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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après plus de mille ans passés dans des forteresses souterraines des suites d'une bombe anti-matière qui a décimé la surface du globe, les humains ont retrouvé un mode de vie archaïque. La Terre étant devenue de nouveau habitable, des villes ont été érigées et l'humanité a pu respirer l'air pur pour la première fois depuis des générations. Mais une prophétie raconte que la catastrophe n'était que la première phase d'un plan plus sinistre encore...

Faïria, future Castalaïna (comprenez châtelaine), est réveillée en pleine nuit car des envahisseurs attaquent son thoïl (comprenez clan). Il s'agit de créatures encore jamais vues, mélange de chair et de métal, d'une force offensive létale et qui rappelle étrangement la prophétie du fléau d'Arkhen. L'heure d'une nouvelle apocalypse serait-elle venue ? A des centaines de kilomètres de là, Yaïn, jeune harponneur, ignore tout de la catastrophe en cours. En revanche, sa belle a été enlevée et il est prêt à tout pour la retrouver, car n'étant pas humaine, il sait que ses ravisseurs lui réservent un sort funeste.
J'ai trouvé l'univers jusqu'ici plutôt original, l'urgence des situations respectives des héros est bien transmise au lecteur mais plusieurs choses m'ont vraiment gênée voire agacée. Si bien que mon sentiment final est largement mitigé. Il y a un potentiel énorme et j'aurais voulu lire le tome 2 mais malheureusement mon plaisir a été gâché. Je m'explique.
J'ai trouvé que le sexisme et les archétypes de genre parasitent le roman. Rien que l'introduction des deux personnages principaux en atteste. La femme est d'abord définie par sa beauté, son corps nu et le soin qu'elle apporte à sa tenue alors qu'elle se sait attaquée. A l'inverse, lorsque l'auteur introduit Yaïn dans le récit, celui-ci est un jeune harponneur agile et d'un talent rare pour tuer des craséchiers (mollusque géant). Bref, l'une est belle et coquette et l'autre performant, puissant et capable, sans qu'on en sache plus sur son physique. On fait difficilement plus genré… L'auteur martèle TOUT au long du livre à quel point Faïria est jeune et belle, à quel point elle est désirable mais aussi intouchable car, en tant que Castalaïna, elle doit rester vierge. Pour être jugée “pure” par son peuple et être élevée au rang de déesse. Comprenez perdre sa virginité, c'est perdre sa valeur. Je sais que l'auteur veut montrer que l'humanité a régressé mais, tout de même, pas un seul instant ce statut de la femme n'est remis en question... Et un monologue (page 23) vient renforcer cet état de fait. Les femmes sont réduites à leur pouvoir de séduction, basta [...] Et malheureusement, ça ne concerne pas que Faïria. Toutes les femmes du roman sont en priorité caractérisées par leur beauté ou leur absence de beauté, ce sont des corps, juste des corps. Cette objectification constante m'agace prodigieusement. Page 35 [...]
Les personnages sont donc archétypaux et il y a des passages vraiment problématiques. Si bien que je ne lirai pas la suite.
La critique complète est bien plus longue et détaillée (avec citations à 'appui) sur le blog.
Lien : https://www.paracosme.com
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