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3,57

sur 354 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce livre est terrible : je ne l'ai terminé que parce qu'il me semblait important de pouvoir poster ici une critique complète offrant un contre-point de vue...
LA NARRATION : Sylvain Bragonard est devenu thanatopracteur après avoir abandonné son rêve de devenir parfumeur. Ce changement de carrière est motivé par un drame personnel et tout l'intérêt du livre réside dans le fait de comprendre de quoi il s'agit (il ne se passe strictement RIEN dans ce livre à part ce dé-tricotage psychologique). Seulement voilà, l'autrice vend très grossièrement la mèche sur ce traumatisme avant la page 35. On s'ennuie donc profondément pendant les 200 pages restantes.
LE SUJET : le livre vous emmène dans le monde de la thanatopraxie. Mais de toute évidence, l'autrice n'a jamais vu un cadavre de son existence, ni assisté à aucun un soin thanatopraxique (ni même pris la peine de demander à des membres de cette profession de lui expliquer un peu les choses). Ses descriptions - longues - destinées à reconstituer l'univers sensoriel de la manipulation des cadavres sont donc bourrées de clichés et d'erreurs. En plus de briser le contrat de crédibilité avec le lecteur un tout petit peu averti, l'autrice tend donc à propager des idées reçues sur un métier déjà tristement stigmatisé...
LE STYLE : la langue est lourde : tantôt lyrique, tantôt quotidienne ascendant vulgaire, empruntant au langage des romans de gare policiers. Autant dire que l'autrice n'a pas encore trouvé son style et imite celui d'autres sans même parvenir à une cohérence. (voir citations)
LES PERSONNAGES : depuis les personnages principaux jusqu'aux simples figurants, tous les personnages sont caricaturaux et campés à travers des descriptions sans saveur. Les ados rebelles portent des Doc Martins, la soeur du héros est "féminine" : elle a donc dû "faire de la danse classique et collectionner les barbies", etc... Une fois de plus : bienvenue au coeur d'un roman de gare !
CONCLUSION : Je n'ai rien trouvé de bon pour "sauver" ce livre. Je suis profondément attristée de voir atterrir en pleine rentrée littéraire un ouvrage aussi mauvais et irrespectueux. C'est désormais la mode, tous les ans, de nous sortir un primo-romancier issu d'une maison d'édition confidentielle pour le porter aux nues... mais je suis certaine qu'il existe des candidats plus méritants à qui on aurait pu donner cette opportunité !
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Marie Mangez, anthropologue, signe son premier roman, un thriller particulier.

Alice chercheuse en pleine écriture de sa thèse, effectue plusieurs stages d'observation auprès de thanatopracteurs aux profils divers. Mais c'est aux côtés de Sylvain, fermé, discret, comme mort, qu'elle se heurte à un mur. Elle peine à nouer un lien, à lui parler. Elle l'étudie, le regarde de loin, commence à comprendre qu'une certaine fascination de la mort l'habite, lorsqu'une étincelle fait briller ses yeux. D'autant que ce n'est que lorsque celle-ci apparaît qu'il semble retrouver un souffle de vie en lui…
De Sylvain, nous n'en savons que peu, jusqu'aux chapitres concernant sa famille... Et l'on comprend qu'un drame a mis fin à sa vie – sociale, intérieure... Cet homme d'apparence glacée, au talent sensible, forme un duo détonant avec Alice, joyeuse, boute en train.

Ce roman est sans cesse en fil tendu, en (des)équilibre avec le roman de Patrick Süskind « le Parfum ». L'autrice l'assume, malheureusement, cela ne suffit pas à faire oublier ce monument littéraire vertigineux, quand « le parfum des cendres » demeure au rez-de-chaussée.

Il est difficile de s'immerger totalement dans ces lignes au style plat, ennuyeux, jetant par-ci par-là de la poudre aux yeux avec des mots savants et impromptus. Alors, ce qui se promettait à être un thriller se transforme en une romance non assumée, mièvre et ennuyeuse.
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