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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Quand j'étais gone" est une autobiographie dans laquelle Jean Marcel narre ses souvenirs d'enfance. Encore une autobiographie, allez-vous me dire... Oui, mais vous vous doutez bien que si j'en parle, c'est qu'elle a ce petit truc particulier qui m'a fait m'y arrêter dessus. C'est riche, c'est enlevé... L'auteur emploie ici une plume pittoresque pour nous raconter, au final, son quotidien. Exercice peu facile au départ, vous en conviendrez. Et ce qui ne gâche rien, c'est que ce court texte abonde de références culturelles. Entre littérature, chansons et filmographie, vous vous délecterez, j'en suis certaine, de ce plaisant récit.

Vous pouvez retrouver cet auteur sur le site Atramenta et lire quelques-unes de ses oeuvres, histoire de vous faire une idée.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Ce récit autobiographique est constitué d'une vingtaine de moments de bien-être, comme si l'auteur a voulu retenir les plaisants bonheurs de sa jeunesse ; autant de perles qu'il n'avait pas envie de laisser filer...
Les raconter donc, les éterniser noir sur blanc afin de partager ces fragments de vie reliés aux tendres souvenirs qu'il a des personnes qui l'entouraient, les endroits (Lyonnais) qu'il fréquentait, le 7e art des années 1970 de sa pré-adolescence qui le passionnait, ses découvertes de lectures et de la musique....."Oye como va mi ritmo..."


J'ai tout de suite pensé à une personne de mon entourage quand Jean Marcel écrit : « La deuxième chose très singulière que Fleurine a développée lors de son long veuvage est une sorte de polyvalence intellectuelle surprenante, une qualité rare qui consiste à pouvoir faire plusieurs choses à la fois. Elle tricote, lit, regarde la télé, boit le thé et parle avec quelqu'un sans aucun effort apparent. Elle a sans doute un cerveau aux capacités étonnantes dont les performances sont restées ignorées, y compris par elle-même. » Il va sans dire que j'ai ressenti immédiatement de l'affection pour cette grand-mère maternelle de l'auteur. Il en va de même pour son père René dont l'écrivain sait esquisser un portrait vivant en quelques paragraphes. Et c'est là où réside la force de son écriture ; évoquer dans ces chroniques d'à peine quelques pages et en peu de mots, des personnes, des lieux, des instants...qui, sous nos yeux, reprennent vie...avec le sourire (!), parce que l'auteur sait bien manier l'humour. Humour qui reste présent même quand sa parole se fait plus critique comme dans les chapitres "États-Unis" (un quartier de Lyon), "Léo" (une manifestation contre les mauvaises conditions de travail) ou "Les Ritals" (prise de position politique contre le gouvernement).
...mais immanquablement nos propres souvenirs remontent à la surface...et on prend le temps de s'y arrêter un moment....


Un livre de (si) peu de pages...qui fait beaucoup (!) de bien.


Un P.S. pour la dernière chronique "Rectangle blanc". Je voulais absolument choisir une citation dans ce chapitre ! Impossible d'arrêter mon choix...je vous invite à le lire en entier...vous ne le regretterez pas !

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…Every single one's got a story to tell
.

Petit emprunt au groupe « The White Stripes », merci les gars ;-)

Merveille de la plasticité cérébrale et de l'esprit humain…où comment par un mécanisme mystérieux, une étrange adaptation et juxtaposition entre le lecteur et l'auteur s'effectue, un « morphing » entre les souvenirs des 2 parties, même si ils sont différents dans l'espace et dans le temps, la magie opère.

Une sorte de fusion, d'entrée en résonance entre les esprits pour ne former qu'un « souvenir général », universel, archétypal ? Souvenirs de l'enfance, souvenirs de Monsieur ou Madame Tout le monde, de « quand on était petit… ».

Banal me direz vous ! Oui et non.

Oui car, de fait tout le monde a une histoire à raconter…

Et non car certaines personnes la racontent mieux que d'autres et arrivent à vous faire vibrer et par alchimie (ou talent, ou les 2), la banalité devient exception.

Tranches de vie et chroniques tendres, dépeintes avec sensibilité, bienveillance, humour et amour.

La famille, l'école, la télé, les premiers émois, la musique… la vie, en toute simplicité mais transformée en Grande Aventure via le prisme de l'enfance et de l'adolescence.

A l'instar de » Parfums » de Claudel, des instantanés retrouvés de notre passé qu'on savoure avec plaisir et émotion, un petit sourire nostalgique aux lèvres…comme quand on feuillette un album photo en redécouvrant une ancienne série télé ou écoutant un vieux vinyle tant convoité…

Quand j'étais gone…rewind et pause revigorante, merci Jean Marcel ;-)

Fred-Fichetoux-Beg mode It's A Kind Of Magic activé
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L'auteur nous livre dans cet opuscule sympathique quelques-uns de ses souvenirs d'enfance et d'adolescence, lui le gamin (gone en argot lyonnais) issu d'une famille ouvrière vivant en HLM à la fin des années 50.
Portraits colorés et attachants de parents et grands-parents, ou encore des instituteurs de la Communale, parties de boules, matchs de foot et catéchisme, sans compter les séances de cinéma du jeudi ou du patronage, tout un ensemble de notations fraîches et vivantes nous est livré dans une langue simple, mais non dénuée de malice ni d'humour, au plus près des sentiments de l'enfance. Jean Marcel met aussi l'accent sur ses admirations de l'époque, lectures, séries télévisées, films, et leurs héros inoubliables qui ont peuplé son imaginaire.
Un seul regret : pourquoi faire si court ? On en redemande !
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Un charmant petit livre qui se lit avec plaisir. L'auteur nous livre des bribes de son enfance qui ont marqué sa mémoire. Des lieux, des personnages qui lui ont laissé des souvenirs impérissables. Des chapitres courts et rapides, empreints d'émotion, écrits avec efficacité. Seul bémol peut-être : certains chapitres ont un goût de trop peu, on les aurait aimé un tantinet plus long.
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Ce retour vers l'enfance m'a enchanté au point que, moi aussi, je l'ai trouvé trop court. Je serais preneur avec plaisir d'un second tome.
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