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Thaïr tome 1 sur 3
EAN : 9791097270421
388 pages
Leha (21/02/2020)
3.75/5   18 notes
Résumé :
Un post-apocalyptique à l’action haletante, dans une France remodelée par le cataclysme. Thaïr est l’histoire d’un monde bouleversé par la folie des hommes. Face à une nature hostile et des adversaires impitoyables, le salut de l’humanité ne peut venir que du fond d’elle-même... Ravagée il y a des siècles de cela par un cataclysme venu des folles technologies développées sur ses colonies lunaires, la Terre panse depuis ses plaies. Ses habitants humains, après s’être... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman de science-fiction pour adultes et sans temps mort : passionnant !

Jean-Luc Marcastel nous avait plutôt habitués à écrire pour la jeunesse de tous âges. C'est donc avec un plaisir immense que j'ai découvert le premier tome de "Thaïr", sa nouvelle saga de science-fiction du genre space-opera, bien plus sombre et adulte que les précédentes.

Le scénario post-apocalyptique nous emmène plusieurs siècles après le quasi anéantissement de l'espèce humaine, du fait d'expérimentations et d'inventions humaines qui se sont retournées contre leurs créateurs.
N'ont survécu sous la terre, à l'époque, que quelques clans composés à présent en cités, et revenus peu à peu à l'air libre.
Mais la leçon n'ayant pas suffi et malgré la survie bancale des quelques humains restants, l'heure est à la guerre entre clans, comme toujours...
Faïria est appelée à régner sur l'une de ces colonies, quand soudain le Mal responsable de la quasi extinction de l'humanité, réapparaît.
Ce sont des créatures mi-machines, mi-humaines qui s'abattent sur la cité pour l'anéantir.
Le compte à rebours est lancé pour la jeune femme qui devra tout apprendre en temps record et tenter d'accéder au plus profond de la cité où la seule arme capable de les sauver serait gardée en lieu sûr...

J'ai vraiment adoré ce décor post-apocalyptique où la nature est belle, mais venimeuse, létale, et où l'Homme est encore dépeint dans toute sa splendeur malfaisante.
Faïria, notre héroïne, est promise à succéder à sa souveraine, qu'elle considère un peu comme sa mère. Mais l'assaut de leur cité va la propulser bien plus vite que prévu sur le trône, et surtout sans avoir forcément toutes les connaissances exactes pour tenir ce rôle.
N'écoutant que son instinct, sa bravoure et en digne combattante durement entraînée, elle va devoir s'enfuir dans les profondeurs de la terre en se fermant à l'horreur qui décime son peuple autour d'elle, leur seul espoir étant cette arme dont elle ne savait rien et qui serait gardée dans un endroit également inconnu d'elle.

Le sang gicle, la violence et la mort sont partout, les créatures terrifiantes qui mènent l'assaut avancent à un rythme infernal. L'une d'elles a une sorte de conscience puisqu'on suit parfois l'histoire de son point de vue.
L'aventure se déroule à tambour battant, au rythme d'un compte à rebours qui ajoute un peu plus à la tension du récit. On tremble à chaque fois que Faïria frôle la mort, et l'on découvre avec elle l'ampleur du carnage...

La découverte de l'arme sera étonnante, dérangeante par certains côtés, mais elle entraînera un rebondissement de l'histoire et surtout, plus d'émotions dans le récit.
Même si j'ai été mal à l'aise à certains passages, à cause d'une relation hors norme qui m'a dérangée, j'ai occulté les faits pour mieux apprécier la seconde partie, une fois l'arme totalement remise en fonction, et finalement j'ai pu apprécier tout autant la seconde partie.
Au fur et à mesure du récit la vérité se dévoile, on en apprend plus sur les origines des créatures, sur celle de l'arme, sur ses commanditaires et ceux responsables du premier désastre terrestre, toujours basés sur la lune.
Faïria est un personnage comme je les aime : une femme forte, une guerrière, mais avec beaucoup d'empathie malgré tout, et en dehors de son apparence, qui est encore une fois eurasienne et donc qui ne diffère pas vraiment des autres héroïnes de l'auteur (c'est dommage car j'aurais aimé plus de changements à ce niveau pour mieux se démarquer des autres romans), elle m'a comblée au niveau de sa personnalité.
Quant aux autres, dont je ne peux pas trop vous parler pour ne pas vous dévoiler l'intrigue, ils vous plairont également, j'en suis persuadée.

Comme d'habitude la plume de l'auteur est de très haut niveau, toujours aussi poétique malgré le thème. J'aurais par contre réduit quelques descriptions trop longues des créatures, à certains passages, afin d'accélérer encore l'action et ajouter plus de rythme à l'histoire.

J'ai vraiment hâte à présent de découvrir la suite car elle s'annonce peut-être encore meilleure que ce premier tome, qui est déjà particulièrement réussi.


