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3,47

sur 249 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En lisant ce livre, une question me venait sans cesse en tête. Mais où l'auteure a-t-elle pu trouver le personnage de la petite barbare. Est-ce possible?
En relisant la critique de Bazart, j'ai la réponse.
Les faits sont tirés d'un meurtre qui a été commis il y a une dizaine d'années auquel a participé la jeune fille.
Astrid Manfredi construit très bien le personnage à partir de son enfance morne, pauvre , sans modèle d'éducation , sans joie, dans une tour de béton.
A partir de la petite adolescence, elle n'a qu'une chose en tête, avoir de l'argent. Elle se prostitue et c'est l'escalade avec son comparse jusqu'au meurtre.
Elle passe derrière les barreaux et a une relation sordide avec le directeur de la prison.
Elle retrouve la liberté mais a-t-elle une chance de se construire ?
L'écriture de l'auteure est à la mesure du personnage : très crue bien qu'imagée et bien tournée : un style très particulier qui rentre bien dans l'oreille mais fait très froid dans le dos.
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"La petite barbare" était la fille d'un gang, celle qui rabattait les proies. Elle a commencé à sucer des garçons du collège à treize ans pour le compte d'Esba, "son ami", un "prince noir", doux avec elle mais dont l'autorité ne se contestait pas. Le gang s'est agrandi, deux autres types les ont rejoints, ils ont ramassé beaucoup de fric, vendant de la came et dépouillant ceux qui se laissaient séduire par la fille. Ils menaient grand train - grosse voiture allemande, fête, poudre, champ', les Champs et ses boutiques de luxe. Leur jeu est allé trop loin, jusqu'au meurtre.
Ils avaient la haine dans leur cité, témoins de la vie étriquée de parents au chômage et/ou exploités et/ou alcooliques, pas envie de suivre leur trace vers le néant. Ça résume tout, ça explique beaucoup, même si ça n'excuse rien.

Aujourd'hui, "la petite barbare" est en prison. Elles sont solidaires entre détenues. Elle lit beaucoup, elle écrit, elle rêve d'un amant indochinois comme celui de Marguerite (Duras), d'une robe blanche de jeune fille qu'il lui enlèverait délicatement, de douceur, d'amour - elle n'a encore rien connu de tel avec les hommes...

Elle m'a longtemps agacée, cette jeune femme avec sa "déferlante de haine en apnée", même si son rejet de tout (hommes, société, vie modeste) me semblait légitime eu égard à son environnement social. J'ai aimé la voir s'assagir et s'adoucir au contact de quelques "gens bien", prendre conscience à l'approche de sa sortie de prison qu'il lui appartenait de ne pas se résigner à la médiocrité. A elle de faire le mieux possible dans un monde pourri, sans pour autant entrer dans le moule qu'elle abhorre : "La vie des gens est toujours ce même enchaînement de maisons en kit, d'enfants mal élevés et de fins de mois difficiles. [...] Comment font-ils pour continuer ? Où vont-ils chercher la ressource pour se lever chaque matin, débiter les mêmes conneries et recommencer le jour d'après ?"

Astrid Manfredi exprime très bien cette hargne avec un style percutant, des phrases choc, parfois à double sens en jouant avec les mots, sur lesquelles on revient. Le récit est vif, entre les souvenirs de la jeune femme et sa vie en prison. Un seul regret : ma lecture a été parasitée par d'autres récentes sur ces thèmes de la colère des "enfants des cités", du rejet de la société, des gangs, de l'univers carcéral : quelques romans de Virginie Despentes, 'Meurtres pour Rédemption' de Karine Giebel, 'Tout, tout de suite' de Morgan Sportes...

