Le temps. Quelle drôle de chose que le temps...
Le passé n'existe plus.
Le présent n'existe pas.
Le futur n'existe pas encore.
Le temps passe, c'est tout.
Il se rythme selon nos désirs.
Nos ambitions.
Ou nos moments de stress.
Il passe trop vite.
Ou pas assez.
Le temps est subjectif.
Il n'est rien...
Et tout à la fois.
Le temps est absolu.
Il est plus fort que nous.
Mais on ne s'y résout pas.
On l'organise.
Et il s'arrête.
Entre-temps on aura eu notre temps...
Le temps que tu me regardes...
Ou que tu me dises "je t'aime".
Le temps d'une chanson...
Le temps de la passion...
Le temps de la routine...
Le temps qu'on s'éloigne...
Le temps qu'on se quitte...
Le temps des regrets...
Le temps que je vieillisse...
Et que je meure...
Le temps d'une vie si rapidement racontée.
Ce qui est fait est fait, il ne s'agit pas d'oublier le passé mais de continuer le voyage. Il faut tout faire pour être heureux parce qu'un jour, on meurt et c'est fini.
S'il fallait prendre soin de sa santé comme on prend soin de se divertir, alors on ne serait jamais malade.
Chaque kilomètre parcouru m'éloigne des bistrots, des restos et des musées où nous allions. De chez Rosa... des tourons du Lidl de la rue du chemin vert, de ta maîtrise du hip-hop... de ton « Dites-moi tout » au vendeur de chaussures... de petit pan... de ta collègue qui fait du vélo... des grenouilles grosses comme l'ongle d'un pouce... des crêpes au fromage... des oeufs su'l'plat... de la petite lumière derrière le rideau qu'on allumait pour faire l'amour... de ton nez, de ta peau, de tes mains, de tes seins, de tes yeux brillants, de ton chignon, de Samantha et Rodrigo. De la cabine du capitaine, de ton matelas en mousse, de ton imitation du... (…) et de la confiture de myrtilles. Toutes ces petites choses qui n'évoquent rien à d'autres que nous...
Je déteste l'espoir. Il est si décevant.
Ce qui est fait est fait, il ne s'agit pas d'oublier le passé mais de continuer le voyage. Il faut tout faire pour être heureux parce qu'un jour, on meurt et c'est fini.
Je ne te cherche plus à chaque coin de rue dans l'espoir de te revoir. Je déteste l'espoir. Il est si décevant.
Le temps est subjectif.
Il n'est rien...
Et tout à la fois.
Le temps est absolu.
Il est plus fort que nous.
Mais on ne s'y résout pas.
On l'organise.
Et il s'arrête.
Entre-temps on aura eu notre temps...
S'il fallait prendre soin de sa santé comme on prend soin de se divertir, alors on ne serait jamais malade.
Je dois juste rouler, avancer sans autre but que ma destination. je pourrais rouler sans jamais m'arrêter.
Disparaître...