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Dans un futur lointain, Faïria, la ja-castalaïna du thoil d'Orguenoire, se voit rapidement confier des responsabilités avec le retour de la Malepeste. La Thair est en danger, il existe un moyen de la sauver mais pour cela, il faut prendre des décisions difficiles...
Ça faisait longtemps que je voulais lire Jean-Luc Marcastel et j'ai profité de ce titre pour le découvrir. J'ai bien aimé l'alternance des personnages au début, entre Faïria et Jaïn, un harponnaïre qui part à la recherche de sa belle, on découvre deux facettes de ce monde à l'agonie. On reconnait quelques régions françaises : nous sommes en Avernia (Auvergne) mais la faune et la flore ont bien changé depuis. J'ai eu du mal à saisir les contours précis de ce monde futur mais j'ai aimé les descriptions poétiques, parfois un peu comme un conte de cette Thair. J'ai moins aimé quand les chapitres se concentraient sur l'envahisseur mais j'ai bien envie de connaitre la suite.
Il me tarde de lire ce diptyque.
Merci aux éditions Leha et à Masse critique pour cette découverte.
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Dès le début de l'histoire, nous entrons dans le vif de l'action. La jeune Faïria se retrouve propulsée à la tête de la cité Orguenoire et va tenter de protéger son peuple contre l'attaque de monstres hybrides. Pour cela, elle doit accéder à une salle située dans les profondeurs de la cité. À l'intérieur, se trouve une arme capable de les sauver d'une attaque qui a déjà ravagée et quasiment détruit la Terre auparavant. Car l'objectif ultime de ces monstres est de s'emparer d'un secret afin d'étendre leur expansion.

Premier tome d'une saga de science-fiction qui a su me séduire. Je ne suis pas une lectrice acharnée de SF, mais j'aime bien découvrir d'autres horizons. J'ai donc apprécié l'univers de Thaïr et l'écriture de l'auteur Jean-Luc Marcastel, avec un léger bémol sur l'emploi peut-être un peu trop excessif à mon goût des adjectifs qualificatifs, même si j'imagine que l'idée est de rendre plus réelle cette histoire.

Merci à l'opération Masse critique et aux Éditions Leha pour cette découverte. Cela faisait un moment que je n'avais pas publié de critiques et avec ce livre je renoue agréablement avec Babelio.
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Dès l'entrée en matière, nous sommes en guerre post apocalyptique, en pleine tentative d'éradication de la race humaine. Sur Thair, de ce qui a été la France, il ne reste que quatre grandes régions, dont Braïz, Garonnaï et Avarnia.
Nous sommes en Avarnia, près du Griaïre (le Puy Griou, petit clin d'oeil à une certaine partie de l'Auvergne, l'auteur rend toujours hommage au département qui l'a vu naître et je trouve cela très sympa, d'une intention presque touchante), nous suivons les rescapés d'une population survivante d'un cataclysme déclenché il y a des lustres, depuis la Lune. Nous luttons donc contre des troupes entières de "nodes" (on ne sait pas trop d'où ils arrivent, mais ils sont là), qui ont pour mission de détruire tout ce qu'ils trouvent sur leur chemin. Et rien ne leur résiste.

Tout le monde vit sous terre, nous nous trouvons dans le Thoïl d'Orguenoire, où une jeune élue, Faïria Ja-Castalaïna (élève d'une sorte de déesse, reine, protectrice qui préside à la destinée du peuple du thoïl auquel elle est affectée), va devoir, pas tout à fait de son plein gré, mais on ne lui laisse pas le choix, tenter la dernière action possible et risquée pour sauver ce qu'il reste de sa race, de sa terre.

Au fil des chapitres, on suit tantôt Faïra, tantôt Yaïn... Yaïn le harponnaïre, va lui aussi trouver son destin, avec les armes d'une part, mais aussi son destin amoureux car il va tomber sous le charme d'une sirenaïre, une créature mi-femme mi-orque marine, qu'il va devoir secourir. Il vivra toute une aventure avec Vicent, le postiaïre, un personnage très attachant.

Je ne parlerai pas d'une scène clé dans ce tome 1, mais je tiens à signaler que l'auteur a réussi une description superbement maîtrisée, toute en réalisme et en sensibilité, comme tout son récit d'ailleurs. Je suis toujours un peu sceptique quand un homme aborde soit le féminisme, soit la psychologie féminine ou des choses que seule une femme peut parler en connaissance de cause, car c'est toujours plus compliqué pour un homme de se mettre à la place d'une femme, pour diverses raisons, mais il est vrai qu'avec Jean-Luc Marcastel cela passe rarement à coté, et là, c'est vraiment brillant.