J'aime beaucoup la couverture sur laquelle je vois tantôt un visage, tantôt deux traces de mains sanglantes qui auraient glissé le long d'un mur (enfermement) ou d'une vitre (regard vers l'extérieur, vers l'avenir)...
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Après avoir voyagé dans les grands espaces de l'Ouest américain ou du Canada pendant plusieurs livres, j'ai voulu changer d'air - me dépayser en quelque sorte - en venant voir ce qui se passait du côté de la France. Bon eh bien me voilà renseignée !
Tout est petit dans ce pays on dirait. Le livre déjà pour commencer, mini mini, presque une nouvelle. La barbare ensuite, dans le titre, petite aussi. C'est d'ailleurs le titre qui m'a fait choisir ce roman, il me pose question : peut-on graduer la barbarie ? Un peu barbare, beaucoup barbare, passionnément barbare, barbare à la folie, ou pas du tout barbare. Ou alors on dit “petite” parce que la personne est de petite taille ? Une naine ? Une enfant ? J'ai la réponse, une enfant, presque. Un peu barbare. Ceci étant élucidé, ça parle de quoi ? Oui, barbare comment, dans quel sens ? Dans le dictionnaire on nous apprend que le terme barbare nous vient du grec ancien (bárbaros, étranger) et qu'il était utilisé par ces fiers Hellènes pour désigner les peuples n'appartenant pas à leur civilisation et dont ils ne parvenaient pas à comprendre la langue.
Ok, on avance. Donc cette enfant, cette jeune fille, est peut-être une Thrace, une Scythe ? Vient-elle de Perse ou de Phrygie ? Mais noOoon allo quoi ! On est en 2017 hein ! Alors barbare sans doute parce que nous autres, gens civilisés, ne comprenons pas son charabia. Voilà, c'est ça. C'est là que je commence à tiquer. On ne comprend pas comment elle pu faire ce qu'elle a fait (vous saurez quoi en lisant le livre, ne comptez pas sur moi pour balancer), on ne comprend pas comment de telles choses peuvent se produire, ici, en France, sous nos yeux. Ben justement c'est ça le problème, ça ne se passe pas sous nos yeux, parce que nos yeux, nous prenons bien soin de les tourner d'un autre côté, on préfère regarder ailleurs, il y a beaucoup de choses que nous ne voulons pas voir, beaucoup de choses qui ne correspondent pas à notre idée de ce qu'est la culture ou la civilisation. Barbares donc. Je ne veux pas me faire l'avocat du diable, en aucun cas je ne cautionne ni n'excuse ou cherche à minimiser les actes relatés dans cette histoire, par contre je veux juste qu'on se pose parfois les bonnes questions. Même si la réponse dérange, même si ça bouscule un peu nos certitudes, même si c'est vrai, ça fait ch*** parce que si on est honnête on admet qu'on fait tous un peu pareil, on détourne bien souvent le regard.
Ce que j'ai bien aimé dans ce livre, c'est que l'auteur ne cherche pas à faire de leçon de morale, ni dans un sens, ni dans l'autre, elle ne rentre pas non plus dans les détails sordides de ce fait divers, non, elle se place juste dans la tête de cette petite barbare qui est “née du mauvais côté, là où rien ne passe, pas même la police”, qui ne demandait que deux choses dans la vie, “du champagne et de l'amour”, et qui à la place de ça a vu un mec mourir dans une cave et n'en a rien eu à foutre. Voilà la trash réalité, la barbare réalité, le dark side of our civilisation.
La petite barbare n'a pas de nom, elle n'en a pas besoin, la petite barbare c'est personne et en même temps, des filles comme elle, il y en a plein nos banlieues. Je vais lui laisser les derniers mots : “ Nous ne sommes pas des bêtes, ni même des monstres.Nous sommes le fruit des entrailles du déni.”
Bref, on a les barbares qu'on se crée. Amen.
Lien : http://tracesdelire.blogspot..
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C'est un roman qui vous percute d'entrée de jeu et vous laisse peu de répit. La plume est rageuse et imagée.
On parcourt la vie de la petite barbare ainsi que son séjour en prison en faisant des allers retours entre les différentes périodes de sa vie alors que la fin de son incarcération approche. Et l'on perçoit ses états d'âme et ses envies.

Mais, à force d'ébaucher sans vraiment dire, de tourner autour sans vraiment raconter, j'ai l'impression que la gravité des faits est minimisée et quelque peu excusée du fait du milieu social et de la jeunesse de l'héroïne.
Finalement, il ne reste qu'une écriture pas inintéressante mais que je ne lirais pas pendant beaucoup plus de pages.
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La petite Barbare est en prison. Sa vie en gang dans la cité l'amène à côtoyer du beau monde et à se faire de l'argent facile. Quand la situation dérape et que sa bande kidnappe un jeune et le torture à mort, elle voit tout et ne dit rien.

Long monologue, elle raconte sa vie, ses pensées, ses envies.

Un roman coup de poing, incisif, qui résonne fort et laisse un goût amer en bouche devant tant de vies gâchées.

Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Voici un livre dur, très dur. J'ai reconnu le tragique et horrible fait divers du « gang des barbares », apparemment il s'agit bien de cela. Livre écrit à la première personne, c'est la jeune fille qui raconte sa descente aux enfers. Bien sûr on peut lui trouver des circonstances atténuantes, une enfance sans amour, une mère qui trime pour faire bouillir la marmite avant de sombrer dans l'alcool, un père inexistant qui ne cherche pas à s'en sortir, la vie en banlieue avec ses lois, sa violence, moi je ne lui en trouvent pas, j'ai à l'esprit ce jeune garçon mort sous leurs tortures, pour rien, pour le plaisir, elle a vu, elle n'a rien dit…
Au début elle se limite si l'on peut dire à servir d'appât pour voler des hommes attirés par le sexe, puis l'argent ne suffit plus et il y a cette phrase qui va tout déclencher : « le sang, il nous manque du sang », et c'est le début de l'horreur…
Le livre est très bien écrit, l'auteur a intégré un langage dur, grossier. On ressent cette violence qui est là, qui ne demande qu'à éclater. Les chapitres sont courts ils permettent de reprendre sa respiration.
Un bon premier livre, pas facile surement à écrire et aussi à lire.
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Petit livre coup de poing...sans doute assez proche de la vérité douloureuse du fait divers abominable...malgré tout, la lecture demeure assez captivante du fait de l'écriture très percutante de cette jeune romancière.
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Dr Jekyl et Mrs Barbarella

Billet très difficile à rédiger. Non pas parce que l'auteur, Astrid Manfredi, est une blogueuse qui tente le passage derrière une plume beaucoup moins virtuelle. Non pas parce que je l'ai croisée une fois en vrai et parfois sur un célèbre réseau social… Mais parce qu'il y a une vraie plume efficace derrière ce récit. Et une vraie structure romanesque faite d'allers et retours entre passé et présent, entre actes criminels de la Petite Barbare qui l'ont conduite en prison et sa détention à proprement parler. Et parce que j'aurai aimé qu'elle développe un peu plus certains aspects de l'histoire comme sa relation aux hommes (j'y reviendrai).

La Petite Barbare est celle qui a attiré Ilan Halimi dans ses filets avant de le laisser se faire tabasser à mort part ses geôliers. Astrid Manfredi s'est en tout cas librement inspirée de ce fait divers pour raconter son histoire. La Petite Barbare se dévoile, ou presque pas, à travers ces quelques pages. Elle fait constamment un pas en avant et deux en arrière par peur d'en dire trop, par crainte de se mettre à nu, elle qui a fait de son corps un objet de conquête.

Et c'est là qu'interviendrai mon seul bémol. La Petite Barbare ne part pas à la conquête d'un homme ou des hommes. Elle part à la conquête d'une chimère, ce dont d'ailleurs elle se rend parfaitement compte : elle sait bien qu'elle n'a pas de rêves qu'elle pourrait rendre concrets par ses actes. Elle arnaque donc sans but, sans espoir de concrétisation, sans évolution possible. C'est toute la limite de la Petite Barbare et la profondeur de sa faute. Est-ce simplement pour elle l'aveu d'avoir conscience d'être vouée à rester toujours la même ? Est-ce un aveu de faiblesse ?

Y a-t-il donc une fatalité qui pousse le personnage de ce livre à ne croiser sur sa route que des hommes qui la mèneront un peu plus loin sur le chemin de la criminalité ? Ou est-ce son attitude vis-à-vis des hommes, vus comme des instruments pour tenter de s'élever envers et contre tout (ou tous ?), qui provoque invariablement les rencontres du même type ? Astrid Manfredi aurait pu, à mon goût, creuser un peu plus cet aspect-là de la psychologie de sa Petite Barbare.

Pour le reste, Astrid Manfredi possède un véritable souffle rageur qui passe dans le récit de cette adolescence à la dérive, de ce cri poussé par la Petite Barbare à l'encontre de son entourage, d'abord, familial et social, de la société ensuite qui place les gens dans des cases hermétiques. On sent toute la tension, et toutes les contradictions, qui peuvent cohabiter dans le corps et l'esprit de la Petite Barbare, sorte d'épouvantail placée devant nous pour nous effrayer, au même titre que l'horrible ogre qui viendra nous pourchasser si on en fait pas bien ses devoirs ou si on ne mange pas correctement sa soupe. La Petite Barbare est tout un symbole d'une certaine jeunesse qui n'a plus de repères ou qui en tout cas s'est forgé ses propres repères, viciés, déformés, à la marge et où la religion peut trouver un terreau fertile parce que la société, par définition laïque chez nous, ne propose plus l'exutoire indispensable aux pulsions de ces êtres sans cadre.

Malgré le fait qu'Astrid Manfredi ait rendu, volontairement ou pas, sa Petite Barbare, non pas sympathique, ce serait trop fort, mais touchante, il ne s'agit pas d'un roman ayant pour raison d'être la justification des actes du Gang des Barbares mais de démontrer qu'on est aussi et avant tout la victime de ses propres errements, de ses propres hésitations, sans pour autant excuser les crimes odieux perpétrés. A travers le récit d'Astrid Manfredi, la Petite Barbare n'essaye d'ailleurs jamais de se justifier mais de décrire simplement le processus qui a aboutit à la perte de tous repères, de toutes valeurs, de toute estime de soi.

