Citations sur Les grandes légendes de l'Histoire de France : La tour .. (28)
Ce qui m’étonnera toujours, c’est qu’après l’amour, nous, les femmes, nous sommes en pleine forme et prêtes à recommencer, tandis que les hommes sont complètement avachis, incapables d’assouvir ce désir qui nous tenaille sans cesse. Ils font les fiers, les courageux, les puissants, et nous constatons en fin de compte qu’ils sont plus faibles que des nouveau-nés !
Quand les trois hommes étaient réunis dans cette « chambre noire », tout protocole était abandonné : il n’y avait plus, en cet endroit isolé du monde extérieur, que trois individus qui se connaissaient bien, s’appréciaient à leur juste mesure et se comportaient comme trois élèves en train de comploter dans le dos de leurs professeurs, ou plutôt comme trois complices prêts à refaire le monde selon les principes qui leur étaient communs, sans aucun scrupule, sans aucun impératif de morale, et surtout sans foi ni loi, moyennant quoi ils étaient libres d’accomplir, ou tout au moins d’ordonner, les plus basses comme les plus hautes besognes, en toute impunité, en la totale absence d’un Dieu justicier.
Est-ce que tu me vois aller trouver le roi Philippe pour lui démontrer que la future reine de France est coupable d'adultère? Le roi m'en voudrait à mort, car je serai dépositaire d'un secret familial qui ne devrait pas être divulgué. Non, Marigny, c'est peut-être à nous de démêler cette histoire, mais ce n'est pas à nous de la dévoiler. Encore une fois, il s'agit d'une affaire de famille. Laissons donc la famille la débrouiller
Les femmes, surtout les femmes de bonne famille, à plus forte raison celles des lignées royales, ont beaucoup de facilités lorsqu’elles décident de dissimuler quelque naissance fâcheuse…
La justice des hommes est aussi boiteuse que moi, mais la justice de Dieu est implacable.
Une chose amère, une chose déplorable, une chose assurément horrible à penser, terrible à entendre, un crime détestable, une infamie affreuse, une chose tout à fait inhumaine, bien plus, étrangère à toute humanité, a, grâce au rapport de plusieurs personnes dignes de foi, retenti à nos oreilles, non sans nous frapper d’une grande stupeur et nous faire frémir d’une violente horreur.
Il n’y a rien de mieux que d’être caché dans une foule ! pensa-t-il encore. Cela permet d’être et de ne pas être au même moment dans les mêmes circonstances
Imaginons un âne qui meurt de faim et de soif et qui se trouve placé entre une écuelle remplie d’avoine et un seau d’eau fraîche. Que va-t-il faire : manger l’avoine ou boire l’eau ? Et s’il hésitait, s’il ne prenait pas de décision, s’il se contentait de respirer l’odeur de l’avoine et les effluves aquatiques, et jusqu’à en mourir ? Belle leçon de philosophie, en vérité ! Ou plutôt constatation navrante de l’incapacité des êtres vivants à résoudre leurs problèmes les plus primaires, c’est-à-dire les plus essentiels de la vie de tous les jours.
La vie n’était qu’une péripétie, et peu importait le sort d’un individu. Et, à la limite, il valait mieux vivre confortablement, au détriment des autres, plutôt que de trainer des années dans la médiocrité, voire dans la pauvreté et la misère. Il
valait mieux être du côté des puissants que du côté des faibles.
Nous ne sommes, toi et moi, que deux pauvres roturiers qui avons eu la chance de gravir les échelons de la bonne société, mais nous ne sommes en définitive que de simples gens du peuple. Que les grands se battent entre eux, et bornons-nous à compter les coups.