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Le cycle du Graal tome 3 sur 8

Jean Markale (Adaptateur)Poul Fetan (Préfacier, etc.)
EAN : 9782290047446
315 pages
J'ai lu (03/06/1999)
3.51/5   79 notes
Résumé :
Fils de roi, Lancelot du Lac, soustrait à sa mère dans sa plus tendre enfance par la Dame du Lac, élevé dans un palais de cristal bâti par Merlin au fond des eaux, est assurément le plus célèbre et le plus énigmatique héros des romans de la Table Ronde. Jean Markale, dans ce troisième volume de la collection qu'il consacre au Cycle du Graal, retourne aux sources mêmes de la légende. Ainsi reconstitue-t-il, de manière fondamentale et dans leur véritable dimension, l'... >Voir plus
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Jean Markale, dans le troisième volume de son Cycle du Graal, continue son travail de reconstitution du mythe d'après les nombreuses sources médiévales européennes. Après Merlin, Arthur, et les premiers chevaliers de la Table Ronde, ce tome est consacré au plus célèbre d'entre eux : Lancelot du Lac.

Contrairement au deux précédents livres qui avaient plusieurs tête d'affiche, dans celui-ci, Lancelot est le héros de toutes les histoires. Les autres personnages d'importance sont soit des alliés (Gauvain, Galehot), soit des adversaires (Méléagant), soit les femmes, éléments essentiels et formateur du héros. Viviane, tout d'abord, qui sera sa mère de substitution, puis Guenièvre, son amour interdit, et enfin Morgane, qui voit en lui un instrument de pouvoir.

Dans la parfaite lignée de la série, ce tome en conserve les défauts et les qualités. Malgré son héros unique, et le travail d'unification de Jean Markale, j'ai toujours plus l'impression de lire un recueil de contes d'origines diverses qu'un roman. Il y a quelque bizarrerie de continuité, notamment. L'exemple le plus frappant sont les deux chapitres qui se concluent sur l'amitié entre Lancelot et Galehot, et qui font de ce dernier le compagnon d'arme officiel du héros. Pourtant Galehot est absent des chapitres suivants, et ne réapparaitra qu'à la toute fin pour un rôle mineur (essentiel néanmoins, mais je n'en dirais pas plus).

Néanmoins, la lecture reste agréable et c'est toujours un plaisir de découvrir le mythe arthurien au plus près de ses origines. La fin donne très envie de lire rapidement la suite, surtout quand on en connait le titre : La Fée Morgane.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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« Le cycle du Graal, Tome 3 : Lancelot du lac » est la suite de la saga, écrite par Jean Markale, concernant la légende du Roi Arthur. Il s'agit ici d'une suite d'histoires retrouvées dans les textes de fiction historiques liés de diverses façons par l'auteur. Cela permet d'obtenir une unique histoire passionnante.

C'est ainsi que l'on découvre l'un des plus célèbres chevaliers de la table ronde : Lancelot, fils de Ban de Bénoïc, élevé par la Dame du lac qui nous avait pris Merlin dans le tome précédent. On découvre ici un vaillant chevalier, pour ne pas dire un super héros, dont seul l'amour parvient à l'affaiblir.

Cela rend le roman un peu… niaise et répétitive. Même si les situations et personnages rencontrés sont diversifiés, la trame est toujours la même : un combat dont il sort vainqueur haut la main et une gente dame délivrée qui s'offre à lui. Puis vient Guenièvre et notre Lancelot fond en amour pour cette dame liée au Roi Arthur. Voilà notre chevalier qui ne partage plus le lit de quelconque femme. Il se sacrifie pour elle, c'est beau… mais chiant. Bref la légende autour de Lancelot ne va que dans un sens, c'est lisse, et même si Markale fait des merveilles, le tout s'allonge.

Malgré tout, je précise que j'ai passé de bons moments dont certains m'ont étonné (Lancelot et ses expériences homosexuelles notamment). Puis c'est toujours un plaisir de se replonger dans cette légende, surtout quand une partie du bouquin est lue en forêt de Brocéliande !

Je termine par une citation qui montre que même Lancelot himself était blasé de ses aventures :
« Décidément, ce n'était pas la première fois qu'on l'obligeait ainsi à soulever une pierre tombale, se dit Lancelot. Et, chaque fois, il apprenait quelque chose de nouveau, comme si sa vie était maintenant jalonnée de morts qui lui parlaient et lui indiquaient la route à suivre. »

Le prochain sera sur la fée Morgane. J'ai hâte ! D'autant que ce personnage me fascine et que cette fin est appétissante !

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Alors que la Table Ronde, le Roi Arthur et ses chevaliers sont occupés à mener leurs propres aventures, le roi Ban de Bénoïc est spolié de son royaume et meurt. Il laisse derrière lui un fils, qui sera élevé par la Dame du Lac, avant d'être envoyé en quête de gloire auprès d'Arthur.

Je n'entre pas dans les détails, je pense que tout le monde connaît les grandes lignes de l'histoire de Lancelot. Il n'y a d'ailleurs pas tant de choses à en dire: c'est assez répétitif. Lancelot arrive quelque part, une jeune fille ou une dame demande son aide, il combat victorieusement et se voit offrir des richesses et l'amour, qu'il finit par abandonner pour revenir vers la reine Guenièvre.

Des 3 tomes que j'ai déjà lus, c'est celui qui m'a le moins plu. Parce que c'est un peu répétitif, donc, mais aussi parce que Lancelot est probablement le personnage de la légende arthurienne que j'aime le moins. On ne peut pas franchement le qualifier de sympathique, je trouve, et ce n'est pas son arrogance qui le rend plus attachant. Ajoutons qu'il passe beaucoup de temps à pleurer ou en transes à cause de son amour pour Guenièvre, je trouve ça d'un ennui abyssal ^^

Ce que j'ai trouvé le plus intéressant dans cette lecture, ce sont les analyses proposées dans les notes par Jean Markale. Il y explique notamment les origines des mythes et la façon dont les clercs catholiques se les sont appropriés.

