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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne connaissais pas du tout Curzio Malaparte bien qu'en ayant entendu parler, notamment pour ce célèbre livre qu'est La Peau. Belle découverte avec le Compagnon de voyage qui me donne envie de lire cet auteur. le style, léger, est très agréable à lire. L'histoire est une invitation à la réflexion, réflexion sur la liberté notamment, mais également sur la fraternité. Cette dernière valeur, soulignée ici dans un contexte de guerre, est à prendre au sens général. On suit le périple de ce pauvre Calusia de bout en bout, partageant avec lui ses émotions, sa détresse et ses petits bonheurs. Fidèle à sa parole, celui-ci va essayer de ramener le corps de son lieutenant, Edouardo Cafiero, à la mère de celui-ci, à Naples. Bien que le contexte de la guerre soit présent, et c'est inévitable, on l'oublie presque. le lecteur est charmé par cette poésie qui se dégage de cette écriture.

Un livre très court à lire absolument !

Un grand merci au site Blog-o-Book ainsi qu'aux éditions Folio pour cette belle découverte.
Lien : http://livresetmanuscrits.e-..
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Nous sommes en pleine débâcle de l'armée italienne, en 1943. Au sud du pays Calusia fait le serment devant son lieutenant au bord du trépas, de ramener son corps à sa famille à Naples. C'est l'histoire d'une amitié, d'une fidélité d'un homme pour un homme dont ce très beau livre est l'objet. A travers une Italie en plein chao, Celusia, va coute que coute faire route vers Naples. Il fera des rencontres, vivra des aventures durant son parcours.

J'ai vécu son voyage, comme un devoir de loyauté à son Lieutenant, mais aussi comme un sens qu'il donne à sa vie.
Ce roman est court, trop court peut être. L'écriture est sans artifices sans décorum. La description du climat ambiant est, certes succincte, mais, justement tout l'intérêt de cet ouvrage n'est-il pas justement ailleurs ?

Je suis infiniment heureuse d'avoir pu gouter à cette écriture, et découvrir cet auteur. Je remercie les éditions de la table ronde et Partage Lecture d'y avoir contribué.
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Quelle belle découverte que ce livre !
Le style est simple, léger et humble comme le héros.
Impossible de lâcher le livre avant d'en avoir terminé la lecture. Je l'ai lu en quelques heures avec énormément de plaisir et j'en garde un souvenir agréable.
Je connaissais l'auteur de nom mais n'avais jamais lu aucun de ses livres.

En découvrant la façon d'être de Calusia, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander combien d'hommes lui ressemblent actuellement ? Est-ce juste une impression ou le sens de l'honneur, du sacrifice et la droiture font effectivement de plus en plus défaut à nos semblables ?
Il a tenu sa promesse de ramener la dépouille de son supérieur à sa mère et s'est refusé de profiter de l'innocence et du jeune âge de la demoiselle rencontrée au début du livre malgré que celle-ci semblait avoir des sentiments pour lui et malgré la tentation de la chair dans la maison abandonnée.
Sans oublier la pudeur dont il fait preuve face à celle qui répond à son « idéal de femme ».

Le principal sujet de « Le compagnon de voyage » reste à mon sens la guerre et ses conséquences sur le peuple italien. En filigrane, quelques réflexions sur la politique notamment quand ils s'agit de savoir qui sont les « vrais voleurs ».
Le parcours de l'auteur me semble très utile à lire pour mieux le comprendre lui et ses écrits.
L'ambiance dans la demeure de la mère du supérieur de Calusia est à méditer et la façon dont il leur a présenté la dépouille est limite sadique, ne correspondant a priori pas de l'idée que l'on se fait de lui tout au long du livre. J'ai longtemps réfléchi là-dessus. Qu'en pensez-vous ?


Contrairement à d'autres lecteurs, je trouve que ces quelques pages sont suffisantes. C'est comme un album photo avec quelques éléments sur cette époque là . A nous de continuer à réfléchir...

PS: Très belle couverture qui donne envie de lire !


Lien : http://partage-lecture.over-..
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Septembre 1943. En Italie c'est la fin de la guerre, la débâcle. A l'arrivée des troupes alliées, un lieutenant et ses hommes tentent vainement de résister encore. Ils sont tous tués sauf un, le soldat Calusia. Avant d'agoniser son lieutenant lui demande comme une faveur de ne pas laisser son corps sur place mais de le ramener à sa mère à Naples. Calusia fabrique alors un cercueil, trouve un âne et se met en route. Il traverse un pays ruiné, des habitants perdus, une très jeune fille qui s'est enfuie d'un couvent, des femmes désespérées et prête à vendre leur corps, des hommes qui profitent du désespoir du peuple italien,... Il rencontre aussi une femme qui saura le toucher...

Curzio Malaparte dresse tout au long de ce court roman un portrait touchant et tout en finesse du peuple italien qui a peur et se sent perdu après la débâcle, un peuple affamé qui se bat pour survivre. Calusia est un personnage attachant, loyal, courageux et fondamentalement honnête, un personnage que le lecteur est heureux de suivre tout au long de ce périple. On sent également toute la tendresse de l'auteur pour son personnage.

Le roman a également comme intérêt d'aborder un sujet mal connu (enfin pour ma part), celui de l'après-guerre en Italie. L'auteur a une écriture très fluide et très précise, le tout teinté de poésie... Une très jolie découverte pour moi. Un seul regret : que le voyage soit passé si vite !

Un petit coup de coeur pour moi et un auteur à surement mieux connaitre !
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Quel plaisir de retrouver ce livre sur ce site ; oui très belle histoire, très beau livre !
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L'auteur nous plonge tout de suite dans le temps à travers des photos en noir et blanc de l'époque. J'ai beaucoup aimé ce livre mais je l'ai trouvé trop court. J'ai suivi Calusia avec son âne et sa caisse avec émotions. L'auteur donne l'impression que cette caisse renferme un trésor. Il ne faut pas oublier que l'Italie est très pieuse. Ainsi on comprend vite pourquoi Calusia pleure à chaudes larmes quand il s'aperçoit que l'âne et la caisse ont disparu

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