AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,16

sur 397 notes
5
22 avis
4
17 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Ce livre prend aux tripes. le titre, déjà, interpelle. Comment disparaît-on, et qui d'abord ?
Lorsqu'on l'ouvre, on se trouve invité dans le quotidien morose du personnal principal, souffrant, on le réalise assez rapidement, d'un épisode dépressif.
Au point de ne plus supporter certaines interactions. Au point de se demander si finalement, il ne vaudrait pas mieux mourir.
L'oeuvre croque de manière délicate et extrêmement réaliste les détails de cet état. Des réactions des proches aux petits riens soudains insurmontables.

Très bonne lecture, à lire absolument, (surtout) quand on est déprimé.
Commenter  J’apprécie          20
La dépression sournoise, insidieuse, longue et difficile à admettre et à combattre. Encore plus incompréhensible quand elle touche une jeune personne...
Ce sujet délicat est abordé en délicatesse avec cette jolie BD à l'accent québécois. Elle décrit ce long et lent processus, mais elle reste un peu en surface selon moi. Côtoyant ce type de public (jeune et en souffrance) au quotidien, dans la pratique, c'est tellement plus difficile et violent.
Néanmoins, ce récit a une véritable utilité, un beau message et une belle esthétique.
Commenter  J’apprécie          10
Mirion Malle nous livre un récit graphique qu'on appelle "tranche de vie" très intime et touchant, abordant la dépression.
Il s'ouvre par une citation de Sylvia Plath, une poétesse du XXème siècle écrivant sur la violence des hommes, et qui se suicidera. Puis, Mirion Malle commence son histoire avec une première note du personnage principal, à la fois violente et pleine de détresse. "La première fois où j'ai eu le goût de mourir, j'avais genre euh 12 ans ? Mais ça compte pas, ça compte pas celle-là."

L'autrice ne laisse rien au hasard, son oeuvre est riche en références culturelles. Je trouve qu'elle détaille avec justesse la dépression de son personnage : le néant, l'abandon, la lassitude.

Point bonus, car je me rends compte en lisant la post-face que le titre est une traduction de la chanson "This is how I disappear" de MCR, un groupe cher à mon coeur.
Commenter  J’apprécie          10
Je connaissais Mirion Malle pour ses oeuvres féministes et engagées comme La ligue des supers féministes ou encore Commando Culotte, je découvre avec C'est comme ça que je disparais, une dimension plus personnelle de son travail.

Avec C'est comme ça que je disparais, l'autrice aborde les thématiques de la santé mentale et de la dépression, peu mises en avant dans les BD, et ici représentées avec tact et sobriété. L'héroïne court entre deux boulots (dans une maison d'édition et son travail d'autrice)) et se laisse submerger par son mal être et un immense sentiment de vide et de fatigue. L'autrice traduit avec simplicité la manière dont la dépression vide son héroïne et l'incompréhension de ses proches.

Le dessin est fluide, le propos accessible et bien
mené, et Mirion Malle évoque la dépression avec pudeur et sensibilité. L'amitié, le recul et le temps pour soi sont autant de remèdes qui aideront l'héroïne dans sa dépression. Un petit bémol sur la fin : le mal être de l'héroïne est rapidement évacué grâce à ses amis, le recours à une thérapeute n'est pas évoqué (car elle ne parvient pas à avoir rendez-vous) ou bien à un traitement médicamenteux ce qui parait assez « facile «  dans sa guérison.
Commenter  J’apprécie          10
Dans la bande-dessinée « C'est comme ça que je disparais », Miriam Malle illustre à merveille le grand vide en soi, la perte du goût en l'existence, la pensée intrusive de vouloir s'effacer des autres et du monde lorsqu'on est en dépression. Elle fait peur, elle est taboue, elle isole petit à petit des proches même lorsqu'on est si près d'eux.