Un livre sympathique avec beaucoup de combats de chevaliers et d'aventures, sur fond de légendes très anciennes. C'était une lecture assez agréable, même si je n'aime pas le personnage principal, et j'ai hâte de lire le tome suivant 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Consacré à Lancelot - meilleur chevalier du monde -, ce troisième tome rapporte ses exploits, ses aventures fantastiques et merveilleuses. Seulement Guenièvre … Guenièvre, reine et femme d'Arthur, y est dépeinte, comme une amoureuse ultra romantique, alors qu'on apprend, en introduction (différentes sources sont citées) qu'elle était plutôt à l'opposé de ce schéma : « Il est visible, dans les textes les plus anciens, ou les plus archaïsants, qu'elle « prodigue l'amitié de ses cuisses » à tous les compagnons d'Arthur. ». Alors c'est un peu saoulant de lire les passages les plus mielleux entre Guenièvre et Lancelot. Il est tellement fou d'amour pour elle qu'il en perd la parole, etc. Et elle, est d'une fierté et d'une insolence, qui n'en font pas un personnage très sympathique. Bref, tout ça à un petit côté niais qui peut vite saouler.
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Sur les 3 que j'ai lu pour le moment c'est le tome que j'ai le moins aimé. le style de Markale et la qualité des légendes sont toujours là mais je ne me suis pas attachée à Lancelot, il est trop parfait, ce qui est la qualité première de ce personnage. de plus, j'ai trouvé les histoires un peu redontante, il y avait à chaque chapitre, une magnifique fille qui tombait amoureuse de Lancelot, un méchant chevalier qui jurait de le tuer et qui finalement se faisait battre par Lancelot. J'étais contente de l'avoir fini, j'ai même survoler les dernières pages. Mais cela ne m'empêchera pas de poursuivre le Cycle bien au contraire.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
« Seigneur, dit-il, il me semble que j’ai accompli ce que tu demandais. Puisque tu t’y es engagé par serment, tu dois me donner ta fille Aliénor. » Le roi fronça les sourcils, car il connaissait bien Éven et savait qu’il était pauvre et de basse extraction. De plus, on murmurait dans le pays que sa grand-mère avait le don de double vue et qu’elle jetait des sorts. Il répondit : « Tu n’auras point ma fille Aliénor, ni toi ni aucun de tes semblables. Ce n’est pas un sorcier que je veux pour mari à ma fille, mais un bon et loyal chevalier possédant de belles terres et capable de beaux exploits. » Ayant prononcé ces paroles, le roi se leva ; il se préparait à quitter l’assemblée quand un vieil homme, qui se trouvait là, qui avait une barbe blanche au menton, plus blanche que la laine sur les buissons de la lande, portant une robe galonnée d’argent, qui était assis à sa droite, se leva lui aussi et lui parla à l’oreille. Le roi se mit à réfléchir, puis, revenant en arrière, frappa trois coups de son sceptre sur une table, si bien que tout le monde fit silence. « Écoute, dit-il au jeune homme : je veux bien te donner ma fille, mais à une condition, c’est que tu m’apportes la harpe de Merlin, qui est tenue par quatre chaînes d’or fin. Elle est suspendue au chevet du lit de Merlin, mais personne ne sait où est Merlin. Si tu m’apportes cette harpe, et si tu peux la détacher, alors tu auras peut-être ma fille.
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En ce temps-là, on appelait fées toutes les femmes qui s’entendaient aux enchantements, et il y en avait plus en Bretagne que dans toute autre terre.
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Quand la nouvelle de la disparition de Merlin se fut propagée dans tout le royaume d'Arthur et dans la Bretagne Armorique, nombreux furent ceux qui se lamentèrent, aussi bien dans le petit peuple que parmi les rois et les barons. [...]
Cependant beaucoup de gens ne voulaient pas croire à la mort du devin. Ils pensaient que, par le passé, Merlin avait souvent fait retraite en quelque endroit secret sans qu'on pût savoir où il se trouvait, et ils affirmaient à qui voulait es entendre qu'il reviendrait un jour, au moment où l'on s'y attendrait le moins.
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Le coq chanta au milieu de la nuit. Éven bondit hors de son lit, s’habilla et se précipita sur le dos du poulain rouge qui s’élança à travers la forêt. Et l’on dit que le coq n’avait pas fini de chanter que l’anneau d’or avait été enlevé du doigt de Merlin
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– Ma bonne grand-mère, si tu m’aimes, dis-moi ce que je dois faire !
– Mon pauvre enfant, ne pleure pas. Je vais t’indiquer le chemin qu’il faut suivre pour aller jusqu’à l’endroit où dort Merlin, plongé dans un profond sommeil, à cause de Viviane, la femme qu’il aime d’un amour éperdu, et je vais te donner un marteau d’or. C’est un marteau magique avec lequel tu pourras détacher la harpe. Rien ne résonne sous les coups de ce marteau-là, et personne ne saura que tu t’es introduit dans l’antre de Merlin.
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Videos de Jean Markale (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Markale
POÉSIE MÉDIÉVALE – Qu’est-ce que BROCÉLIANDE ? (France Culture, 1993) L’émission « La matinée des autres », par Jacqueline Kelen, diffusée le jour de noël 1993 sur France Culture. Invités : Jean Markale, Claudine Glot, Philippe Le Guillou, Pierre Dubois, Patrik Ewen et Jean Thos.
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