Je vais être particulièrement dur : vous prenez un ouvrage historique sur l'abattage des arbres dans les forêts primaires aux États Unis, un sur l'émergence des syndicats auxquels vous ajoutez un manuel de sages femmes, beaucoup de bons sentiments et vous passez tout ceci au mixeur ; vous obtenez un pavé de 850 pages hyper romancé et particulièrement soporifique. Malgré le poids et le prix prohibitif de ce livre il n'ira pas dans ma bibliothèque.
Karl Marlantes est sorti de sa zone de confort : la guerre du Vietnam qu'il connaît bien pour se lancer dans un récit comme on n'ose plus en écrire depuis bien longtemps.