On suit Clara, entre deux métiers, qui sombre au bord du gouffre…la difficulté à se faire entendre, à se comprendre et se faire comprendre, l'impact de la maladie sur ses relations aux autres (réelles et virtuelles), la dépersonnalisation…

Récit de fiction émouvante, les dessins de l'autrice-dessinatrice servent avec justesse la narration. Les aplats de noirs sont intelligents, uniformes, sans variation de luminosité, renforçant le propos. On sent l'influence des Shōjo* dans les traits, pour notre plus grand bonheur, qui nous font traverser tout au long de lectures des sentiments, des situations par des expressions ultra soignées allant jusqu'à définir des émotions par l'absence d'un oeil, d'une bouche ou encore d'un visage entier…

« C'est comme ça que je disparais » m'a bouleversé, il est émouvant sans jamais tomber dans le pathos. Il est sincère, profond, doux et plein d'espoir.
Commenter  J’apprécie          10
Je te recommande cette bd qui remue bien dans ton intérieur
C'est l'histoire d'une femme qui est attachée de presse et qui commence à écrire un recueil de poésie.
Elle est triste à cause d'une rupture qui a eu lieu y a très longtemps.
Au delà d'être triste, elle est en dépression.
Des mots qui amènent de la compréhension, de l'empathie.
Qui je pense t'aide si t'es dans cette situation.
Qui t'aide si t'es l'amiE de quelqu'unE dans cette situation.
Si t'as une heure devant toi et que ton ptit coeur ne s'affole pas, que ta respiration est calme, va y, lis l'amiE.
Commenter  J’apprécie          10
Je vais commencer par le négatif : le dessin. Ce n'est pas trop mon truc mais il sert le propos de la BD et il arrive à véhiculer les émotions par lesquelles passent le personnage principal. Je dois vous avouer que je ne me souviens pas de son prénom. Il faut dire que je me suis tellement identifiée à elle que j'ai fait l'impasse sur son prénom. Je dois dire que la dépression, je la connais bien. Elle n'est pas arrivée pour les mêmes raisons mais elle est là. Et ça a été un choc de voir ce personnage mettre des mots sur ce que je ressens mais aussi certains personnages secondaires qui me font savoir que je dois prendre soi de moi. Vraiment, je ne peut que la conseiller. Que vous souffriez ou non de dépression. Je pense que c'est une excellente BD pour comprendre cette maladie. Alors certes, toutes les dépressions ne sont pas pareils mais je pense qu'elles ont beaucoup en commun.
Commenter  J’apprécie          10
Cette BD est extrêmement touchante et aborde avec délicatesse et justesse la dépression, et la grande impuissance dans laquelle se débat l'héroïne qui souffre d'une grande solitude mais ne supporte plus d'être au milieu des autres. le récit se déroule dans l'univers actuel des jeunes adultes : réseaux sociaux, soirées entre potes, vie professionnelle stressante. La syntaxe québécoise ajouté une petite touche de fun dans ce récit parfois très sombre mais qui s'achève sur une note d'espoir, et sur une ode à l'amitié.
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman graphique est très intéressant qui parle d'un problème profond, la dépression dont les comportements qui en découlent peuvent être mal interprétés par l'entourage. Cette incompréhension peut faire mal à la personne qui en souffre et devenir un cercle vicieux car elle se sent encore plus triste, incomprise et honteuse d'avoir ce comportement.
Ainsi grâce à cette BD nous pouvons mieux comprendre la dépression et essayer d'aider ses personnes avec bienveillance. C'est un sujet très important mais malheureusement nous n'en parlons pas assez.
Cette BD est très touchante, triste et belle à la fois.
Commenter  J’apprécie          10

Voici Clara, cette belle et jeune attachée de presse qui disparaît peu à peu dans les affres de la dépression.

Au fil des pages, nous sommes témoins du désespoir et de la souffrance de Clara. Sa difficulté à comprendre ce qui lui arrive et sa culpabilité face à son état. Son incapacité à s'ouvrir à ses amis et leur difficulté à la comprendre, ce qui l'enfonce de plus en plus dans l'isolement. La dure réalité des interminables listes d'attente dans le réseau de la santé. Elle ne se reconnaît plus, ne sait plus, n'en peut plus.

Mirion Malle dépeint avec justesse les tourments de cette maladie qui est encore beaucoup trop sujette aux tabous et aux jugements. Elle a su mettre en images des états d'âme parfois si difficile à nommer. Étant donné le sujet abordé, je craignais que ce soit lourd et que ça me fasse un peu trop penser à mon boulot, Mais non, le tout est rendu sans lourdeur ou leçon de morale. Une bd criante de vérité qu'il faut lire. Bref, j'ai une fois de plus adoré le travail de cette artiste ❤


Commenter  J’apprécie          10





Lecteurs (829) Voir plus



Quiz Voir plus

La ligue des Super Féministes

Qui a écrit ce livre ?

Françoise Sagon
Mirion Malle
Alison Bechdel
Inès de la Fressange

13 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : La Ligue des super féministes de Mirion MalleCréer un quiz sur ce livre

{* *}