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Critique de cmpf



C'est un roman foisonnant, sur l'histoire du Royaume Uni pendant le règne d'Edouard VII, fils de Victoria, qui m'a enchantée.
Le roman tourne autour du Saint Bartholomew Hospital qui soigne les pauvres. La médecine évolue et j'ai même été très étonnée de la modernité des traitements. (J'ai aussi été surprise par l'image de la couverture qui montre une femme sur ce qui semble être une trotinette électrique.) Y travaille le docteur Bellamy, métis annamite qui concilie la médecine occidentale et la médecine chinoise. Si les patients l'adorent et que son patron le soutient, il est quand même la source de méfiances et de jalousies. Il faut dire que son service a les meilleurs taux de guérison et qu'il est assez secret.
En ce début du XXème siècle, le pays est secoué par les revendications des femmes qui désirent non seulement voter mais ne plus appartenir à leurs maris et disposer de leurs biens. La suffragette Olympe Lowell mène ce combat avec courage et conviction malgré les passages à la prison de Holloway et les traitements indignes qu'elle y subit en particulier le gavage lorsqu'elle entame une grève de la faim. Cependant qui est le mystérieux apôtre qui lui vient en aide ?
Un troisième personnage est essentiel, il s'agit de Horace de Vere Cole, un aristocrate féru de mystifications qui m'a beaucoup agacé, ce qui prouve que les personnages d'Eric Marchal sont crédibles.
On croise aussi d'autres personnages réels ou inventés telles les infirmières Elisabeth et Francès, l'écrivain Conan Doyle, en l'occurrence assez antipathique, le ministre Winston Churchill, la future Virginia Woolf … Et l'on visite aussi bien Buckingham Palace que les taudis de l'East End.

Malgré les 850 pages on ne s'ennuie pas un instant;
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