Isaac Marion.
Vivants. Bragelonne 10 euros. 283 pages. 1,5 étoile
Je ne suis pas trop intéressé par les livres de zombie. Mais les critiques et la une de couverture sympa m'ont incité à ouvrir le livre.
Si vous voulez « comprendre la psychologie, les limitations physiques, la socio-économie de la population zombie alors ce livre va vous intéresser (mariage, drague, famille,…)
Au début, le récit est empreint d'humanité, touchant, avec quelques touches poétiques. Mais aussi brutalement violent et sanglant, …un peu déstabilisant.
Et pas d'humour.
On vit la vie de « Rrr » un z. pas trop amoché encore capable d'articuler 2-3 mots.
Et comme tous les z. il a la capacité de revivre les souvenirs des cerveaux qu'il dévore (il s'en garde des petits morceaux de côté pour les déguster à son aise).
Déjà c'est un peu curieux de s'approprier les souvenir d'un cerveau « mort » mais bon…
Les z. détectent leurs proies (uniquement des humains) grâce à l'énergie électrique dégagée par « la vie ». Même à travers les murs ils la détectent…
Rr sauve une « humaine » et se la garde pour lui, non pour la manger mais pour partager…des moments simples de la vie.
p.55 : incohérence. Il fait vivre son amie au sein de sa communauté en la badigeonnant de sang…et en la faisant passer pour une z. et là je dis non : l'essence de vie qui attire les z. ne peut être cachée par un peu de sang, de sanie, d'humeurs, ou autre…
Bref, je commençais à m'ennuyer à la page 77 et j'ai refermé le livre.
J'ai aimé les illustrations noir et blanc en 1ère page de chaque chapitre. J'y ai trouvé quelque paréidolie qui m'ont fait sourire.
La cote ? Je ne suis pas le bon public et le récit a fini par m'embêter…