tim Madden, écrivain raté et amateur de femmes, noie son ennui dans le bourbon.
Un matin de plus, il se réveille avec une formidable gueule de bois, mais cette fois il va aller de découverte en découverte : un curieux tatouage sur le bras, du sang dans sa voiture et, dans la cache où il planque sa marijuana, la tête, proprement coupée, d'une belle blonde platinée... Est-il pour autant un assassin ... >Voir plus
Que lire après Les Vrais durs ne dansent pasVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
J'avais bien aimé « le chant du bourreau » de N. Mailer pour lequel ce dernier avait reçu le Pulitzer en 1980.
Ici on oublie le Pulitzer et, attention, Mailer nous fait du thriller, enfin ce qu'il pense être un thriller ! Je dirais plutôt que c'est un bouquin comique ou raté ou écrit par un nègre ou mal traduit, enfin peu importe c'est nul et il faut vraiment de la constance pour aller jusqu'au bout. Un déluge vous dis-je, plus une logorrhée de mots, un bavardage continuel sans queue ni tête. C'est l'histoire d'un bonhomme qui s'ennuie comme un rat mort dans une ville paumée de nouvelle Angleterre en hiver ou automne, enfin quand il n'y a plus de touristes, qui, entre autres, a tendance à lever le coude et se shooter avec de la mauvaise herbe, qui est marié, séparé d'avec une bombe richarde. le Tim en question fréquente un café/restaurant typique américain avec son billard à poches surmonté de luminaires bas, la serveuse blonde aguichante avec un joli tablier, une minijupe, des bas à couture, une mignonne coiffe et le cuistot, T-shirt aux manches roulées, crâne luisant sous un couvre chef adéquat, cigarillo au bec. Quelques poivrots par-ci, par-là, habitués en discussion aux poings lestes et surtout plus qu'éméchés pour qui le moindre petit dérapage fait craindre le pire. Tout ça n'est pas écrit, je brode enfin au sens figuré. Des touristes, un couple, entrent dans le bar, Tim s'en occupe et ils discutent, boivent, re-boivent et parlent de tout, de rien, de sexe, oui beaucoup de sexe, ça les occupe et de plus la blonde n'est pas mal, l'homme lui est efféminé, elle est bonne pour le Tim et effectivement il l'emballe.
Et là tout dérape…
Tim le lendemain n'imprime plus, ne se souvient de rien du tout et se pose des questions existentielles :
A-t'il couché avec la dame ? (nous on sait, oui il a couché avec la dame et devant son mari en plus, quel vilain !).
Où sont-ils passés ? (morts tous les deux).
Oh, là, là, que c'est dur !
Le siège arrière de sa Porsche est couvert de sang. de qui le sang ?
Il faut un remontant, un joint, oui et que trouve t'il dans sa planque ? Une tête de blonde coupée, si, véridique, mais à qui appartient-elle ? Tim ne voit pas.
Tout accuse le pôvre Tim, pourtant il n'a pas dit son dernier mot et dans la foulée une seconde tête coupée vient rejoindre la première, cette fois il la reconnaît comme appartenant à sa femme qui l'a quitté.
Cela se corse…
Quelques morts plus loin apparaît le papa de Tim, Big Mac, savez comme au McDo, du pain rond, un hamburger, des oignons, si, si, mais super le paternel et puis serviable. Il embarque les têtes et les jette à la mer dont on est proche, pensez Cap Cod.
Grâce à la perspicacité du père qui boit un chouia moins que le fiston, le lecteur aura droit à la fin de l'histoire, ce dont il se f…, se moque, pardon, et c'est du gratiné vrai de vrai, faut s'accrocher et suivre. Ceux qui auront batifolé en cours de lecture n'y comprendront pas grand-chose, c'est sûr mais comme il n'y a rien à gagner, ce n'est point grave.
Des chapitres de 60 pages durs pour la respiration. Bref seul l'épilogue tient la route, d'autant qu'il est pulitzerisé le Mailer !
Je déconseille la lecture de ce livre, on s'y ennuie comme on doit s'ennuyer à Provincetown.