No Spoiler dans mes chroniques est ma devise, mais ce n'est pas vraiment facile avec ce roman... J'arrête donc là pour la mise en bouche, j'élague car l'univers est particulièrement riche et même complexe, les personnages sont très détaillés, à la fois physiquement et psychologiquement.
On sent un travail de création très élaboré, structuré, précis et merveilleusement maîtrisé. le récit fourmille de détails mais rien n'est de trop à la lecture, rien ne pèse, tout est fluide. Tout un monde a été inventé, sa faune, avec les crasèches, les craraignées, sa flore avec les cédroïas, le mousseblé... Il est même très facile de s'imaginer une adaptation filmée de Thair car la visualisation est presque cinématographique tant tout est détaillé et découpé, surtout avec les dialogues de la conscience des nodes.
Par contre, j'ai cherché l'espoir dans ce roman... Et je l'ai trouvé à la fin, des bribes d'espoir, mais de l'espoir.

Griaïre, Castalaïna, harponnaïre, Thoil, le Capitolaïre et ses kaïtouls... Tout un langage, toute une culture que l'on comprend assez vite à la lecture. de toute façon, à la fin de l'ouvrage figure un glossaire au cas où le lecteur ait besoin d'une définition plus complète.

Je ne peux que vivement conseiller ce roman à tout amateur de fantasy, heroïc-fantasy, fantasy post-apocalyptique, SF... car moi-même, sans en être une fan absolue, j'ai aimé ce roman. Il y a des combats certes, mais il y a du suspense, de l'action et de l'amour, tout pour emmener le lecteur loin... très loin : sur Thair !
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Mille trois cent ans auparavant, eu lieu sur Thair, le Nocturnage, nuit qui dura plus de huit cents ans. Depuis son fief lunaire, Arkhen le maudit déversa sur la terre les foudres de l'Anthir et seuls ont survécus les chanceux ayant pu se réfugier dans les bastions souterrains bâtis, autrefois, par leurs ancêtres en prévision d'une telle catastrophe. Chaque communauté s'organisa alors pour survivre, développant ses propres coutumes et cela sans jamais revoir la lumière du jour. Puis, il y a quelque cinq cent ans, le ciel s'éclaircit enfin, et les hommes purent regagner la surface. Mais la planète, redevenue sauvage, n'était pas prête à se laisser domestiquer à nouveau et les moyens techniques n'étaient plus ce qu'ils étaient. Faune et flore avaient prospéré, devenant monstres et dangers mortels pour les humains. Pourtant, envers et contre tout, la vie sur terre avait repris malgré les difficultés jusqu'à ce que la Malepeste d'Arkhen frappe à nouveau. Pour contrer le mal, une seule arme et c'est Faïria, la jeune matriarche du clan d'Orguenoire décimé par les machines monstrueuses d'Arkhen, qui au péril de sa vie peut l'enclencher.
Voilà un roman très visuel que l'on imagine très bien décliné en BD, film ou série ! Pour décrire le monde post apocalyptique de Thair, l'auteur ne lésine pas et use d'un riche vocabulaire permettant au lecteur de visualiser sans peine cet univers où il ne fait pas forcement bon vivre ! Des technologies à la fois très anciennes et ultra sophistiquées se côtoient et la nature est particulièrement bien décrite avec des animaux et des plantes, tous plus terrifiants les uns que les autres. le roman emprunte au genre fantasy également puisqu'il aborde deux quêtes distinctes dans ce premier tome : celle de Faïria mais aussi celle de Yaïn, jeune harponneur à la poursuite d'une belle « sirène » dont il est tombé amoureux, kidnappée par des marchands à des fins de prostitution… Les chapitres alternent ainsi entre les récits des deux personnages ! La traque de Faïria, tout au long du livre, par des montres mi- hommes, mi- machines quasi invincibles va la mener au coeur même de sa citadelle d'Orguenoire à la recherche de la seule arme capable de lutter contre le haut mal et sauver le monde ! Attention, l'arme en question, imaginée par Jean-Luc Marcastel, est singulière, presque dérangeante et peut laisser planer un certain malaise. Beaucoup d'action dans ce roman mais le côté psychologique des différents protagonistes n'est pas négligé. Un bon livre de SF à réserver cependant aux amateurs du genre. Sylvie


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critiques presse (1)
Actualitte
05 février 2020
Le premier volume du diptyque Thair déroule un univers complet, structuré, éminemment crédible, dans ses petits détails. Et les amateurs de Dune souriront de quelques passages qu’on jurerait inspirés des romans d’Herbert.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La pitance, il fallait l'arracher au fleuve tous les jours. Or ce fleuve-là, nul ne le savait mieux que lui, était pingre, plus mauvais, acariâtre et fantasque qu'une mégère sur le retour... Le fleuve, il vous digérait les insouciants en un rien de temps, vous faisait des veuves en veux-tu en voilà.
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