Dans l’amour ce qui compte, c’est un slip qui fait bien l’amour. J’avais fait mon éducation sexuelle en regardant des téléfilms érotiques de deuxième partie de soirée. À priori rien de bien affriolant, mais de quoi poser les fondations solides de l’idée que j’allais me faire des relations entre les hommes et les femmes en milieu propice aux vapeurs amoureuses. C’est dans ces téléfilms que j’avais découvert, ou plutôt que s’était gravée en moi l’idée que l’amour se faisait en slip. Je manquais de référents extérieurs qui auraient pu contredire cette théorie. Pour moi, le slip était à l’amoureux ce que la chaussure était à l’athlète. (Les chaussures qui courent vite, Gilles Marchand)
Et puis je lui ai posé la question qui me brûlait les lèvres depuis la veille quand j'avais repris mes esprits à l'intérieur du camion de pompier. Une question qu'aucun défenseur ne se serait posée, bien sûr, mais que je me posais, moi. La durée de mon arrêt de travail, le fait de retrouver toute la mobilité de mon bras, est-ce que l'opération serait douloureuse ? Tout ça me préoccupait... Mais pas autant que la question qui me taraudait. J'ai fixé mon ami. Et je lui ai demandé :
- Hé, Nasser, sur l'action où je me blesse... Le ballon... Il est rentré ?
(Olivier Martinelli, "Les vétérans du Stade Balarucois")
BAKOUNINE : Tout est prêt ?
KROPOTKINE : On a 350 mètres de galeries superficielles, sans une taupinière mais avec des puits d'aération tous les 20 cm. Irrepérables. Il y a un accès aux galeries profondes de repli tous les 10 mètres avec environ une dizaine de chambres de repos.
BAKOUNINE : T'as fait aucune taupinière ? T'as comprimé toute la terre creusée dans les galeries ?
KROPOTKINE : Comme ça elles sont bien solides.
(Malvina Majoux, "Les taupes")