Bonne lecture…

Lien : http://wp.me/p2X8E2-Dr
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Texte au langage brutal et cru que l'on se prend en pleine figure.
C'est l'histoire d'une jalousie exacerbée d'une jeunesse égarée, pleine de haine et de dégoût à l'égard de ceux nés de l'autre côté de la barrière.
On se trouve à la limite de l'humanité car on ne décèle aucun regret, remords. Peut être un semblant de mea culpa ?
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La petite barbare attire comme elle révulse. C'est d'abord une belle couverture qui invite le lecteur vers l'objet livre; des mains griffues et/ou une chevelure encadrant des yeux hypnotiques donnent déjà quelques indications quant au contenu. J'imagine qu'il sera question donc d'une femme envoûtante, belle sans doute, où l'orage de la violence se déversera.

Effectivement.

La petite barbare est née en région parisienne, au coeur d'une banlieue sensible – genre la cité des bosquets sise Montfermeil dans le 9-3 – d'un père chômeur, professionnel du canapé, et d'une mère flétrie, dépressive puis alcoolique. Hormis sa beauté qui sera fatale, elle aime la vie qui brille, les petites bulles et déambuler sur les Champs avec son pote, Esba, perchée sur ses escarpins dans un sillage de Shalimar. Pour exister dans cette société où elle n'a pas trouvé sa place, elle séduit les hommes. Ces derniers se font ensuite dépouiller par Esba. Binôme de choc. Jusqu'au jour où les événements atteignent le point de non retour. C'est de la case prison que la petite barbare – dont nous ne connaîtrons jamais le prénom – raconte son histoire, de l'enfance à la vingtaine, du pourquoi du comment. Même en prison, les hommes s'agglomèrent autour d'elle; un gardien et le directeur. Elle captive les Hommes. Mais m'a- t- elle captivée?

Ce roman a été la révélation de ce cru 2015 selon la presse et de nombreux lecteurs. Quelques blogs l'ont néanmoins nuancé. J'avais hâte de le lire!

La plume d'Astrid MANFREDI est divine. Elle jongle avec les mots, le langage. Elle pose un style, s'impose par sa singularité. Elle dresse un portrait peu réjouissant de notre société, voir propose une analyse sociologique en toile de fond via le point de vue de sa petite barbare. Mais… Parce que il y a deux « mais ».

Mais, j'ai eu du mal à m'attacher au personnage. Sans la détester ni l'apprécier, ce n'est que vers la fin où l'énoncé de certains constats de notre société sont décrits avec justesse et où elle tombe davantage le masque que j'ai eu un intérêt pour elle. Car au fond ce qu'elle cherche, c'est l'Amour et le bonheur. Elle veut vibrer sa vie, connaître des émotions sincères, sentir la vie, voler. Comme tout un chacun.

Puis j'ai eu du mal avec le cliché « je peux pas m'en sortir parce que je suis du mauvais côté du périph' ». C'est trop facile. La vie est dure. Certains sont plus avantagés que d'autres, certes. Et alors? Cela doit-il excuser la manipulation et l'argent facile? Il est vrai que se lever le matin et aller bosser est loin d'être glamour. La petite barbare juge la société de consommation et les couples plan-plan des pavillons français mais lorsque l'éclairage change et que c'est elle qui est jugée, elle dit « c'est pas moi, j'ai rien fait, je suis passée par là après mon shopping et je m'en tape; c'est pas ma faute si j'ai grandi au coeur des tours, je suis innocente, triste victime du système, vous êtes coupables ». Cliché à mon goût. Certains pourront me rétorquer que cette critique est justement le cliché du cliché; facilité d'opinion, répondrais-je, qui met du temps à dévoiler le fond de son âme et à me toucher. La petite barbare s'est donnée les moyens d'obtenir ce qu'elle voulait et c'est déjà pas mal pris de manière intrinsèque. Sauf qu'elle n'a aucune éthique, aucune valeur au sens où je l'entends. Je préfère les vrais méchants qui me font peur, les vrais gentils qui me touchent ou les torturés mentaux, eux même victimes d'une spirale bien vicieuse. Elle a ses codes d'opportuniste citadine qui génèrent un décalage au coeur de la société à la Hobbes « L'homme est un loup pour l'homme ». Pourtant elle découvre les livres, l'accès à la culture et devient férue de Marguerite Duras. Elle doit choisir entre l'effort ou la facilité à sa sortie de prison.


Je regrette de ne pas avoir été embarquée comme certains l'ont été, le thème aurait pu m'emballer, il n'a pas atteint mes tripes. Néanmoins, ne serait-ce que pour la beauté des mots, il faut y aller.

Voilà.
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