Commenter  J’apprécie          70
L'écriture de Norman Mailer est nerveuse, elle n'attend pas, ne prend pas son temps puis se perd, prend des détours et paume le lecteur. Que de digressions au détriment des personnages ! L'auteur raconte son histoire mais d'un détail, passe à autre chose puis à autre chose puis à autre chose pour enfin revenir au point de narration initial ... trop tard ! J'ai oublié l'histoire, je ne connais plus personne, je suis perdu. J'ai passé mon temps de lecture à tenter de me rappeler qui était qui et qui avait fait quoi. L'autre alternative pour l'auteur est de s'appesantir lourdement et inexplicablement sur un aspect de l'histoire : 20 pages par exemple pour laisser le narrateur hésiter à se rendre à son lopin de chanvre et puis un deus ex machina mort-né tant le lecteur a eu le temps de ne pas être pris au dépourvu. Et quelle histoire ! Une histoire de têtes de femmes tranchées noyée au milieu d'une succession de tableaux de personnages en recherche d'identité sexuelle. Une histoire qui déroule une enquête policière sans jamais l'assumer vraiment. Une histoire confite d'un humour poussif de considérations crasses sur la société américaine des années 70-80 (les pédés, les putes et les hippies semblant être des cibles de choix ...) Bref, Norman Mailer a été plus inspiré en écrivant "un rêve américain".
Commenter  J’apprécie          43
Plutôt moyen. Un lendemain de cuite, Tim se retrouve avec un tatouage sur le bras, du sang dans la voiture et, dans sa planque de marijuana, la tête fraichement coupé d'une blonde platinée. Pourquoi ne se souvient-il de rien? Est-il le meutrier? Sinon qui d'autre?

Nous avons ici un scénario prometteur mais dont l'intérêt se dilue dans les trop nombreuses réflexions du personnage principal: introspection, questionnement sur lui-même, retour sur son passé.... Tout cela m'a profondément ennuyé et m'a fait perdre le fil de l'histoire, pourtant fort simple. le final relève un peu le niveau mais peine à justifier la lecture des 350 premières pages.
Commenter  J’apprécie          40
Lu il y a bien longtemps, pourtant je conserve un bon souvenir de ce roman même si je n'ai plus en mémoire tous les détails de l'histoire. Je suis surpris de lire autant de critiques négatives, j'avais plutôt apprécié ce pseudo-thriller avec les recherches du héros que j'avais trouvé originales. Quant à la pornographie, vraiment rien de bien hard m'avait-il semblé.
Commenter  J’apprécie          60
Mais qu'est-il arrivé à Tim Madden ? Voilà qu'il se réveille après une soirée trop arrosée, en ayant tout oublié.
Il découvre un tatouage sur son bras, du sang dans sa voiture, une tête de femme dans son lopin de terre !
Non, décidément, il ne peut pas rester comme ça. Il faut qu'il comprenne ce qu'il lui est arrivé. Il se lance alors dans une enquête personnelle, aidé par Regency, le chef de la police de Princetown.
Mais ce flic est-il vraiment là pour l'aider ?

Le suspens est très bien mené. Les personnages hauts en couleurs (surtout le père). Dommage pour les passages pornographiques.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Peut-être n'avais-je rien appris d'autre de ces vieux accès de terreur qui me prenaient au beau milieu de la nuit et me faisaient me redresser comme un ressort pour m'asseoir dans mon lit, mais du moins y avais-je acquis - si j'ose m'exprimer ainsi - une certaine compassion pour tous ceux qui sont accablés d'une impulsion irrésistible de sortir faire ce qui ne doit en aucun cas être fait - suborner les petits garçons ou violer les adolescentes - mais je connaissais le cauchemar qui brûle sous la stupéfaction de ceux qui n'osent jamais s'approcher d'eux-mêmes de peur du désastre qui pourrait s'en suivre.
Commenter  J’apprécie          50
Il y a des statistiques cachées si on veut se donner la peine de les chercher. Les schizophrènes dans les asiles de dingues ont moitié moins de cancer que la moyenne de la population. J'imagine que ça marche comme suit : c'est soit ton corps soit ton esprit qui devient fou. La schizophrénie est le remède du cancer.
Commenter  J’apprécie          70
En prison, quand on avait des histoires avec un autre détenu, et que la peur devenait aussi lourde que l'haleine de plomb de l'éternité elle-même, j'appris que le plus petit plaisir qui pouvait alors réchauffer le cœur était aussi précieux qu'une corde jetée au fond de l'abîme.
Commenter  J’apprécie          40
Décidément, ma personnalité n'est pas très classique.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Norman Mailer (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Norman Mailer
Tough Guys Don't Dance (1987) trailer
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (291) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..