Ogresse

Hippolyte est une jeune adolescence qui habite avec sa mère depuis la séparation de ses parents. Un soir en rentrant du lycée, il y a des policiers dans sa rue. C'est une voisine Madame Munoz qui a disparue. Hippolyte la connaît. Elle y allait quand elle était plus petite. Sa mère aide Madame Munoz à faire ses courses. Tous les soirs, Hippolyte mange seule le repas que sa mère lui prépare avec beaucoup de viandes. Sa mère la regarde manger. Hippolyte n'a pas le droit d'aller à la cave que sa mère ferme à clé. Soudainement un soir, sa mère se jette sur Hippolyte et la mort. Qu'est devenue Madame Munoz ? Hippolyte va-t-elle découvrir ce que fait sa mère ? J'ai pas accroché à l'histoire. le livre ne me correspond pas. L'auteure parle de relation mère-fille. Sa mère change de comportement tout au long du livre. Les relations entre les nouveaux et les anciens amis qui évoluent. Tout au long du livre ça parle de nourriture. L'auteure a une écriture fluide.

Dès le résumé et les premières pages du roman, le lecteur sait à quoi s'attendre et l'intrigue lancée est résolue avant même d'être lue. C'est donc sans grande surprise qu'il continue sa lecture car le sujet l'intéresse et il espère le voir travaillé sous forme de conte cruel voir macabre. Il n'en est rien. L'adolescence d'Hippolyte prend directement le pas sur la trame de fond. le lectorat suit la jeune fille au gré de ses journées rythmées par des sujets de son âge : amour, amitié, dispute, école, sexe, etc. Bien sûr, l'attitude de sa maman la perturbe, mais cela passe en second plan pendant une large partie du livre.
Certes, les adolescents se retrouvent dans les questionnements d'Hippolyte et de ses amis et, en ça, les éditions Sarbacane ont bien fait d'éditer le texte pour leur public cible. Là où le lecteur s'interroge c'est à la cohérence d'une réédition dans une enseigne de littérature générale. Il s'attend alors à trouver un texte qui puisse parler autant aux jeunes qu'aux adultes. Or, si la plume de l'auteure parle aux premiers, elles laissent les seconds à l'écart, moins préoccupés par les thèmes abordés et un rien agacés par le langage utilisé et les comportements puérils des protagonistes. Ces derniers, de par leur construction, gardent le liseur à l'écart. Ils ne permettent pas d'entrer pleinement dans le récit, mais de le vivre tel un spectateur qui attend le dénouement avec impatience. Heureusement, les pages qui précèdent celui-ci accélèrent le rythme du récit et se lisent de manière plus effrénée. Par contre, nulle surprise ne clôt ce roman outre la révélation devinée au préalable par le lectorat. Ce dernier aurait aimé que les choses soient poussées encore plus loin, mais il n'en est rien. Il se contente donc d'une lecture linéaire, sans ébahissement, mais qui reste agréable s'il la prend pour ce qu'elle est : une chronique adolescente.
Ogresse est une invitation au végétarisme car, après sa découverte, il est impossible de continuer à manger certains morceaux de viande. L'auteure est habile pour en dégoûter ses lecteurs.
Lien : https://livresratures.wordpr..

Quel roman étrange et singulier ! Je l'ai fini d'une traite et ne sais toujours pas quoi en penser… En toile de fond, j'avais cette sensation d'écoeurement omniprésente. On y parle viande, sang, morsure. On y évoque le cannibalisme, car c'est bien de cela qu'il s'agit. On y aborde également l'amour, l'amitié, la sexualité. C'et un roman sombre, sanguinolent, oppressant, dérangeant. C'est un roman qui bouscule les codes. Un page-turner glauque et improbable ! Et je n'arrive toujours pas à me forger un avis. Donnez-moi le vôtre !

J'ai rarement lu un roman aussi dérangeant, impossible à classer entre policier, horreur et psychologie. D'abord plongée dans le quotidien d'Hippolyte, sa vie de lycéenne, ses parents divorcés, ses amis et amours, l'histoire se tourne peu à peu sur sa relation « dévorante » avec sa mère. En effet Hippolyte sait que celle-ci a un secret et cela l'obsède ; lorsque qu'elle le découvre enfin elle va tout faire pour la protéger, quitte à se mettre en danger. le comportement de notre héroïne face au cannibalisme de sa mère me laisse perplexe. Je trouve qu'elle reste trop calme et pire, elle prend la situation en main même si cela reste chaotique. Pour la finalité je suis frustrée de ne pas avoir plus d'infos sur les causes de cette étrange « maladie » comme s'il était courant de manger ses voisins.

Lecture adolescente.
Texte rapide, simple et efficace, sans sursauts extraordinaires, cependant distrayant.

Entre allégories et métaphores des différentes amours, vécues dans une vie, maternelles, paternelles, amicales et sentimentales, tout celà au travers d' un regard encore juvénile en devenir de regard d'adulte.

On nous cale sur un fond de thriller léger, une intrigue se cherchant tantôt surnaturelle ou psychologique.
On parvient à nous entraîner et nous tenir jusqu'au bout de l'histoire.

Plutôt mitigée pour cette lecture.

Dans un sens, c'était plutôt bien parti. J'ai bien accroché au style de l'auteur, le récit est fluide, sans temps mort, addictif, vraiment bien fichu. Et même les personnages sont un minimum fouillés, ils ont leurs défauts, leurs qualités, ils sont crédibles.

C'est déjà bien plus que pas mal de romans pour ados de ma connaissance.

Et en plus, une trame de fond assez atypique qui nous emmène vers le thème du cannibalisme.

Mais...je sais pas, j'ai eu l'impression que le sujet avait été assez mal exploité. Il y avait pourtant du potentiel, une part de mystère (qu'est devenue la vieille dame disparue ? Que cache la mère de la protagoniste dans sa cave ?), et même une relation mère-fille qui aurait pu être intéressante de par le déroulement du récit.

Malheureusement, j'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose. On reste bien trop dans le roman pour ados ordinaire; les questions traitées sont toujours les mêmes : amitiés naissantes, histoires d'amour, lycée, interactions sociales. Et tout ça prend beaucoup trop de place.

La question du cannibalisme est exploitée beaucoup trop en surface. On n'a même aucune explications, juste des faits énoncés, et c'est vraiment dommage. Il y a trop de questions qu'on peut se poser mais qui ne trouveront jamais de réponse parce que la narratrice s'en fichait. Et c'est frustrant. Parce que du coup, tout le côté vraiment intéressant est totalement passé à la trappe.

Une couverture et un titre accrocheur voilà deux éléments qui piquent ma curiosité. Ce roman est du genre fantastique qui explore la relation mère fille avec un écrit très moderne. 
 
L'auteure nous livre le portrait d'une adolescente en quête de construction et de vérité. Une exploration des maux d'adolescent et des dilemmes avec justesse et un style très particulier. Ogresse nous plonge dans le quotidien très ordinaire d'une jeune ado. 
 
À un moment l'histoire prend une tournure fantastique qui appuie le sentiment de tension et de peur face à cette mère qui doucement glisse dans la "figure de l'ogresse". Une ambiguïté entre le réalisme et le fantastique fait son chemin dans l'esprit du lecteur. Une manière très habile de renforcer cette intrigue et l'intérêt d'en découvrir le dénouement. 
 
Ogresse offre une originalité qui ne semble comparable à aucun autres romans. J'ai été surprise tout au long de ma lecture. Une histoire bien construite qui me laissera une délicieuse saveur ...