AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de StefEleane


Hannah, ma très chère Hannah. Lorsque tu liras ces mots, j'aurai tourné la dernière page de ton histoire. Je voulais te dire combien j'ai aimé t'accompagner pendant ces quelques pages. Avec ta joie, tes peines, tes copains et tes bagarres. J'espère que maintenant tout va se passer comme je l'imagine … La vie nous apprend, nous grandit et nous fait devenir parfois des êtres extraordinaires. Je suis certaine, Hannah, que tu fais partie de ces lumières qui émerveilleront encore beaucoup de lecteurs !

Voilà, je pense que si Hannah était de chair et d'os, c'est à peu près ce que je pourrai lui dire. Bien entendue, il me faudrait modifier « lecteurs » par « entourage ». Mais, je suis certaine que vous comme moi, auriez une affection particulière pour cette gamine. Mais commençons par le début …

Hannah est une fillette de 10 ans qui a vécu dans un sanatorium par erreur. Oui, une erreur médicale qui malgré tout lui colle à la peau. Bref, elle est de retour chez elle, dans une petite ville où elle retrouve son père, ses grand-parents (qui sont séparé ) et ses copains. Nous sommes en 1961 et Hannah va découvrir les secrets de famille et de cette petite ville.

Savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va.

De la part d'Hannah est un merveilleux mélange de la guerre des boutons ( roman de Louis Pergaud adapté en 1962 par Yves Robert ) et En vieillissant les hommes pleurent de Jean-Luc Seigle, un roman qui traite de l'après-guerre et de la difficulté d'y survivre.

Dans ce roman, on caresse le merveilleux comme l'abjecte. L'abjecte, car en 1961, la guerre n'est pas encore assez loin pour une ouverture, une bienveillance pour l'autre. Pour permettre à des personnes étroites d'esprit de laisser vivre une communauté en paix. Et le merveilleux, car les enfants ont par contre une tolérance extraordinaire tant que l'adulte ne s'immisce pas dans leurs petites têtes. Cette mansuétude que nous perdons trop vite.

Laurent Malot nous propose un roman riche, fort et intelligent. Faire parler un enfant de 10 ans est audacieux, mais hasardeux. Ici, tout est fait avec finesse sans tomber dans le ridicule.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}