Citations sur Alexandre le Grand, tome 1 : Le Fils du songe (21)
- La curiosité est la clef de la connaissance.
- Adieu, Alexandre, que les dieux te protègent.
- Adieu, Aristote. Que les dieux te gardent aussi, s'ils veulent qu'un peu de lumière brille sur ce monde.
— Qu'y a-t-il de vrai dans ce que tu as dit ?
— Presque rien, répondit Philippe
— Et donc, eux aussi...
— Ils ne m'ont rien dit de vraiment important
— Mais alors, à quoi servent ces rencontres ?
— A se renifler.
— Se renifler ? demanda Alexandre
— Oui, un vrai politicien n'a pas besoin de mots, il se fie beaucoup plus à son nez.
- [...] Se connaître soi-même est l'entreprise la plus difficile qui soit, car elle implique directement notre faculté de raisonner, mais aussi nos peurs et nos passions. C'est uniquement en se connaissant soi-même à fond que l'on est en mesure de comprendre les autres, ainsi que la réalité qui nous entoure.
- [...] Démosthène essaie de constituer contre nous une ligue panhellénique et de la pousser à la guerre.
- Nous les battrons.
- Alexandre, il est temps que tu apprennes que les armes ne sont pas la solution à tous les problèmes. [...]
- Un poète ne raconte pas l'histoire des hommes telle qu'elle se produit, Héphestion ; son but est de faire revivre, plusieurs siècles après, les émotions et les passions de ses héros.
- On m'a rapporté ce que tu as fait. Tu aurais pu perdre la vie.
- Je ne crains pas la mort, maman. Le pouvoir et la gloire d'un roi ne se justifient que s'il est prêt à donner sa vie, quand vient son heure.
Il laissa toutefois l'accoucheuse s'approcher le premier de la reine, parce qu'une femme préfère être touchée par une de ses semblables au moment de donner le jour à son enfant : seule une femme peut mesurer la douleur et la solitude dans lesquelles on engendre une nouvelle vie.
Ptolomée, qui avait près de quatorze ans, était plutôt robuste et précoce pour son âge. Boutons et poils de barbe apparaissaient sur son drôle de visage, marqué par un nez imposant et des cheveux perpétuellement ébouriffés. Ses camarades se moquaient de lui, ils lui disaient qu'il avait commencé à se développer par le nez, ce qui le vexait énormément. Alors, il relevait sa tunique et se vantait d'autres protubérances, qui grandissaient tout aussi vite.
Ils passèrent les Thermophyles le lendemain, et Alexandre visita la tombe des guerriers spartes tombés cent quarante ans plus tôt en combattant les envahisseurs perses. Il lu l'inscription en dialecte laconique évoquant leur sacrifice et se recueillit en silence, à l'écoute.
"Comme le destin de l'homme est éphémère, s'exclama-t-il. Seules ces quelques lignes témoignent du fracas d'un affrontement qui fit trembler le monde et d'un acte d'héroïsme digne du chant d'Homère. A présent, tout est silence."