Pense à tes enfants ! C'est ce qu'Idiss te dirait si elle en avait encore la force !
Choisis la vie ! Et la vie, c'est tes enfants !
Quand tu auras mon âge, tu sauras que les vieillards ne vivent que par l'amour de leurs petits-enfants... Les voir, les toucher, c'était ma source de vie.
Les hommes passent leur temps à bavarder sur de grandes idées pour fuir la dureté quotidienne...Et nous, on doit l'assumer...
Quand tu auras mon âge, tu sauras que les vieillards ne vivent que par l'amour de leurs petits-enfants... les voir, les toucher, c'était ma source de vie.
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Tu n'as été que deuxième à ton contrôle. Tu sais, il n'y a jamais d'excuse à ne pas exceller....
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Merci Seigneur tout-puissant de me permettre d'acheter cette veste... Mais si tu nous avais fait un peu moins pauvres, j'aurais pu acheter le pantalon !
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- Maman... Quand on devient un homme, on n'a plus le droit de pleurer ?
- Je te l'ai déjà dit Robert, un garçon, même avant sa Bar-Mitsva, ça n'affiche pas ses émotions. Ça fait preuve de courage, de pudeur et ça ne pleure pas. C'est ainsi que l'on grandit.
- Pense à tes enfants ! C’est ce qu’Idiss te dirait si elle en avait encore la force ! Choisis la vie ! Et la vie c’est tes enfants ! C’est aux SS de choisir la mort, pas aux Juifs !
- Tu n’as été que deuxième à ton contrôle. Tu sais, il n’y a jamais d’excuse à ne pas exceller …
Ce soir-là, Simon dit à Robert qu’un jour tout redeviendrait normal, « même en mieux », et Idiss l’embrassa de toutes ses forces en demandant à l’Éternel de le protéger. Mais avant, son père expliqua au jeune garçon que les choses avaient changé. Sa République tant aimée, la République d’Hugo et de Zola, celle de la déclaration des droits de l’homme, avait cessé de les protéger et les enfants juifs devraient se comporter prudemment pour ne pas être dévorés .